ἔλθε μοι καὶ νῦν, χαλεπᾶν δὲ λῦσον
ἐκ μεριμνᾶν, ὄσσα δέ μοι τελέσσαι
θῦμος ἰμέρρει, τέλεσον· σὺ δ’ αὔτα
σύμμαχος ἔσσο.
Ode à l’Aphrodita
Toi dont le trône est d’arc-en-ciel, immortelle Aphrodita, fille
de Zeus, tisseuse de ruses, je te supplie de ne point dompter
mon âme, ô Vénérable, par les angoisses et les détresses. Mais
viens, si jamais, et plus d’une fois, entendant ma voix, tu l’as
écoutée, et, quittant la maison de ton père, tu es venue, ayant
attelé ton char d’or. Et c’étaient de beaux passereaux rapides
qui te conduisaient. Autour de la terre sombre ils battaient des
ailes, descendus du ciel à travers l’éther. Ils arrivèrent aussitôt,
et toi, ô Bienheureuse, ayant souri de ton visage immortel,
tu me demandas ce qui m’était advenu, et quelle faveur j’im-