Page:Tolstoï - Œuvres complètes vol27.djvu/160

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mon joug et suivez-moi, car je suis doux de cœur et vous trouverez le repos de l’âme, car mon joug est léger. »

Ainsi parlait Pamphile. Jules l’écoutait, et il était très touché, bien qu’il ne le comprît pas entièrement. Tantôt il lui semblait que Pamphile cherchait à le tromper, mais ayant regardé bien en face les bons yeux de son ami et se rappelant sa bonté, il pensa que Pamphile se trompait lui-même. Pamphile invita Jules à venir chez eux pour voir comment ils vivaient et rester avec eux si leur vie lui plaisait. Jules promit, mais il n’alla point chez Pamphile et, emporté par la vie, il oublia vite son ami.