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Petit dictionnaire de la langue française (1836)/Texte entier/D

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D.

D, s. m. 3e consonne, 4e lettre de l’alphabet.

DA, part. qui se joint à un terme d’affirmation ou de négation pour lui donner de la force ; interj. certainement.

D’ABORD, adv. V. Abord.

DACTYLE, s. m. nom d’un pied de vers grec ou latin composé d’une longue et de deux brèves.

DADA, s. m. cheval (mot d’enfant).

DADAIS, s. m. nigaud, niais.

DAGUE, s. f. épée courte et large qui n’est plus en usage ; corde dont on frappe les matelots.

DAGUER, v. a. é, ée, p. châtier les matelots avec la dague.

DAIGNER, v. n. avoir pour agréable, condescendre, faire la faveur de.

DAIM, s. m. bête fauve du genre du cerf, mais plus petite.

DAINE, s. f. femelle du daim.

DAIS, s. m. poêle soutenu de quatre colonnes, sous lequel on porte le St.-Sacrement dans les processions.

DALLE, s. f. tablette de pierre propre au pavage.

DALMATIQUE, s. f. tunique de diacre et de sous-diacre.

DALOT, s. m. canal pour faire écouler l’eau d’un navire.

DAM, s. m. dommage.

DAMAS, s. m. sorte d’étoffe de soie à fleurs ou à personnages ; linge ouvré ; espèce de prune ; acier très-fin.

DAMASQUINER, v. a. é, ée, p. incruster de l’or ou de l’argent dans l’acier.

DAMASQUINERIE, s. f. art de damasquiner.

DAMASQUINEUR, s. m. qui damasquine.

DAMASQUINURE, s. f. ouvrage damasquiné.

DAMASSÉ, s. m. linge damassé.

DAMASSER, v. a. é, ée, p. fabriquer du linge en façon de damas.

DAMASSEUR, s. m. qui fait le damassé.

DAMASSURE, s. f. ouvrage damassé.

DAME, s. f. femme mariée ; petit morceau de bois ou d’ivoire, plat, rond, blanc ou noir, qui sert pour jouer ; la 2e pièce du jeu d’échecs ; second figure du jeu de cartes ; — ! interj. adv. qui marque la surprise.

DAME-JEANNE, s. f. grosse bouteille entourée d’osier (au pl. dames-jeannes).

DAMER, v. a. é, ée, p. mettre une dame sur une autre au jeu de dames.

DAMERET, s. m. homme efféminé, qui fait le beau.

DAMIER, s. m. échiquier ; table divisée par carrés noirs et blancs.

DAMNABLE, adj. 2 g. pernicieux, méchant.

DAMNABLEMENT, adverb. d’une manière damnable.

DAMNATION, s. f. condamnation à l’enfer ; peine des damnés.

DAMNÉ, s. m. qui souffre les tourments de l’enfer.

DAMNER, v. a. é, ée, p. punir de l’enfer ; causer la damnation ; tourmenter à l’excès ; se —, v. pr. s’exposer à être damné.

DAMOISEAU, s. m. jeune efféminé qui fait le beau.

DANDIN, s. m. niais, nigaud.

DANDINEMENT, s. m. action de se dandiner.

DANDINER, v. n. et pr. balancer son corps de côté et d’autre.

DANGER, s. m. disposition qui menace d’un malheur, d’un dommage ; péril, inconvénient.

DANGEREUSEMENT, adv. avec danger.

DANGEREUX, euse, adj. qui met en danger ; homme —, à qui l’on ne peut se fier.

DANOIS, s. m. chien d’origine danoise ; —, e, adj. du Danemark.

DANS, prép. de lieu et de temps.

DANSE, s. f. mouvement du corps cadencé et à pas mesurés.

DANSER, v. n. mouvoir le corps en cadence et à pas mesurés ; —, v. a. é, ée, p.

DANSEUR, euse, s. qui danse.

DANSOMANE, s. et adj. 2 g. qui a la manie de la danse.

DANSOMANIE, s. f. passion, manie de la danse.

DARD, s. m. bâton ferré qu’on lance avec la main.

DARDER, v. a. é, ée, p. lancer un dard, blesser avec un dard.

DARIOLE, s. f. sorte de pâtisserie.

DARTRE, s. f. maladie de la peau.

DARTREUX, euse, adj. qui a des dartres.

DATE, s. f. époque, chiffre qui l’indique.

DATER, v. a. é, ée, p. mettre la date.

DATTE, s. f. fruit du dattier.

DATTIER, s. m. sorte de palmier.

DAUBE, s. f. sorte de ragoût de volaille.

DAUBER, v. a. é, ée, p. battre à coups de poing ; fig. railler.

DAUPHIN, s. m. poisson du genre de la baleine ; ancien nom du fils aîné des rois de France.

DAUPHINÉ, nom d’une ancienne province qui forme les dép. de l’Isère, de la Drôme et des Hautes-Alpes.

DAVANTAGE, adv. plus ; plus long-temps.

DAX, chef-lieu d’arr. du dép. des Landes.

DE, prép. servant à marquer différents rapports ; depuis, pendant, par, sur, etc.

, s. m. petit cylindre creux dont on se garnit le doigt en cousant ; petit morceau d’os ou d’ivoire à six faces dont chacune est marquée d’un certain nombre de points et qui sert à jouer.

DÉBÂCLAGE, s. m. travail de ceux qui débâclent.

DÉBÂCLE, s. f. rupture subite et écoulement des glaces d’une rivière qui était gelée.

DÉBÂCLEMENT, s. m. moment de la débâcle ; action de débâcler les vaisseaux.

DÉBÂCLER, v. a. é, ée, p. ouvrir, débarrasser un port ; —, v. n. se débâcler, en parlant de la rivière.

DÉBALLAGE, s. m. action de déballer.

DÉBALLER, v. a. é, ée, p. ouvrir un ballot.

DÉBANDADE, s. f. désordre, confusion ; à la —, loc. adv. confusément, sans ordre.

DÉBANDEMENT, s. m. action de débander des troupes, de se débander.

DÉBANDER, v. a. é, ée, p. détendre ; ôter une bande, un bandeau ; se —, v. pr. se détendre ; se répandre en désordre.

DÉBAPTISER, v. a. é, ée, p. changer de nom ; se faire —, renoncer au baptême.

DÉBARBOUILLER, v. a. é, ée, p. laver le visage d’une personne barbouillée ; se —, v. pr. se laver le visage.

DÉBARBOUILLEUR, euse, s. qui débarbouille.

DÉBARDAGE, s. m. action de débarder.

DÉBARDER, v. a. é, ée, p. décharger un bateau ; ôter le bois du taillis où il a été coupé.

DÉBARDEUR, s. m. qui décharge les bateaux.

DÉBARQUÉ, s. m. provincial, étranger nouvellement arrivé.

DÉBARQUEMENT, s. m. action de débarquer.

DÉBARQUER, v. a. é, ée, p. faire sortir d’un vaisseau ce qui y était embarqué ; —, v. n. sortir d’un vaisseau.

DÉBARQUER, s. m. au —, au moment du débarquement.

DÉBARRAS, s. m. délivrance de ce qui embarrasse.

DÉBARRASSEMENT, s. m. action de débarrasser.

DÉBARRASSER, v. a. é, ée, p. tirer d’embarras ; délivrer de ce qui embarrasse ; se —, v. pr. se délivrer de ce qui gêne.

DÉBARRER, v. a. é, ée, p. ôter la barre.

DÉBAT, s. m. différend, contestation.

DÉBÂTER, v. a. é, ée, p. ôter le bât d’une bête de somme.

DÉBATTABLE, adj. 2 g. sujet à être débattu.

DÉBATTRE, v. a. irr. (se conj. c. battre.) contester, discuter ; se —, v. pr. se démener, se tourmenter.

DÉBAUCHE, s. f. déréglement de mœurs ; excès dans le boire et le manger ; désordre.

DÉBAUCHÉ, ée, s. et adj. livré à la débauche.

DÉBAUCHER, v. a. é, ée, p. jeter dans la débauche ; corrompre la vertu, la fidélité de… ; détourner du travail, du devoir ; se —, v. pr. se jeter dans la débauche.

DÉBAUCHEUR, euse, s. qui débauche.

DÉBET, s. m. dû par arrêté de compte (pl. débets.).

DÉBILE, adj. 2 g. faible, affaibli, maladie.

DÉBILEMENT, adv. d’une manière débile.

DÉBILITATION, s. f. affaiblissement.

DÉBILITÉ, s. f. faiblesse.

DÉBILITER, v. a. é, ée, p. affaiblir.

DÉBILLER, v. a. (ll m.) é, ée, p. détacher les chevaux de trait.

DÉBIT, s. m. vente en détail, vente prompte et facile, exploitation du bois ; manière de parler plus ou moins facile.

DÉBITANT, e, s. marchand en détail.

DÉBITER, v. a. é, ée, p. vendre en détail ; exploiter les bois, la pierre ; répandre des nouvelles.

DÉBITEUR, trice, s. qui doit.

DÉBLAI, s. m. enlèvement de terres.

DÉBLATÉRATION, s. f. action de déblatérer.

DÉBLATÉRER, v. n. déclamer avec violence contre quelqu’un.

DÉBLAYER, v. a. é, ée, p. débarrasser.

DÉBLOQUER, v. a. é, ée, p. lever ou faire lever le blocus d’une ville.

DÉBOIRE, s. m. saveur désagréable ; chagrin, dégoût.

DÉBOÎTEMENT, s. m. dislocation des os.

DÉBOÎTER, v. a. é, ée, p. disloquer un os ; le faire sortir de sa place naturelle ; fig. disjoindre.

DÉBONDER, v. a. é, ée, p. ôter la bonde d’un tonneau, d’un étang, etc. —, v. n. sortir avec impétuosité.

DÉBONDONNER, v. a. é, ée, p. ôter le bondon.

DÉBONNAIRE, adj. 2 g. bon par faiblesse ; trop bon.

DÉBONNAIREMENT, adv. avec bonté, douceur.

DÉBORD, s. m. côté du pavé des routes.

DÉBORDÉ, ée, adj. déréglé, dissolu ; privé de bordure.

