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Bibliographie. — Poèmes antiques (1852) ; — Poèmes et Poésies (1854) ; — Le Chemin de la croix (1859) ; — Idylles de Théocrite, traduction (1861) ; — Odes anacréontiques, traduction (1861) ; — Poèmes barbares (1862) ; — Iliade, traduction (1866) ; — Odyssée, traduction (1867) ; — Hésiode, traduction (1869) ; — Les Hymnes orphiques, traduction (1869) ; — Le Catéchisme populaire républicain (1871) ; — Œuvres complètes d’Eschyle, traduction (1872) ; — Les Érinnyes, tragédie en deux parties, — musique de scène, introduction et intermèdes de Massenet, — représentée sur la scène du théâtre de l’Odéon en janvier 1873 (1872) ; — Œuvres d’Horace, traduction (1873) ; — Œuvres de Sophocle, traduction (1877) ; — Œuvres d’Euripide, traduction (1885) ; — Poèmes tragiques (1886) ; — Discours de réception à l’Académie française (1887) ; — L’Apollonide, drame lyrique en trois parties et cinq tableaux, musique de F. Servais (1888) ; — Derniers Poèmes (1895).

Les œuvres de Leconte de Lisle ont été publiées par A. Lemerre.

Leconte de Lisle a publié dans quelques vieux journaux de Bretagne des vers qu’il a condamnés à l’oubli. Il a collaboré en outre au Sifflet, à la Phalange, au Parnasse Contemporain, à la Revue Européenne, au Nain jaune, à la Revue des Deux-Mondes, etc.

Charles-Marie-René Leconte de Lisle, né à Saint-Paul (île de la Réunion) le 22 octobre 1818, mort au hameau de Voisins, près de Louveciennes, le 18 juillet 1894, descendait par son père, chirurgien militaire, d’une famille d’origine bretonne. « L’une des branches de cette famille, établie à Saint-Denis, capitale de l’île de Bourbon, avait pris le nom de Lisle pour se distinguer de la branche restée en Bretagne. Sa mère, d’origine gasconne, descendait de la famille de Lanux, alliée aux comtes de Toulouse ; par sa mère, Leconte de Lisle était parent de Parny : le poète pessimiste était petit-neveu du gai poète du xviiie siècle. Élevé avec une grande sévérité par son père, qui voulait essayer sur lui les théories d’éducation de l’Émile de Rousseau, Leconte de