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LEONCE DE LARMANDIE




Bibliographie. — Neiges d’antan (1877) ; — Les Épaves (1878) ; — La Traînée de sang (1880) ; — Les Phares (1882), — Le Carcan (1882) ; — Le Sang de l’âme (1885) ; — Errant (1887) ; — Les Holocaustes (1890) ; — La Chevauchée de la Chimère : — Mes yeux d’enfant (1889) ; — L’Age du fer (1891) ; L’Age du feu (1893) ; — La Montée au ciel : 1er degré. Le Sentier des Larmes (1895) ; 2 » edegré, Le Chemin de la Croix (1896) ; 3edegré, Au delà (1896) ; — Mort d’Athalie (1901), et de nombreux volumes en prose.

M. Léonce de Larmandie a collaboré à de nombreux quotidiens et périodiques.

« M. le comte Léonce de Larmandie, délégué général du Comité de là Société des Gens de lettres, est né à Ginevra, près Villamblard, en Dordogne. Dès le collège, il écrit, il songe à se faire romancier… Il fut cependant d’abord professeur, et pendant huit années conduisit au baccalauréat et aux grandes écoles les héritiers des anciennes maisons méridionales. Ensuite, il se consacra définitivement à la littérature, si bien qu’à ce jour il a publié une cinquantaine de volumes, romans, poésies et sagaces études de psychologie contemporaine ou de philosophie ésotérique, dont le Sàr Pèladan disait : « Voilà nos Evangiles. » Pendant dix années, le Sàr eut en lui son fidèle apôtre, le disciple très cher gardien des secrètes pensées. Il défaillit cependant, lorsque sa sincérité s’effaroucha du « puffisme » ambiant, mais après avoir consacré sa conscience artistique et un zèle rare à l’organisation de ces Salons de la Rose + Croix, où de si belles œuvres figurèrent parmi les divinités sanguinolentes et les batailles rubescentes. Il murmure aujourd’hui, à ce souvenir : « Ah ! jeunesse ! » et s’absout. » (Gil Blas, Médaillon.)

Bien qu’il ait une dizaine d’années de moins que les principaux Parnassiens, M. de Larmandie appartient à l’école romantique proprement dite, « Il est avant tout un tempérament. Il y a, dans ses poèmes, de la couleur ardente, de la lave qui coule toute brûlante. » (E. Ledrain.)