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LES NAVIGATEURS FRANÇAIS.


On rassembla celles de leurs armes qu’on trouva éparses. (Page 228.)

Les indigènes conduisirent alors les embarcations dans un endroit éloigné de trois lieues et d’où il était impossible de voir le navire. Le caporal fut détaché de nouveau avec quelques hommes ; mais il ne trouva qu’une source très pauvre, à peine suffisante pour le désaltérer, lui et ses compagnons. Pendant son absence, les naturels avaient tout mis en œuvre pour déterminer Labbé descendre à terre, lui montrant l’abondance des cocos et des autres fruits, essayant même de s’emparer de la bosse ou de la gaffe de la chaloupe.

« Plus de deux cent cinquante insulaires, dit la relation, armés de lances de sept à huit pieds de long, d’épées ou de massues en bois, de flèches et de pierres, quelques-uns portant des boucliers, étaient rassemblés sur la plage

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