DÉBORDEMENT, s. m. action de sortir de ses bords, se dit d’une rivière ; dissolution, excès.

DÉBORDER, v. a. é, ée, p. ôter la bordure, le bord de quelque chose ; —, v. n. sortir hors du bord, se dit d’une rivière.

DÉBOTTER, v. a. é, ée, p. ôter les bottes ; se —, v. pro. ôter ses bottes.

DÉBOUCHÉ, s. m. moyen de se défaire des marchandises ; expédient pour se tirer d’affaire ; issue d’un défilé.

DÉBOUCHEMENT, s. m. action de déboucher.

DÉBOUCHER, v. a. é, ée, p. ôter ce qui bouche ; —, v. n. sortir d’un défilé.

DÉBOUCLER, v. a. é, ée, p. défaire les boucles.

DÉBOURBER, v. a. é, ée, p. ôter la bourbe.

DÉBOURRER, v. a. é, ée, p. ôter la bourre d’un fusil.

DÉBOURS, s. m. déboursé.

DÉBOURSÉ, s. m. argent déboursé pour quelqu’un.

DÉBOURSEMENT, s. m. action de débourser.

DÉBOURSER, v. a. é, ée, p. tirer de sa bourse pour payer.

DEBOUT, adv. sur pied.

DÉBOUTER, v. a. é, ée, p. déclarer déchu d’une demande en justice.

DÉBOUTONNER, v. a. é, ée, p. faire sortir les boutons des boutonnières.

DÉBRAILLER (se), v. pr. é, ée, p. se découvrir la poitrine avec indécence.

DÉBRIDER, v. a. é, ée, p. ôter la bride à un cheval ; sans —, loc. adv. sans interruption.

DÉBRIS, s. m. restes d’un vaisseau, d’un édifice, etc., après sa ruine ; restes d’un repas.

DÉBROUILLEMENT, s. m. action de débrouiller.

DÉBROUILLER, v. a. é, ée, p. démêler, remettre en ordre ; fig. éclaircir une affaire, une question, etc.

DÉBRUTIR, v. a. i, ie, p. dégrossir, commencer à polir une surface brute.

DÉBUCHER, v. n. sortir du bois, en parlant des bêtes fauves ; —, s. m. sortie du bois ; son du cor qui l’annonce.

DÉBUSQUEMENT, s. m. action de débusquer.

DÉBUSQUER, v. a. é, ée, p. chasser d’un poste avantageux.

DÉBUT, s. m. le premier coup au billard, à la boule, etc. fig. le commencement d’un discours ; les premiers actes, les premiers pas dans une carrière.

DÉBUTANT, e, s. qui débute.

DÉBUTER, v. a. é, ée, p. ôter la boule du but ; —, v. n. jouer la premier coup ; fig. commencer une entreprise, etc.

DÉCA, particule qui se joint aux termes de mesures nouvelles et signifie dix.

DEÇÀ, prép. de ce côté-ci ; au —', en arrière.

DÉCACHETER, v. a. é, ée, p. rompre le cachet, ouvrir ce qui est cacheté.

DÉCADE, s. f. espace de dix jours.

DÉCADENCE, s. f. disposition à la ruine, à la destruction.

DÉCAGONE, s. m. et adj. à dix angles et dix côtés.

DÉCAGRAMME, s. m. dix grammes.

DÉCAISSER, v. a. é, ée, p. tirer d’une caisse.

DÉCALITRE, s. m. dix litres (dix pintes et demie).

DÉCALOGUE, s. m. les dix commandements de Dieu.

DÉCALQUER, v. a. é, ée, p. tirer une contre-épreuve d’un dessin.

DÉCAMÈTRE, s. m. mesure de dix mètres (30 pieds, 9 pouces et quelques lignes).

DÉCAMPEMENT, s. m. levée d’un camp.

DÉCAMPER, v. n. lever le camp ; fig. s’enfuir.

DÉCANAL, e, adj. qui appartient au décanat.

DÉCANAT, s. m. dignité de doyen ; durée de cette dignité.

DÉCANTATION, s. f. action de décanter.

DÉCANTER, v. a. é, ée, p. transvaser doucement un liquide qui a fait un dépôt.

DÉCAPER, v. a. é, ée, p. enlever le vert-de-gris du cuivre ; dérouiller.

DÉCAPITATION, s. f. action de décapiter.

DÉCAPITER, v. a. é, ée, p. couper la tête.

DÉCARE, s. m. dix ares.

DÉCARRELER, v. a. é, ée, p. ôter les carreaux d’un plancher.

DÉCASTÈRE, s. m. dix stères ou cinq voies de bois.

DÉCATIR, v. a. i, ie, p. délustrer.

DÉCATISSAGE, s. m. opération pour délustrer ; son effet.

DÉCÉDER, v. n. mourir de mort naturelle.

DÉCÈLEMENT, s. m. action de déceler.

DÉCELER, v. a. é, ée, p. découvrir ce qui est caché.

DÉCEMBRE, s. m. dernier mois de l’année.

DÉCEMMENT, adv. d’une manière décente.

DÉCEMVIR, s. m. un des dix magistrats qui exercèrent l’autorité souveraine à Rome.

DÉCEMVIRAL, e, adj. qui appartient aux décemvirs.

DÉCEMVIRAT, s. m. dignité des décemvirs, durée de leur pouvoir.

DÉCENCE, s. f. bienséance, honnêteté extérieure.

DÉCENNAL, e, adj. qui dure dix ans, qui revient de dix ans en dix ans.

DÉCENT, e, adj. conforme à la décence.

DÉCEPTION, s. f. tromperie.

DÉCERNER, v. a. é, ée, p. ordonner par autorité, accorder en public.

DÉCÈS, s. m. mort naturelle d’une personne.

DÉCEVANT, e, adj. trompeur.

DÉCEVOIR, v. a. déçu, ue, p. tromper, séduire par des apparences.

DÉCHAÎNEMENT, s. m. emportement violent.

DÉCHAÎNER, v. a. é, ée, p. ôter de la chaîne ; fig. exciter, irriter contre quelqu’un.

DÉCHANTER, v. n. chanter mal ; fig. changer d’avis ; rabattre de ses prétentions.

DÉCHARGE, s. f. action de décharger une voiture, un bateau, etc. ; acte par lequel on acquitte quelqu’un d’une obligation ; coups simultanés d’armes à feu ; déposition en faveur d’un accusé ; lieu où l’on serre ce qui n’est pas d’usage habituel ; l’endroit par lequel s’écoule l’eau d’une fontaine, d’un canal, etc.

DÉCHARGEMENT, s. m. action de décharger.

DÉCHARGER, v. a. é, ée, p. ôter la charge ;  soulager en allégeant ; déclarer quitte d’une dette ; tirer une arme à feu ; déposer en faveur d’un accusé. se —, v. pr. se débarrasser.

DÉCHARGEUR, s. m. qui décharge.

DÉCHARNÉ, ée, adj. très-maigre ; sans chair.

DÉCHARNER, v. a. é, ée, p. ôter la chair des os ; amaigrir.

DÉCHASSER, v. a. é, ée, p. faire sortir de force une cheville ; faire un chassé à droite après en avoir fait un à gauche, t. de danse.

DÉCHAUMER, v. a. é, ée, p. labourer un chaume.

DÉCHAUSSEMENT, s. m. labour au pied des arbres.

DÉCHAUSSER, v. a. é, ée, p. ôter la chaussure ; dégarnir le pied, la base.

DÉCHÉANCE, s. f. perte d’un droit.

DÉCHET, s. m. diminution d’une chose en qualité, en quantité ou en valeur ; perte.

DÉCHEVELER, v. a. é, ée, p. mettre les cheveux en désordre.

DÉCHIFFRABLE, adj. 2 g. qu’on peut déchiffrer.

DÉCHIFFREMENT, s. m. action de déchiffrer, chose déchiffrée.

DÉCHIFFRER, v. a. é, ée, p. expliquer ce qui est écrit en chiffres ; lire une écriture difficile.

DÉCHIFFREUR, s. m. qui déchiffre.

DÉCHIQUETER, v. a. é, ée, p. découper en petits morceaux.

DÉCHIQUETURE, s. f. découpure.

DÉCHIRAGE, s. m. action de déchirer.

DÉCHIRANT, e, adj. qui déchire.

DÉCHIREMENT, s. m. action de déchirer ; fig. douleur vive.

DÉCHIRER, v. a. é, ée, p. rompre, mettre en pièces ; tourmenter, émouvoir fortement ; outrager par des médisances ; se —, s’arracher à coups d’ongles ; médire les uns des autres.

DÉCHIREUR, s. m. qui déchire les bateaux.

DÉCHIRURE, s. f. rupture faite en déchirant.

DÉCHOIR, v. n. irr. tomber dans un état inférieur à celui où l’on était. Indicat. prés. je déchois, etc., n. déchoyons, etc., ils déchoient ; (sans imparf.) p. déf. je déchus, etc., n. déchûmes, etc. ; fut. je décherrai, etc., nous décherrons, etc. ; cond. je décherrais, etc., n. décherrions, etc. ; impér. déchois, déchoyons, déchoyez ; subj. pr. q. je déchoie, etc., q. n. déchoyions, etc. ; imp. subj. q. je déchusse, etc. ; q. n. déchussions, etc. ; (sans part. pr.) p. p. déchu, ue.

DÉCI, particule qui se joint aux termes des nouvelles mesures et signifie la 10e partie.

DÉCIARE, s. m. mesure de superficie ; dixième partie de l’are (10 mètres carrés).

DÉCIDÉ, ée, adj. résolu, d’un caractère ferme.

DÉCIDÉMENT, adv. d’une manière décidée.

DÉCIDER, v. a. é, ée, p. résoudre une question, une difficulté ; déterminer quelqu’un ; —, v. n. ordonner, disposer.

DÉCIGRAMME, s. m. mesure de pesanteur ; dixième partie du gramme.

DÉCILITRE, s. m. mesure pour les liquides ; dixième partie du litre.

DÉCIMAL, e, adj. calcul qui procède par dixième.

DÉCIME, s. m. dixième partie du franc.

DÉCIMER, v. a. é, ée, p. punir de la mort un individu pris au sort sur chaque dizaine d’une masse réputée coupable.

