Vingt hommes dans chacune des trois barbacanes |
60 | hommes |
Pour servir les courtines sur les points attaqués |
100 | — |
L’enceinte intérieure comprend 24 tours à 20 hommes par poste ; en moyenne |
480 | — |
Pour la porte Narbonnaise |
50 | — |
Pour garder les courtines |
100 | — |
Pour la garnison du château |
200 | — |
1.270 | hommes | |
Ajoutons à ce nombre d’hommes les capitaines, un par poste ou par tour, suivant l’usage |
53 | — |
1.323 | hommes |
Il s’agit ici des combattants seulement ; mais il faut ajouter à ce chiffre les servants, les ouvriers qu’il fallait avoir en grand nombre pour soutenir un siège : soit au moins le double des combattants. Ce nombre, à la rigueur, était suffisant pour opposer une résistance énergique à l’ennemi, dans une place aussi bien fortifiée.
Les deux enceintes n’avaient pas à se défendre simultanément, et les hommes de garde, dans l’enceinte intérieure, pouvaient envoyer des détachements pour défendre l’enceinte extérieure. Si celle-ci tombait au pouvoir de l’ennemi, ses défenseurs se réfugiaient derrière l’enceinte intérieure. D’ailleurs, l’assiégeant n’attaquait pas tous les points à la fois. Le périmètre de l’enceinte extérieure est de 1.400 mètres sur les courtines ; donc c’est environ un combattant par mètre courant qu’il fallait compter pour composer la garnison d’une ville fortifiée comme la Cité de Carcassonne.