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à wellington.

d’équipage. Je préfère rester à bord… c’est plus prudent… et surveiller les hommes…

— Vous avez raison, Balt, dit M. Gibson. Il faut toutefois que le cuisinier aille aux provisions…

— Je l’y enverrai, capitaine, et, s’il est nécessaire, deux matelots avec lui. »

Tout étant convenu, le canot qui avait amené l’armateur et ses compagnons les reconduisit à quai. De là, ils revinrent au comptoir, où demeurait M. Balfour, qui se réunit à eux pour le déjeuner.

Pendant le repas, on causa d’affaires. Jusqu’ici le voyage en cours du James-Cook avait été des plus favorisés et donnait de beaux bénéfices.

Le grand cabotage, en effet, tendait remarquablement à se développer sur cette partie du Pacifique. La prise de possession des archipels voisins de la Nouvelle-Guinée par l’Allemagne ouvrait de nouveaux débouchés. Ce n’était pas sans raison que M. Hawkins avait noué des relations avec M. Zieger, son correspondant de la Nouvelle-Irlande, actuellement le New-Meklenburg Le comptoir qu’il venait de fonder à Wellington devait plus spécialement entretenir ces relations par les soins de M. Balfour et de Nat Gibson, qui serait installé près de lui dans quelques mois.