DÉCIMÈTRE, s. m. mesure de longueur ; dixième partie du mètre.

DÉCIRER, v. a. é, ée, p. ôter la cire.

DÉCISIF, ive, adj. qui décide, qui détermine.

DÉCISION, s. f. action de décider ; résolution, jugement.

DÉCISIVEMENT, adv. d’une manière décisive.

DÉCISTÈRE, s. m. dixième partie du stère (mesure pour les solides).

DÉCLAMATEUR, s. m. qui déclame, qui exagère.

DÉCLAMATION, s. f. prononciation et action de celui qui déclame ; invective contre quelqu’un.

DÉCLAMATOIRE, adj. 2 g. qui ne renferme que des déclamations.

DÉCLAMER, v. a. é, ée, p. réciter à haute voix d’un ton oratoire ; —, v. n. invectiver.

DÉCLARATION, s. f. action de déclarer ; discours pour déclarer ; déposition, plainte, aveu.

DÉCLARER, v. a. é, ée, p. manifester ses intentions ; faire connaître sa volonté ; révéler ; se —, v. pr. s’expliquer.

DÉCLIN, s. m. état d’une chose qui décline ; décadence.

DÉCLINABLE, adj. 2 g. qui peut être décliné.

DÉCLINAISON, s. f. action, manière de décliner, t. de gram. ; mesure de la hauteur des astres.

DÉCLINATION, s. f. pente, éloignement.

DÉCLINATOIRE, s. m. acte par lequel on décline une juridiction.

DÉCLINER, v. n. déchoir ; pencher vers sa fin ; —, v. a., é, ée, p. — son nom, se faire connaître ; — une juridiction, ne pas la reconnaître.

DÉCLOUER, v. a. é, ée, p. ôter les clous.

DÉCOCHER, v. a. é, ée, p. lancer un trait avec l’arc.

DÉCOCTION, s. f. bouillon de plantes et de drogues.

DÉCOIFFER, v. a. é, ée, p. défaire la coiffure, déranger les cheveux.

DÉCOLLATION, s. f. action de couper le cou.

DÉCOLLEMENT, s. m. action de décoller ce qui est collé.

DÉCOLLER, v. a. é, ée, p. couper le cou ; détacher ce qui est collé.

DÉCOLLETER, v. a. é, ée, p. découvrir les épaules.

DÉCOLORER, v. a. é, ée, p. effacer la couleur ; se —, v. pr. perdre sa couleur, se ternir.

DÉCOMBRER, v. a. é, ée, p. ôter les décombres.

DÉCOMBRES, s. m. pl. plâtras, débris d’une démolition.

DÉCOMMANDER, v. a. é, ée, p. contremander une chose.

DÉCOMPOSER, v. a. é, ée, p. séparer les parties qui composent un corps ; analyser.

DÉCOMPOSITION, s. f. action de décomposer ; état d’un corps décomposé.

DÉCOMPTE, s. m. déduction sur ce qui reste à payer ; erreur dans un calcul.

DÉCOMPTER, v. a. é, ée, p. faire un décompte ; —, v. n. rabattre de l’opinion qu’on avait de quelqu’un.

DÉCONCERTER, v. a. é, ée, p. troubler, interdire ; faire perdre contenance à quelqu’un ; rompre les mesures prises.

DÉCONFIRE, v. a. irr. (se conj. c. confire.) mettre en déroute ; réduire quelqu’un à ne savoir plus que dire.

DÉCONFITURE, s. f. déroute générale ; banqueroute.

DÉCONFORTER, v. a. é, ée, p. décourager ; se —, v. pr. se décourager.

DÉCONSEILLER, v. a. é, ée, p. détourner de quelque projet.

DÉCONSIDÉRATION, s. f. perte de la considération ; défaveur.

DÉCONSIDÉRER, v. a. é, ée, p. ôter la considération, l’estime.

DÉCONTENANCER, v. a. é, ée, p. faire perdre contenance.

DÉCONVENUE, s. f. malheur, mauvais succès.

DÉCOR, s. m. ce qui sert à décorer ; ensemble des décorations d’un théâtre.

DÉCORATEUR, s. m. artiste qui fait des décorations de théâtre.

DÉCORATION, s. f. embellissement, ornement ; marque de dignité, d’honneur.

DÉCORDER, v. a. é, ée, p. défaire une corde.

DÉCORER, v. a. é, ée, p. orner ; donner à quelqu’un une marque de dignité.

DÉCORUM, s. m. bienséance.

DÉCOUCHER, v. n. coucher hors de chez soi, de son lit ; —, v. a. faire quitter le lit.

DÉCOUDRE, v. a. irr. (se conj. c. coudre), défaire ce qui est cousu ; en —, v. n. en venir aux mains ; se —, v. pr. se dit des coutures qui se défont.

DÉCOULANT, e, adj. qui découle.

DÉCOULEMENT, s. m. mouvement lent de ce qui découle.

DÉCOULER, v. n. tomber goutte à goutte ; fig. émaner.

DÉCOUPER, v. a. é, ée, p. couper par morceaux ; — une image, la séparer du fond.

DÉCOUPEUR, euse, s. qui travaille en découpure.

DÉCOUPLÉ, ée, adj. de belle taille.

DÉCOUPOIR, s. m. ciseaux pour découper.

DÉCOUPURE, s. f. taillade faite pour ornement ; l’objet découpé ; action de découper.

DÉCOURAGEANT, e, adj. qui décourage.

DÉCOURAGEMENT, s. m. abattement de cœur.

DÉCOURAGER, v. a. é, ée, p. abattre le courage ; faire perdre la volonté ; se —, v. pr. perdre courage.

DÉCOURS, s. m. déclin ; décroissement.

DÉCOUSURE, s. f. couture défaite ; chose dépourvue de liaison.

DÉCOUVERT, e, adj. qui n’est pas couvert ; ce qu’on a inventé ; à —, loc. adv. sans être couvert.

DÉCOUVERTE, s. f. action de découvrir ; chose découverte à force de recherches ; invention.

DÉCOUVRIR, v. a. irr. (se conj. c. couvrir.) ôter ce qui couvre ; parvenir à trouver ; faire connaître ce qui était ignoré ; apercevoir de loin ; se —, v. pr. ôter ce dont on est couvert.

DÉCRASSER, v. a. é, ée, p. ôter la crasse.

DÉCRÉDITER, v. a. é, ée, p. faire perdre le crédit, la considération ; se —, v. pr. perdre son crédit.

DÉCRÉPIT, e, adj. vieux et cassé.

DÉCRÉPITUDE, s. f. vieillesse extrême, infirmité.

DÉCRET, s. m. ordonnance, jugement, loi.

DÉCRÉTALE, s. f. épître réglementaire des anciens papes.

DÉCRÉTER, v. a. é, ée, p. rendre un décret ; ordonner par un décret ; —, v. n. faire un décret.

DÉCRI, s. m. perte de crédit, de réputation, de valeur pécuniaire.

DÉCRIER, v. a. é, ée, p. attaquer la réputation, décréditer.

DÉCRIRE, v. a. irr. (se conj. c. écrire.) dépeindre par le discours.

DÉCROCHEMENT, s. m. action de décrocher.

DÉCROCHER, v. a. é, ée, p. détacher ce qui est accroché.

DÉCROCHOIR, s. m. instrument pour décrocher.

DÉCROISSEMENT, s. m. diminution.

DÉCROÎTRE, v. n. irr. (se conj. c. croître.) diminuer.

DÉCROTTER, v. a. é, ée, p. ôter la crotte.

DÉCROTTEUR, s. m. qui décrotte.

DÉCROTTOIR, s. m. lame de fer posée près d’une porte pour y décrotter ses souliers, etc.

DÉCROTTOIRE, s. f. brosse pour décrotter.

DÉCRUER, v. a. é, ée, p. lessiver du fil cru avant de le teindre.

DÉCUPLE, s. m. dix fois autant ; —, adj. 2 g. dix fois plus grand.

DÉCUPLER, v. a. é, ée, p. rendre dix fois plus grand.

DÉCURIE, s. f. troupe de dix soldats chez les Romains.

DÉCURION, s. m. chef d’une décurie.

DÉDAIGNER, v. a. é, ée, p. mépriser ; négliger une chose comme au-dessous de soi.

DÉDAIGNEUSEMENT, adv. avec dédain.

DÉDAIGNEUX, euse, adj. qui a du dédain.

DÉDAIN, s. m. démonstration de mépris.

DÉDALE, s. m. labyrinthe ; fig. choses embrouillées.

DEDANS, s. m. la partie intérieure d’une chose ; —, prép. dans ; —, adv. de lieu, dans l’intérieur.

DÉDICACE, s. f. consécration d’un monument ; hommage fait par écrit d’un ouvrage, etc.

DÉDICATOIRE, adj. 2 g. épître —, par laquelle on dédie.

DÉDIER, v. a. é, ée, p. consacrer ; adresser par une dédicace.

DÉDIRE, v. a. irr. (se conj. c. dire, excepté la seconde personne du pl. du présent de l’ind. et de l’impér., où il fait dédisez.) désavouer ce qu’une personne a fait ou dit pour nous ; se —, v. pr. se rétracter ; ne pas tenir sa parole.

DÉDIT, s. m. révocation d’une parole donnée ; peine du dédit.

DÉDOMMAGEMENT, s. m. réparation de dommage, compensation.

DÉDOMMAGER, v. a. é, ée, p. réparer un dommage, indemniser.

DÉDORER, v. a. é, ée, p. ôter la dorure.

DÉDOUBLEMENT, s. m. action de dédoubler.

DÉDOUBLER, v. a. é, ée, p. ôter la doublure ; séparer ce qui est double.

DÉDUCTION, s. f. soustraction, rabais.

DÉDUIRE, v. a. irr. (se conj. c. conduire.) rabattre d’une somme ; énumérer ; tirer une conséquence.

DÉESSE, s. f. divinité féminine.

DÉFÂCHER, se —, v. pr. s’apaiser après s’être fâché.

DÉFAILLANCE, s. f. état de faiblesse, évanouissement.

DÉFAILLANT, e, adj. qui périt de faiblesse ; qui s’éteint.

