pute entre le religieux mendiant et son disciple, qui s’en remettent à la décision d’un autre brahmane, nommé Mahânindaka, qui assure qu’il a composé les Vèdes et visité le swarga ou paradis, où il a traité avec mépris Vrihaspati et Brahmâ, et donné à Siva des coups de bâton. Ces détails donneront quelque idée de cette composition. Elle est l’ouvrage d’un pandit, nommé Djagaddîsa, et fut représentée à la fête du printems ; mais on ne sait en quel endroit et à quelle époque. Le médecin, dans ses citations, nomme Bâgbhatta, écrivain en médecine, postérieur à ceux que l’on peut considérer comme les pères de la science, et qui est ainsi peut-être comparativement moderne. La classe de brahmanes à laquelle on y fait allusion est celle qu’on appelle côla, coulina ou vâmâtchari, ou la secte de la main gauche, dont les pratiques, considérées comme système, ne paraissent pas être d’une haute antiquité.
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ANALYSE DE DIFFÉRENS DRAMES.