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[charpente]
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blochet C, à son sommet, dans le faux poinçon D.


Les vides triangulaires E F sont remplis par des madriers, assemblés en feuillure sous l’arbalétrier et dans l’extrados de la courbe, afin de rendre les courbes et arbalétriers solidaires. Les pannes sont prises entre l’arbalétrier et sa courbe. Le sous-faîte G est soulagé par des liens courbes. Quant au blochet, il est maintenu horizontal par le lien courbe H, et le vide laissé derrière ce lien est rempli par des madriers ; ces liens portent sur un potelet I taillé en forme de colonnette et sur un corbelet K engagé dans le mur. Une corniche avec frise en bois, ornée de demi-figures d’anges tenant des écussons, masque les sablières et la tête du mur. Il n’est pas besoin de dire que cette charpente était décorée de peintures. La solidité de cette charpente réside principalement dans la grosseur des bois employés et