DÉFAILLIR, v. n. irr. et défect. (ll mouillés.) Il n’est usité qu’au plur. du pr. de l’indic. n. défaillons, v. défaillez, ils défaillent ; à l’imp., je défaillais ; au passé, je défaillis, j’ai défailli ; et à l’inf. défaillir. Manquer, tomber en faiblesse.

DÉFAIRE, v. a. irr. (se conj. c. faire.) détruire ce qui est fait ; mettre en déroute ; débarrasser ; se —, se débarrasser.

DÉFAITE, s. f. déroute d’une armée ; débit facile ; mauvaise excuse.

DÉFALCATION, s. f. déduction, retranchement.

DÉFALQUER, v. a. é, ée, p. déduire, rabattre d’une somme.

DÉFAUT, s. m. imperfection ; manque, absence.

DÉFAVEUR, s. f. cessation de faveur.

DÉFAVORABLE, adj. 2 g. qui est préjudiciable.

DÉFECTIF, ive, adj. se dit des verbes qui n’ont pas tous leurs temps, toutes leurs personnes.

DÉFECTION, s. f. désertion, abandonnement d’un parti.

DÉFECTUEUSEMENT, adv. d’une manière défectueuse.

DÉFECTUEUX, euse, adj. qui a des défauts ; qui manque des formes requises.

DÉFECTUOSITÉ, s. f. imperfection d’une chose.

DÉFENDABLE, adj. 2 g. qu’on peut défendre.

DÉFENDEUR, deresse, s. qui se défend en justice.

DÉFENDRE, v. a. (se conj. c. rendre.) donner secours, protection ; garantir ; prohiber, interdire ; enjoindre de ne pas faire ; se —, v. pr. repousser la force par la force ; s’excuser.

DÉFENSE, s. f. protection, soutien ; apologie, justification ; action de se défendre soi-même ; ordre de ne pas faire, de ne pas dire ; réponse en justice ; résistance contre l’attaque ; —, pl. dents extérieures du sanglier.

DÉFENSEUR, s. m. qui défend, protége, soutient.

DÉFENSIF, ive, adj. fait pour défendre ; être sur la —, ne faire que se défendre.

DÉFÉRENCE, s. f. condescendance, égard, respect.

DÉFÉRER, v. a. é, ée, p. donner, décerner ; dénoncer en justice ; —, v. n. condescendre ; céder par égard.

DÉFERRER, v. a. é, ée, p. ôter les fers d’un cheval ; se —, v. pr. perdre son fer, en parlant d’un cheval ; fig. se déconcerter.

DÉFEUILLER, v. a. é, ée, p. ôter les feuilles.

DÉFI, s. m. provocation ; appel à un combat singulier.

DÉFIANCE, s. f. soupçon ; manque de confiance.

DÉFIANT, e, adj. soupçonneux ; qui craint d’être trompé.

DÉFICIT, s. m. inv. ce qui manque.

DÉFIER, v. a. é, ée, p. provoquer, braver ; faire un défi ; se —, v. pro. avoir de la défiance ; suspecter ; prévoir.

DÉFIGURER, v. a. é, ée, p. rendre difforme ;  changer, gâter la forme.

DÉFILÉ, s. m. passage étroit ; fig. situation embarrassante.

DÉFILER, v. a. é, ée, p. ôter le fil, le cordon passé dans quelque chose ; —, v. n. aller à la file ; se —, v. pr. se découdre.

DÉFINIR, v. a. i, ie, p. expliquer clairement la nature d’une chose ; faire connaître, dépeindre, développer.

DÉFINITIF, ive, adj. qui décide ; en définitive, enfin.

DÉFINITION, s. f. explication, détail précis et clair de la nature d’une chose, etc.

DÉFINITIVEMENT, adv. enfin ; en jugement définitif.

DÉFLEURIR, v. a. i, ie, p. ôter la fleur, le velouté ; —, v. n. perdre sa fleur.

DÉFONCEMENT, s. m. action de défoncer.

DÉFONCER, v. a. é, ée, p. ôter le fond ; fouiller un terrain ; se —, v. pro. perdre son fond.

DÉFORMATION, s. f. altération de la forme.

DÉFORMER, v. a. é, ée, p. gâter la forme d’une chose.

DÉFOURNER, v. a. é, ée, p. ôter du four.

DÉFRAYER, v. a. (se conj. c. payer.) payer la dépense ; dédommager d’une perte.

DÉFRICHEMENT, s. m. action de défricher ; terrain défriché.

DÉFRICHER, v. a. é, ée, p. cultiver un terrain inculte.

DÉFRICHEUR, s. m. qui défriche.

DÉFRISER, v. a. é, ée, p. défaire la frisure.

DÉFRONCER, v. a. é, ée, p. défaire les plis qui froncent.

DÉFROQUE, s. f. dépouille d’un moine ; effets dont on profite.

DÉFROQUER, v. a. é, ée, p. quitter le froc.

DÉFUNT, e, adj. qui est mort.

DÉGAGÉ, ée, adj. libre.

DÉGAGEMENT, s. m. action de dégager ; issue dérobée.

DÉGAGER, v. a. é, ée, p. retirer ce qui est engagé ; débarrasser ; délivrer.

DÉGAÎNE, s. f. démarche, tournure, façon maussade.

DÉGAÎNER, v. a. é, ée, p. tirer de la gaîne ; —, v. n. tirer l’épée.

DÉGANTER, v. a. é, ée, p. ôter les gants ; se —, v. pr. ôter ses gants.

DÉGARNIR, v. a. i, ie, p. ôter ce qui garnit, ce qui meuble ; se —, v. pr. se vêtir plus légèrement ; perdre sa garniture.

DÉGÂT, s. m. ravage, ruine ; destruction violente ; désordre.

DÉGAUCHIR, v. a. i, ie, p. redresser ; rendre moins gauche.

DÉGAUCHISSEMENT, s. m. action de dégauchir.

DÉGEL, s. m. fonte de la glace et de la neige.

DÉGELER, v. a. é, ée, p. fondre la glace, la neige ; —, v. n. cesser d’être gelé.

DÉGÉNÉRATION, s. f. dépérissement ; état de ce qui dégénère.

DÉGÉNÉRER, v. n. é, ée, p. s’abâtardir ; perdre de ses qualités primitives.

DÉGINGANDÉ, ée, adj. disloqué ; sans contenance.

DÉGLUTITION, s. f. action d’avaler.

DÉGOISER, v. a. et v. n. chanter (se dit des oiseaux) ; parler indiscrètement.

DÉGONDER, v. a. é, ée, p. ôter une porte de dessus ses gonds.

DÉGONFLER, v. a. é, ée, p. faire cesser le gonflement.

DÉGORGEMENT, s. m. action de dégorger ; débordement.

DÉGORGER, v. a. é, ée, p. déboucher, débarrasser un passage ; —, v. n. se déboucher, se déborder ; se —, v. pr. s’écouler.

DÉGOTER, v. a. é, ée, p. déplacer quelqu’un ; l’emporter sur lui.

DÉGOURDIR, v. a. i, ie, p. réchauffer ; façonner ; ôter l’engourdissement.

DÉGOURDISSEMENT, s. m. cessation d’engourdissement.

DÉGOÛT, s. m. manque de goût, d’appétit ; fig. aversion, répugnance, déplaisir, chagrin.

DÉGOÛTANT, e, adj. qui dégoûte.

DÉGOÛTÉ, ée, adj. difficile, délicat.

DÉGOÛTER, v. a. é, ée, p. ôter le goût, l’appétit ; fig. donner du dégoût ; se —, v. pr. prendre du dégoût.

DÉGOUTTANT, e, adj. qui coule goutte à goutte.

DÉGOUTTEMENT, s. m. ce qui tombe goutte à goutte.

DÉGOUTTER, v. n. couler goutte à goutte.

DÉGRADATION, s. f. action de dégrader ; dégâts ; dépérissement ; avilissement.

DÉGRADER, v. a. é, ée, p. démettre d’un grade avec ignominie ; déshonorer, avilir ; causer du dégât.

DÉGRAFER, v. a. é, ée, p. détacher une agrafe.

DÉGRAISSAGE, s. m. action de dégraisser la laine, etc.

DÉGRAISSER, v. a. é, ée, p. ôter la graisse, les taches de graisse.

DÉGRAISSEUR, s. m. qui dégraisse.

DÉGRAISSOIR, s. m. instrument pour dégraisser.

DÉGRAS, s. m. huile de poisson qui a servi aux chamoiseurs.

DÉGRAVOÎMENT, s. m. effet de l’eau qui dégrade un mur, etc.

DÉGRAVOYER, v. a. é, ée, p. déchausser, dégrader un mur, etc., en ôtant le gravois.

DEGRÉ, s. m. escalier, marche d’un escalier ; portion d’un cercle ; grade, moyen d’élévation ; fig. proximité en parenté.

DÉGRÉER, v. a. é, ée, p. ôter les agrès (en parlant d’un vaisseau).

DÉGRÈVEMENT, s. m. action de dégréver.

DÉGRÉVER, v. a. é, ée, p. exempter de payer partie d’un impôt.

DÉGRINGOLADE, s. f. chute rapide.

DÉGRINGOLER, v. a. é, ée, p. descendre trop vite.

DÉGRISER, v. a. é, ée, p. faire passer l’ivresse ; fig. faire cesser l’étonnement, l’illusion.

DÉGROSSIR, v. a. i, ie, p. ôter le plus gros ; fig. débrouiller, éclaircir.

DÉGUENILLÉ, ée, adj. personne dont les habits sont en lambeaux.

DÉGUERPIR, v. n. i, ie, p. abandonner un lieu par force, par crainte.

DÉGUERPISSEMENT, s. m. action de déguerpir.

DÉGUIGNONNER, v. a. é, ée, p. ôter le guignon, le malheur.

DÉGUISEMENT, s. m. état d’une personne déguisée ; fig. dissimulation.

DÉGUISER, v. a. é, ée, p. rendre méconnaissable ; cacher sous des formes trompeuses ; se —, v. pr. feindre, se cacher.

DÉGUSTATEUR, s. m. qui vérifie la qualité des boissons.

