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Pauvres fleurs/L’enfant Grec

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Pour les autres éditions de ce texte, voir L’enfant grec.

Pauvres fleursDumont éditeur Voir et modifier les données sur Wikidata (p. 105).



L’ENFANT GREC.
Au Tombeau de Botzaris.
(STATUE DE DAVID.)


Ce gracieux enfant, cette innocence nue
Qui se prend à rêver au marbre d’un tombeau,
Que je l’aime à genoux, curieuse ingénue,
Épelant un feuillet si profond et si beau !

Elle éveille la mort sous sa fraîche prière ;
Sa douleur juvénile est sans cris et sans pleurs :
L’éternité, jeune âme ! arrosera tes fleurs,
Car, David avec toi les sema sur la pierre !