Page:Œuvres complètes de Maximilien de Robespierre, tome 1.djvu/243

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Et c’est moi que la destinée
Appelle à cet emploi flatteur !
Et mon étoile fortunée
Était d’accord avec mon cœur ![1]

Mais pour donner une accolade
Qui, par un baiser précieux,
Puisse d’un pareil camarade
Marquer l’avènement heureux,
Il faut la bouche enchanteresse
De l’une des sœurs de l’Amour,
Ou de cette jeune déesse
À qui vous donnâtes le jour.

Mais d’un mortel[2] qui vous révère
El vous chérit bien plus encor
Si l’hommage pouvait vous plaire,
Je remplirais mon heureux sort.
Seulement[3], par un doux sourire,
À cet instant, dites-le moi,
Et sans me le faire redire,
Soudain j’exécute la loi.

Non[4] ; certaine raison m’arrête,
Et[5], pour vous parler plus longtemps,
Du plaisir que le sort m’appréte[6]
Je suspendrai les doux instants[7].
Car[8] toujours[9], en vers comme en prose,
Je suis bavard en vous louant[10] ;
Pourriez-vous me dire la cause
De ce phénomène étonnant ?

  1. Éd. Jean-Bernard, point.
  2. Virgule.
  3. Pas de virgule.
  4. Virgule.
  5. Pas de ponctuation.
  6. Virgule.
  7. Point et virgule.
  8. Virgule.
  9. Pas de ponctuation.
  10. Point.