DÉGUSTATION, s. f. action de déguster.

DÉGUSTER, v. a. é, ée, p. goûter une boisson pour connaître sa qualité.

DÉHÂLER, v. a. é, ée, p. ôter l’impression du hâle sur la peau.

DÉHANCHÉ, ée, adj. qui a les hanches disloquées.

DÉHARNACHEMENT, s. m. action de déharnacher.

DÉHARNACHER, v. a. é, ée, p. ôter les harnais.

DÉHONTÉ, ée, adj. insensible à la honte ; effronté.

DEHORS, s. m. la partie extérieure ; apparence ; —, adv. de lieu, hors de.

DÉIFICATION, s. f. action de déifier.

DÉIFIER, v. a. é, ée, p. mettre au rang des dieux.

DÉISME, s. m. système du déiste.

DÉISTE, s. et adj. 2 g. qui reconnaît un Dieu et rejette le culte et la révélation.

DÉITÉ, s. f. divinité.

DÉJÀ, adv. de temps, dès cette heure.

DÉJECTION, s. f. évacuation d’excréments.

DÉJETER (se), v. pr. é, ée, p. se dit du bois qui se courbe.

DÉJEUNÉ ou DÉJEUNER, s. m. repas du matin.

DÉJEUNER, v. n. faire le repas du matin.

DÉJOINDRE, v. a. irr. (se conj. c. joindre.) séparer ce qui était joint.

DÉJOUER, v. a. é, ée, p. faire échouer un projet, des prétentions, des intrigues.

DÉJUCHER, v. a. é, ée, p. faire descendre les poules du juchoir ; —, v. n. se dit des poules qui quittent le perchoir.

DE-LÀ, adv. de ce lieu ; de cela ; delà, prép. de l’autre côté de ; opposé à deçà.

DÉLABREMENT, s. m. état d’une chose délabrée.

DÉLABRER, v. a. é, ée, p. déchirer, mettre en lambeaux, en désordre.

DÉLACER, v. a. é, ée, p. défaire, ôter un lacet.

DÉLAI, s. m. retardement, remise.

DÉLAISSEMENT, s. m. manque de secours ; abandon.

DÉLAISSER, v. a. é, ée, p. laisser sans secours, abandonner.

DÉLASSEMENT, s. m. repos.

DÉLASSER, v. a. é, ée, p. ôter la lassitude ; récréer ; se —, v. pr. prendre du repos.

DÉLATEUR, trice, s. dénonciateur.

DÉLATION, s. f. dénonciation.

DÉLAYANT, s. m. et adj. remède qui délaye les humeurs.

DÉLAYEMMENT, s. m. action de délayer.

DÉLAYER, v. a. é, ée, p. détremper avec un liquide.

DÉLÉBILE, adj. 2 g. qui peut être effacé.

DÉLECTABLE, adj. 2 g. très-agréable ; qui plaît.

DÉLECTATION, s. f. plaisir savouré avec réflexion.

DÉLECTER, v. a. é, ée, p. réjouir ; se —, v. pr. prendre plaisir à…

DÉLÉGATAIRE, s. m. celui qui a une délégation.

DÉLÉGATION, s. f. commission pour agir au nom d’un autre.

DÉLÉGUÉ, s. m. député, porteur d’une délégation.

DÉLÉGUER, v. a. é, ée, p. députer, envoyer quelqu’un avec une délégation.

DÉLESTER, v. a. é, ée, p. ôter le lest.

DÉLÉTÈRE, adj. 2 g. qui cause la mort.

DÉLIBÉRANT, e, adj. qui délibère.

DÉLIBÉRATIF, ive, adj. genre délibératif, qui persuade ou dissuade ; voix délibérative, droit de suffrage.

DÉLIBÉRATION, s. f. discussion entre plusieurs personnes pour prendre une résolution.

DÉLIBÉRÉ, s. m. résultat d’une délibération ; —, ée, adj. résolu ; de propos —, à dessein.

DÉLIBÉRÉMENT, adv. hardiment, résolûment.

DÉLIBÉRER, v. n. examiner, mettre en délibération ; résoudre.

DÉLICAT, e, adj. agréable au goût ; exquis ; sensible ; difficile à contenter ; aisé à blesser ; prompt à s’alarmer ; susceptible ; faible ; fin, délié ; fig. qui juge finement des choses.

DÉLICATEMENT, adv. avec délicatesse.

DÉLICATESSE, s. f. qualité d’une chose ou d’une personne délicate ; légèreté, adresse, finesse de tact ; susceptibilité.

DÉLICE, s. (m. au sing. et f. au pl.) plaisir, volupté.

DÉLICIEUSEMENT, adv. avec délices.

DÉLICIEUX, euse, adj. extrêmement agréable.

DÉLICOTER (se), v. pr. défaire son licou.

DÉLIÉ, adj. mince, menu ; fig. subtil, pénétrant.

DÉLIER, v. a. é, ée, p. défaire ce qui lie ; fig. absoudre ; dégager d’un serment.

DÉLIMITATION, s. f. action de délimiter.

DÉLIMITER, v. a. é, ée, p. marquer les limites.

DÉLINÉATION, s. f. représentation avec des lignes ; dessin au trait.

DÉLINQUANT, s. m. coupable d’un délit.

DÉLIRANT, e, adj. qui a le délire.

DÉLIRE, s. m. égarement d’esprit.

DÉLIRER, v. n. être en délire.

DÉLIT, s. m. contravention aux lois.

DÉLIVRANCE, s. f. action de mettre en liberté ; affranchissement.

DÉLIVRER, v. a. é, ée, p. mettre quelqu’un en liberté ; livrer de la marchandise.

DÉLOGEMENT, s. m. action de déloger.

DÉLOGER, v. a. é, ée, p. faire quitter un logement ; chasser d’un poste ; —, v. n. déménager.

DÉLOYAL, e, adj. perfide, sans loyauté.

DÉLOYALEMENT, adv. d’une manière déloyale.

DÉLOYAUTÉ, s. f. infidélité, perfidie.

DÉLUGE, s. m. débordement universel des eaux ; grande inondation.

DÉLUSTRER, v. a. é, ée, p. ôter le lustre du drap.

DÉMAGOGIE, s. f. domination du peuple.

DÉMAGOGUE, s. m. chef ou membre d’une faction populaire.

DÉMAIGRIR, v. n. devenir moins maigre.

DÉMAIGRISSEMENT, s. m. action de démaigrir.

DÉMAILLOTTER, v. a. é, ée, p. ôter un enfant du maillot.

DEMAIN, adv. de temps, le jour qui doit suivre celui où l’on est.

DÉMANCHER, v. a. é, ée, p. ôter le manche d’un outil ; se —, v. pro. se donner beaucoup de peine pour obtenir quelque chose.

DEMANDE, s. f. action de demander ; chose demandée.

DEMANDER, v. a. é, ée, p. prier quelqu’un d’accorder quelque chose ; solliciter, interroger.

DEMANDEUR, euse, s. qui demande, qui importune en demandant.

DÉMANGEAISON, s. f. picotement entre cuir et chair ; fig. envie.

DÉMANGER, v. n. et impers. éprouver une démangeaison.

DÉMANTÈLEMENT, s. m. action de démanteler ; état d’une ville démantelée.

DÉMANTELER, v. a. é, ée, p. abattre les fortifications d’une ville.

DÉMANTIBULER, v. a. é, ée, p. rompre, briser.

DÉMARCATION, s. f. ligne qui marque les limites, qui sépare.

DÉMARCHE, s. f. façon de marcher ; fig. manière d’agir, procédé.

DÉMARQUER, v. a. é, ée, p. ôter la marque.

DÉMARRAGE, s. m. action d’ôter, de rompre des amarres.

DÉMARRER, v. a. é, ée, p. détacher, quitter l’ancre ; fig. changer de place.

DÉMASQUER, v. a. é, ée, p. ôter le masque à quelqu’un ; se —, v. pro. découvrir ses propres défauts.

DÉMASTIQUER, v. a. é, ée, p. ôter le mastic.

DÉMÂTAGE, s. m. action de perdre ses mâts.

DÉMÂTER, v. a. é, ée, p. abattre ou rompre les mâts.

DÉMÊLÉ, s. m. querelle, contestation.

DÉMÊLER, v. a. é, ée, p. séparer ce qui est mêlé ; débrouiller, éclaircir ; se —, v. pr. se débrouiller.

DÉMÊLOIR, s. m. peigne à démêler les cheveux.

DÉMEMBREMENT, s. m. division, partage.

DÉMEMBRER, v. a. é, ée, p. séparer, arracher des membres d’un corps ; fig. diviser.

DÉMÉNAGEMENT, s. m. transport de meubles d’un lieu à un autre.

DÉMÉNAGER, v. a. é, ée, p. transporter des meubles d’un lieu dans un autre ; —, v. n. changer de logement.

DÉMENCE, s. f. folle, aliénation d’esprit.

DÉMENER (se), v. pr. s’agiter, se remuer.

DÉMENTI, s. m. action de nier ce qui a été dit par quelqu’un.

DÉMENTIR, v. a. irr. (se conj. c. mentir.) dire à quelqu’un qu’une chose qu’il a dite n’est pas vraie ; se —, v. pr. se dédire.

DÉMÉRITE, s. m. ce qui attire l’improbation, fait perdre l’estime.

DÉMÉRITER, v. n. agir de manière à perdre l’estime d’autrui.

DÉMESURÉ, ée, adj. excessif, extrême.

DÉMESURÉMENT, adv. avec excès.

DÉMETTRE, v. a. irr. (se conj. c. mettre.) disloquer, ôter un os de sa place ; se —, v. pr. abandonner un emploi.

DÉMEUBLEMENT, s. m. action de démeubler.

DÉMEUBLER, v. a. é, ée, p. dégarnir de meubles.

DEMEURANT, s. m. le reste ; —, adj. qui demeure ; au —, adv. au reste.

DEMEURE, s. f. habitation ; lieu que l’on habite.

DEMEURER, v. n. faire sa demeure ; rester ; s’arrêter.

DEMI, e, adj. sing. la moitié d’un tout ; à demi, adv. à moitié.

DEMI-CERCLE, s. m. instrument de mathématiques, moitié du cercle.

