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Petit Dictionnaire libéral/PATRIE

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Ulfrand Ponthieu Voir et modifier les données sur Wikidata (p. 56-57).
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PATRIE. — Le pays où l’on est né, suivant l’académie ; le trône, les lois, les institutions suivant les royalistes ; le sol pour les libéraux ; la maison pour les chats.

Quelquefois, au lieu de dire : J’ai de l’emploi, je suis réformé, un libéral dit : La patrie est perdue, la partie est sauvée ; il ne faut pas prendre cela au pied de la lettre.

Le mot Patrie se prend aussi pour avancement, cordon, fortune, pension, traitement, dignités.

« Une patrie est un composé de plusieurs familles, et comme on soutient communément sa famille par amour-propre, lorsqu’on n’a pas un intérêt contraire, on soutient par le même amour-propre sa ville ou son village qu’on appelle sa patrie.

» Plus cette patrie devient grande, moins on l’aime. »

(Voltaire.)