DEMI-FORTUNE, s. f. carrosse à quatre roues, attelé d’un seul cheval.

DEMI-SAVANT, s. m. qui ne sait qu’à demi.

DEMI-SAVOIR, s. m. science superficielle.

DEMI-SCIENCE, s. f. science incomplète.

DEMI-SETIER, s. m. mesure de liquides ; quart de pinte.

DEMI-SOLDE, s. f. moitié de la solde.

DÉMIS, e, adj. disloqué.

DÉMISSION, s. f. acte par lequel on se démet d’une charge.

DÉMISSIONNAIRE, adj. 2 g. qui se démet d’un emploi ; —, s. celui en faveur de qui on se démet.

DÉMOCRATE, s. m. partisan de la démocratie.

DÉMOCRATIE, s. f. souveraineté du peuple.

DEMOISELLE, s. f. fille bien élevée, non mariée ; instrument pour enfoncer les pavés ; insecte du genre des mouches.

DÉMOLIR, v. a. i, ie, p. (se conj. c. finir.) détruire, abattre.

DÉMOLITION, s. f. action de démolir ; décombres.

DÉMON, s. m. diable, esprit infernal.

DÉMONÉTISATION, s. f. action de démonétiser ; son effet.

DÉMONÉTISER, v. a. é, ée, p. retirer de la circulation des espèces monnoyées, ou un papier monnaie.

DÉMONIAQUE, adj. et s. 2 g. possédé du démon, emporté, colère.

DÉMONSTRATEUR, s. m. celui qui démontre.

DÉMONSTRATIF, ive, adj. qui démontre ; qui fait des démonstrations.

DÉMONSTRATION, s. f. preuve évidente ; marque, témoignage extérieur.

DÉMONSTRATIVEMENT, adv. d’une manière évidente.

DÉMONTER, v. a. é, ée, p. ôter la monture ; désassembler les parties d’un tout ; mettre en désordre ; déconcerter ; ôter le commandement à un capitaine de navire.

DÉMONTRABLE, adj. 2 g. qui peut être démontré.

DÉMONTRER, v. a. é, ée, p. prouver d’une manière évidente ; témoigner par des marques extérieures.

DÉMORALISATION, s. f. action de démoraliser ; effet qui en résulte.

DÉMORALISER, v. a. é, ée, p. corrompre les mœurs ; rendre immoral.

DÉMORDRE, v. n. lâcher ce qu’on tient avec les dents ; fig. se départir de…

DÉMUNIR, v. a. i, ie, p. ôter les munitions ; se —, v. pr. se priver en donnant.

DÉMURER, v. a. é, ée, p. ouvrir ce qui était muré.

DÉNAIRE, adj. 2 g. qui a rapport au nombre dix.

DÉNANTIR (se), v. pr. i, ie, p. abandonner un nantissement ; se dépouiller de ce qu’on a.

DÉNATIONALISER, v. a. é, ée, p. faire perdre la nationalité.

DÉNATTER, v. a. é, ée, p. défaire une natte.

DÉNATURÉ, ée, adj. contraire à la nature.

DÉNATURER, v. a. é, ée, p. changer la nature d’une chose, l’acception d’un mot.

DENDROMÈTRE, s. m. instrument pour mesurer la hauteur et le volume des arbres.

DÉNÉGATION, s. f. action de nier.

DÉNI, s. m. refus d’une chose due.

DÉNIAISEMENT, s. m. action de déniaiser.

DÉNIAISER, v. a. é, ée, p. rendre quelqu’un moins niais.

DÉNICHER, v. a. é, ée, p. ôter du nid ; découvrir avec difficulté ; —, v. n. s’enfouir, s’évader.

DÉNICHEUR, s. m. qui déniche.

DÉNIER, s. m. ancienne monnaie de cuivre (12e d’un sou) ; — à Dieu, arrhes d’un marché.

DÉNIER, v. a. é, ée, p. nier ; refuser.

DÉNIGRANT, e, adj. qui dénigre.

DÉNIGREMENT, s. m. action de dénigrer.

DÉNIGRER, v. a. é, ée, p. noircir la réputation de quelqu’un ; rabaisser le prix d’une chose.

DÉNIGREUR, s. m. qui dénigre.

DENIS (St.-), chef-lieu d’arr. du dép. de la Seine.

DÉNOMBREMENT, s. m. compte détaillé, énumération.

DÉNOMBRER, v. a. é, ée, p. faire un dénombrement.

DÉNOMINATEUR, s. m. terme d’arithmétique : celui des deux termes d’une fraction qui marque en combien de parties l’entier est divisé.

DÉNOMINATIF, ive, adj. qui dénomme.

DÉNOMINATION, s. f. désignation par un nom.

DÉNOMMER, v. a. é, ée, p. désigner par un nom.

DÉNONCER, v. a. é, ée, p. déclarer, faire connaître, publier.

DÉNONCIATEUR, s. m. qui dénonce, qui accuse.

DÉNONCIATION, s. f. délation ; accusation en justice ; déclaration publique.

DÉNOTER, v. a. é, ée, p. désigner, indiquer.

DÉNOÛMENT, s. m. solution, conclusion.

DÉNOUER, v. a. é, ée, p. défaire un nœud ; démêler une affaire.

DENRÉE, s. f. ce qui se vend pour la nourriture.

DENSE, adj. 2 g. épais, compacte.

DENSITÉ, s. f. qualité de ce qui est dense.

DENT, s. f. petit os de la mâchoire qui sert à broyer les aliments, à mordre, etc. ; brèche au tranchant d’une lame.

DENTAIRE, adj. 2 g. qui a rapport aux dents.

DENTALE, adj. f. consonne —, qui se prononce à l’aide des dents.

DENTÉ, ée, adj. qui a des dents.

DENTELÉ, ée, adj. garni de dents.

DENTELER, v. a. é, ée, p. faire des entailles en forme de dents.

DENTELLE, s. f. ouvrage à jour, de fil, de soie, etc., fait avec des fuseaux.

DENTELLIER, ière, s. fabricant, marchand de dentelles.

DENTELURE, s. f. ouvrage découpé en forme de dents.

DENTIER, s. m. rang de dents artificielles.

DENTIFRICE, adj. et s. 2 g. pour nettoyer les dents.

DENTISTE, s. m. qui soigne et arrache les dents.

DENTITION, s. f. sortie naturelle des dents.

DENTURE, s. f. ordre des dents.

DÉNÛMENT, s. m. dépouillement, privation.

DÉNUÉ, ée, adj. dépourvu ; sans ressource.

DÉNUER, v. a. et pr. é, ée, p. priver ou se priver des choses nécessaires.

DÉPAQUETER, v. a. é, ée, p. défaire un paquet.

DÉPAREILLER, v. a. é, ée, p. (ll m.) séparer des choses pareilles ; lier les voiles d’un vaisseau.

DÉPARER, v. a. é, ée, p. ôter ce qui pare.

DÉPARIER, v. a. é, ée, p. (se conj. c. prier) ôter l’une des deux choses qui font la paire.

DÉPARLER, v. n. cesser de parler.

DÉPART, s. m. action de partir.

DÉPARTEMENT, s. m. branche d’administration ; division administrative de la France ; hôtel où réside le préfet.

DÉPARTEMENTAL, e, adj. qui a rapport au département.

DÉPARTIR, v. a. i, ie, p. partager, accorder, distribuer ; se —, v. pr. se désister.

DÉPASSER, v. a. é, ée, p. retirer ce qui est passé dans un anneau, etc. ; passer outre ; devancer quelqu’un.

DÉPAVER, v. a. é, ée, p. ôter le pavé.

DÉPAYSER, v. a. é, ée, p. faire changer de pays ; donner le change.

DÉPÈCEMENT, s. m. action de dépecer.

DÉPECER, v. a. é, ée, p. mettre en morceaux.

DÉPECEUR, s. m. ouvrier qui met les bateaux en pièces.

DÉPÊCHE, s. f. lettre administrative ; correspondance commerciale.

DÉPÊCHER, v. a. é, ée, p. expédier, faire promptement ; se —, v. pr. se hâter.

DÉPEINDRE, v. a. (se conj. c. peindre) décrire et représenter par le discours.

DÉPENAILLÉ, ée, adj. déguenillé, mis négligemment.

DÉPENAILLEMENT, s. m. état d’une personne dépenaillée.

DÉPENDAMMENT, adv. avec dépendance.

DÉPENDANCE, s. f. sujétion, subordination ; au pl. toutes les parties accessoires d’une propriété.

DÉPENDANT, e, adj. qui est sous la dépendance.

DÉPENDRE, v. a. u, ue, p. détacher ce qui est pendu ; —, v. n. être dans la dépendance.

DÉPENS, s. m. pl. frais, déboursés.

DÉPENSE, s. f. emploi d’argent ; état de ce qui a été ou doit être acheté ; lieu où l’on serre tout ce qui a rapport à la table.

DÉPENSER, v. a. é, ée, p. faire une dépense ; fig. détruire, consommer.

DÉPENSIER, ière, s. qui aime la dépense ; qui est chargé de faire la dépense d’une maison.

DÉPERDITION, s. f. perte ; diminution.

DÉPÉRIR, v. n. (se conj. c. finir) s’affaiblir, diminuer, se détériorer.

DÉPÉRISSEMENT, s. m. altération ; état de décadence.

DÉPÊTRER, v. a. é, ée, p. dégager, délivrer, débarrasser.

DÉPEUPLEMENT, s. m. action de dépeupler ; état d’un pays dépeuplé.

DÉPEUPLER, v. a. é, ée, p. dégarnir un pays d’habitants, en diminuer le nombre.

DÉPIÉCER, v. a. é, ée, p. démembrer.

DÉPILATION, s. f. action de dépiler.

DÉPILATOIRE, s. m. drogue pour dépiler.

DÉPILER, v. a. é, ée, p. faire tomber le poil.

DÉPISTER, v. a. é, ée, p. découvrir à la piste le gibier.

DÉPIT, s. m. chagrin avec colère ; fâcherie, impatience.

DÉPITER, v. a. é, ée, p. causer du dépit ; se —, v. pr. se mutiner, se fâcher.

DÉPLACÉ, ée, adj. inconvenant ; qui n’est plus à sa place.

DÉPLACEMENT, s. m. action de déplacer.

DÉPLACER, v. a. é, ée, p. ôter une personne ou une chose de sa place ; transporter.

DÉPLAIRE, v. n. et irr. (se conj. c. plaire) être désagréable ; fâcher ; donner du chagrin ; se —, s’ennuyer.

DÉPLAISANCE, s. f. répugnance, dégoût.

DÉPLAISANT, e, adj. qui déplaît.

DÉPLAISIR, s. m. chagrin, affliction.

DÉPLANTER, v. a. é, ée, p. ôter une plante d’un endroit pour la replanter ailleurs.

DÉPLANTOIR, s. m. outil pour déplanter.

DÉPLÂTRER, v. a. é, ée, p. ôter le plâtre.

DÉPLIER, v. a. é, ée, p. étendre ce qui est plié.

DÉPLISSER, v. a. é, ée, p. défaire les plis d’une étoffe.

DÉPLORABLE, adj. 2 g. digne de pitié.

DÉPLORABLEMENT, adv. d’une manière déplorable.

DÉPLORER, v. a. é, ée, p. plaindre beaucoup ; avoir pitié.

DÉPLOYEMENT, s. m. action de déployer ses effets.

DÉPLOYER, v. a. é, ée, p. (se conj. c. ployer) développer, étendre ; montrer.

DÉPLUMÉ, ée, adj. qui n’a plus de plumes.

DÉPLUMER, v. a. é, ée, p. ôter les plumes.

DÉPOLIR, v. a. i, ie, p. ôter le poli.

DÉPOPULARISER, v. a. é, ée, p. ôter la popularité.

DÉPOPULATION, s. f. état d’un pays dépeuplé.

DÉPORTATION, s. f. bannissement perpétuel dans un lieu fixé.

DÉPORTEMENT, s. m. conduite blâmable.

DÉPORTER, v. a. é, ée, p. bannir ; se —, v. pr. se désister.

DÉPOSANT, e, s. qui dépose en justice.

DÉPOSER, v. a. é, ée, p. mettre en dépôt, confier ; ôter une dignité ; destituer d’un emploi ; —, v. n. dire en témoignage ; former un sédiment.

DÉPOSITAIRE, s. 2 g. à qui on a confié un dépôt.

DÉPOSITION, s. f. destitution d’un emploi ; témoignage en justice.

DÉPOSSÉDER, v. a. é, ée, p. ôter la possession.

DÉPOSSESSION, s. f. action de déposséder.

DÉPÔT, s. m. action de déposer ; ce qui est mis à la garde de quelqu’un ; lieu où l’on dépose ; sédiment que dépose une liqueur qui est trouble.

DÉPOTER, v. a. é, ée, p. ôter d’un pot.

DÉPOUILLE, s. f. (ll m.) peau de certains animaux ; butin ; hardes.

DÉPOUILLEMENT, s. m. état de privation de biens ; action de dépouiller ; extrait d’un compte, supputation des votes.

DÉPOUILLER, v. a. é, ée, p. ôter l’habit, la peau, etc. ; faire un extrait d’un compte ; compter les votes écrits d’un scrutin ; priver ; se —, v. pr. se priver de.

DÉPOURVOIR, v. a. et irr. (n’est guère d’usage qu’à l’inf. et au passé déf. il se conj. c. pourvoir) dégarnir de ce qui est nécessaire.

DÉPRAVATION, s. f. corruption.

DÉPRAVER, v. a. é, ée, p. corrompre, pervertir.

DÉPRÉCIATION, s. f. action de déprécier ; état d’une chose dépréciée.

DÉPRÉCIER, v. a. é, ée, p. mettre au-dessous de son prix.

DÉPRÉDATEUR, s. m. qui fait ou laisse faire des déprédations.

DÉPRÉDATION, s. f. vol, pillage fait par ceux qui ont charge de conserver.

DÉPRESSION, s. f. abaissement, oppression, enfoncement.

DÉPRIER, v. a. é, ée, p. révoquer une invitation ; contremander.

DÉPRIMER, v. a. é, ée, p. rabaisser, avilir.

DÉPRISER, v. a. é, ée, p. priser au-dessous de la valeur ; se —, v. pr. s’estimer moins qu’on ne vaut.

DEPUIS, prép. de temps, de lieu et d’ordre ; —, adv. de temps.

DÉPURATIF, ive, adj. qui dépure le sang.

DÉPURATION, s. f. action de rendre pur.

DÉPURATOIRE, adj. 2 g. qui sert à rendre pur.

DÉPURER, v. a. é, ée, p. rendre pur, clarifier.

DÉPUTATION, s. f. envoi de députés ; leur réunion.

DÉPUTÉ, s. m. envoyé d’un corps constitué pour traiter d’une affaire ; membre de la chambre des députés.

DÉPUTER, v. a. et n. é, ée, p. envoyer comme député.

DÉRACINEMENT, v. a. é, ée, p. arracher de terre avec des racines ; fig. extirper, guérir un mal.

DÉRAISON, s. f. défaut de raison ; opinion déraisonnable.

DÉRAISONNABLE, adj. 2 g. contraire à la raison.

DÉRAISONNABLEMENT, adv. sans raison.

DÉRAISONNER, v. n. tenir des discours dénués de raison.

DÉRANGÉ, ée, adj. qui a une mauvaise conduite.

DÉRANGEMENT, s. m. désordre ; état de choses dérangées.

DÉRANGER, v. a. é, ée, p. ôter de son rang ; déplacer ; mettre en désordre ; incommoder ; se —, v. pr. sortir du lieu où l’on est ; cesser d’avoir une bonne conduite.

DÉRATÉ, ée, adj. alerte, qui court vite. (C’est un préjugé de croire que certains coureurs très-agiles n’ont pas de rate.)

DÉRATER, v. a. é, ée, p. ôter la rate.

DERECHEF, adv. de nouveau.

DÉRÉGLÉ, ée, adj. contraire aux règles.

DÉRÈGLEMENT, s. m. désordre, inconduite.

DÉRÉGLÉMENT, adv. d’une manière déréglée.

DÉRÉGLER, v. a. é, ée, p. mettre hors de la règle ; troubler ; se —, v. pr. se déranger.

DÉRIDER, v. a. é, ée, p. ôter les rides ;  réjouir ; se —, v. pr. quitter son air sérieux.

DÉRISION, s. f. moquerie amère.

DÉRISOIRE, adj. 2 g. fait par dérision.

DÉRIVATION, s. f. origine d’un mot tiré d’un autre ; détour que l’on fait prendre à une eau courante.

DÉRIVÉ, s. m. mot tiré d’un autre.

DÉRIVER, v. n. s’écarter du bord, de la route ; venir, provenir ; —, v. a. é, ée, p. détourner les eaux.

DERNIER, ière, adj. qui vient après tous les autres.

DERNIÈREMENT, adv. depuis peu.

DÉROBÉE (à la), adv. en cachette.

DÉROBER, v. a. é, ée, p. prendre en cachette ; soustraire ; ôter l’enveloppe des fèves de marais.

DÉROGATION, s. f. action de déroger ; acte qui opère la dérogation.

DÉROGATOIRE, adj. 2 g. et s. m. qui déroge à un acte.

DÉROGEANT, e, adj. qui déroge.

DÉROGER, v. n. faire quelque chose de contraire à une loi, à une convention ; manquer à ce qu’on doit à son caractère, à sa dignité.

DÉROIDIR, v. a. i, ie, p. ôter la roideur ; se —, v. n. et v. pr. perdre de sa roideur.

DÉROUGIR, v. a. i, ie, p. ôter la rougeur ; —, v. n. et pr. devenir moins rouge.

DÉROUILLEMENT, s. m. action de dérouiller.

DÉROUILLER, (ll m.) v. a. é, ée, p. ôter la rouille ; polir ; se —, v. pr. se polir.

DÉROULER, v. a. é, ée, p. étendre ce qui est roulé.

DÉROUTE, s. f. fuite d’une armée vaincue ; désordre dans les affaires.

DÉROUTER, v. a. é, ée, p. détourner quelqu’un de sa route ; déconcerter.

DERRIÈRE, s. m. partie postérieure, opposée au devant ; —, adv. en arrière.

DERVICHE, s. m. moine turc.

DES, part. pour de les, quelques, plusieurs.

DÈS, prép. de temps, de lieu, depuis.

DÉSABUSEMENT, s. m. action de détromper, effet de cette action.

    1. DÉSABUSER, v. a. é, ée, p.

détromper ; faire connaître l’erreur.

DÉSACCORD, s. m. manque d’accord ; désunion ; différence d’opinions.

DÉSACCORDER, v. a. é, ée, p. détruire l’accord.

DÉSACCOUPLER, v. a. é, ée, p. séparer des choses accouplées.

DÉSACCOUTUMER, v. a. é, ée, p. faire perdre une habitude.

DÉSACHALANDER, v. a. é, ée, p. éloigner les chalands d’une boutique.

DÉSAFFECTION, s. f. cessation d’affection.

DÉSAGENCER, v. a. é, ée, p. déranger ce qui est agencé.

DÉSAGRÉABLE, adj. 2 g. qui déplaît.

DÉSAGRÉABLEMENT, adv. d’une manière désagréable.

DÉSAGRÉER, v. n. ne pas agrée ;  —, v. a. é, ée, p. ôter, perdre les agrès, en parlant d’un vaisseau.

DÉSAGRÉMENT, s. m. chose désagréable ; sujet de chagrin ; défaut.

DÉSAJUSTER, v. a. é, ée, p. déranger ce qui est ajusté.

DÉSALTÉRER, v. a. é, ée, p. apaiser.

DÉSANCRER, v. n. lever l’ancre.

DÉSAPPAREILLER, v. a. é, ée, p. dépareiller.

DÉSAPPOINTEMENT, s. m. contre-temps.

DÉSAPPOINTER, v. a. é, ée, p. manquer de parole, tromper l’espoir.

DÉSAPPRENDRE, v. a. (se conj. c. prendre) oublier ce qu’on a appris.

DÉSAPPROBATEUR, trice, s. et adj. qui désapprouve.

DÉSAPPROBATION, s. f. action de désapprouver.

DÉSAPPROUVER, v. a. é, ée, p. blâmer.

DÉSARÇONNER, v. a. é, ée, p. mettre hors des arçons ; fig. confondre, mettre hors d’état de discuter.

DÉSARGENTER, v. a. é, ée, p. ôter l’argent d’une chose argentée.

DÉSARMEMENT, s. m. action de désarmer ;  licenciement de troupes.

DÉSARMER, v. a. é, ée, p. ôter les armes à quelqu’un ;  fig. apaiser la colère, adoucir ; —, v. n. poser les armes, cesser la guerre, congédier les troupes.

DÉSARROI, s. m. ruine, désordre, confusion.

DÉSASSEMBLER, v. a. é, ée, p. séparer ce qui était asssemblé.

DÉSASSIÉGER, v. a. é, ée, p. faire lever le siège d’une place de guerre.

DÉSASSOCIER, v. a. é, ée, p. rompre une association.

DÉSASSORTIR, v. a. i, ie, p. séparer des choses assorties.

DÉSASTRE, s. m. grand malheur.

DÉSASTREUSEMENT, adv. d’une manière désastreuse.

DÉSASTREUX, euse, adj. funeste, malheureux.

DÉSATTRISTER, v. a. é, ée, p. dissiper la tristesse.

DÉSAVANTAGE, s. m. infériorité, préjudice, dommage.

DÉSAVANTAGEUSEMENT, adv. avec désavantage.

DÉSAVANTAGEUX, euse, adj. qui cause du dommage, de la perte.

DÉSAVEU, s. m. action par laquelle on désavoue.

DÉSAVEUGLER, v. a. é, ée, p. détromper.

DÉSAVOUER, v. a. é, ée, p. nier ; méconnaître ; déclarer qu’on n’a pas donné mission.

DESCELLER, v. a. é, ée, p. arracher une chose qui est scellée ; ôter le scellé.

DESCENDANCE, s. f. descendants.

DESCENDANTS, s. m. pl. postérité.

DESCENDRE, v. n. aller de haut en bas ; s’abaisser ; être issu ; —, v. a. u, ue, p. transporter de haut en bas, abaisser.

DESCENTE, s. f. action de descendre ; pente par laquelle on descend ; irruption hostile ; visite judiciaire ; hernie.

DESCRIPTIF, ive, adj. par lequel on décrit.

DESCRIPTION, s. f. discours par lequel on décrit ; définition ; inventaire détaillé.

DÉSEMBALLAGE, s. m. ouverture d’un ballot.

DÉSEMBALLER, v. a. é, ée, p. défaire un ballot.

DÉSEMBARQUEMENT, s. m. action de désembarquer.

DÉSEMBARQUER, v. a. é, ée, p. tirer hors du navire.

DÉSEMBOURBER, v. a. é, ée, p. tirer hors de la bourbe.

DÉSEMPAREMENT, s. m. action de désemparer.

DÉSEMPARER, v. n. quitter le lieu où l’on est ; v. a. é, ée, p. rompre les mâts d’un vaisseau.

DÉSEMPESER, v. a. é, ée, p. ôter l’empois du linge.

DÉSEMPLIR, v. a. i, ie, p. vider en partie ; se —, devenir moins plein.

DÉSENCHANTEMENT, s. m. action de désenchanter ; ce qui désenchante.

DÉSENCHANTER, v. a. é, ée, p. dissiper l’enchantement.

DÉSENCLOUER, v. a. é, ée, p. tirer un clou du pied d’un cheval ou de la lumière d’un canon.

DÉSENFLER, v. a. é, ée, p. faire cesser l’enflure ; —, v. n. cesser d’être enflé.

DÉSENFLURE, s. f. cessation d’enflure.

DÉSENGRENÉ, v. a. é, ée, p. dégager ce qui est engrené.

DÉSENIVRER, v. a. é, ée, p. faire cesser l’ivresse ; —, v. n. cesser d’être ivre.

DÉSENLAIDIR, v. a. i, ie, p. rendre moins laid ; —, v. n. cesser d’être laid.

DÉSENNUI, s. m. cessation de l’ennui.

DÉSENNUYER, v. a. et pr. é, ée, p. dissiper l’ennui ; se divertir.

DÉSENRAYER, v. a. et irr. é, ée, p. (se conj. c. payer) ôter l’enrayure.

DÉSENRHUMER, v. a. é, ée,’p. faire cesser le rhume.

DÉSENRÔLEMENT, s. m. action de désenrôler.

DÉSENRÔLER, v. a. é, ée, p. ôter l’enrouement.

DÉSENSEVELIR, v. a. i, ie, p. tirer un mort de son linceul.

DÉSENSORCELER, v. a. é, ée, p. (se conj. c. appeler) délivrer de l’ensorcellement.

DÉSENTÊTER, v. a. é, ée, p. faire cesser l’entêtement.

DÉSENTORTILLER, v. a. é, ée, p. défaire ce qui est entortillé.

DÉSENTRAVER, v. a. é, ée, p. ôter les entraves.

DÉSERT, s. m. pays inhabité, terre inculte ; solitude, retraite.

DÉSERT, e, adj. inhabité, dépeuplé.

DÉSERTER, v. a. é, ée, p. abandonner un lieu ; —, v. n. quitter le service militaire sans congé.

DÉSERTEUR, s. m. qui déserte.

DÉSERTION, s. f. action de déserter.

DÉSESPÉRANT, e, adj. sans espoir furieux.

DÉSESPÉRER, v. a. é, ée, p. tourmenter, affliger vivement ; —, v. n. perdre l’espérance.

DÉSESPÉRÉMENT, adv. en désespéré.

DÉSESPOIR, s. m. perte de toute espérance ; découragement, abattement ; chagrin violent.

DÉSHABILLÉ, s. m. habillement du matin.

DÉSHABILLER, v. a. é, ée, p. ôter les habits ; se —, v. pr. ôter les habits.

DÉSHABITUER, v. a. é, ée, p. faire perdre une habitude.

DÉSHARNACHER, v. a. é, ée, p. ôter le harnois.

DÉSHÉRENCE, s. f. état d’une succession vacante.

DÉSHÉRITER, v. a. é, ée, p. priver de sa succession.

DÉSHONNÊTE, adj. 2 g. contraire à la pudeur, à la bienséance.

DÉSHONNÊTEMENT, adv. d’une manière déshonnête.

DÉSHONNÊTETÉ, s. f. action déshonnête.

DÉSHONNEUR, s. m. honte, opprobre, infamie.

DÉSHONORABLE, adj. 2 g. qui cause du déshonneur.

DÉSHONORANT, e, adj. qui déshonore.

DÉSHONORER, v. a. é, ée, p. perdre d’honneur et de réputation ; diffamer ; se —, v. pr. se perdre d’honneur.

DÉSIGNATION, s. f. action de désigner.

DÉSIGNER, v. a. é, ée, p. faire connaître d’une manière précise.

DÉSINENCE, s. f. terminaison des mots.

DÉSINFECTER, v. a. é, ée, p. ôter l’infection.

DÉSINFECTION, s. f. action d’ôter l’infection.

DÉSINTÉRESSÉ, ée, adj. qui a du désintéressement.

DÉSINTÉRESSEMENT, s. m. oubli, sacrifice de son propre intérêt.

DÉSINTÉRESSÉMENT, adv. sans vue d’intérêt.

DÉSINTÉRESSER, v. a. é, ée, p. mettre hors d’intérêt.

DÉSINVITER, v. a. é, ée, p. révoquer une invitation.

DÉSIR, s. m. souhait ; mouvement de la volonté vers un bien qu’on n’a pas.

DÉSIRABLE, adj. 2 g. digne d’être désiré.

DÉSIRER, v. a. é, ée, p. souhaiter ; former des vœux.

DÉSIREUX, euse, adj. qui désire.

DÉSISTEMENT, s. m. action de se désister.

DÉSISTER (se), v. pr. se départir, renoncer à.

DÈS LORS, adv. dès ce temps-là.

DÉSOBÉIR, v. n. refuser d’obéir.

DÉSOBÉISSANCE, s. f. défaut d’obéissance.

DÉSOBÉISSANT, e, adj. qui désobéit.

DÉSOBLIGEAMMENT, adv. d’une manière désobligeante.

DÉSOBLIGEANCE, s. f. disposition à désobliger.

DÉSOBLIGEANT, e, adj. qui désoblige.

DÉSOBLIGER, v. a. é, ée, p. faire du déplaisir, de la peine.

DÉSOBSTRUER, v. a. é, ée, p. ôter ce qui embarrasse ; détruire les obstructions.

DÉSOCCUPER (se), v. pr. é, ée, p. se débarrasser de ce qui occupait.

DÉSŒUVRÉ, ée, adj. qui ne fait rien.

DÉSŒUVREMENT, s. m. état d’un désœuvré.

DÉSOLANT, e, adj. qui désole, afflige.

DÉSOLATEUR, s. m. qui désole, ravage, détruit.

DÉSOLATION, s. f. affliction extrême, ruine entière ; destruction d’un pays.

DÉSOLÉ, ée, adj. triste ; affligé ; ravagé.

DÉSOLER, v. a. é, ée, p. affliger quelqu’un, lui causer une grande affliction ; ruiner, ravager, détruire ; se —, v. pr. s’attrister.

DÉSOPILER, v. a. é, ée, p. ôter les obstructions ; — la rate, faire rire.

DÉSORDONNÉ, ée, adj. déréglé.

DÉSORDONNÉMENT, adv. avec désordre.

DÉSORDONNER, v. a. é, ée, p. mettre en désordre.

DÉSORDRE, s. m. défaut d’ordre, dérangement, confusion, tumulte, trouble, agitation ; déréglement de mœurs.

DÉSORGANISATEUR, s. m. qui désorganise.

DÉSORGANISER, v. a. é, ée, p. détruire l’organisation, troubler l’ordre.

DÉSORIENTER, v. a. é, ée, p. faire perdre la connaissance du lieu où l’on est ; fig. dérouter, déconcerter.

DÉSORMAIS, adv. à l’avenir.

DÉSOSSEMENT, s. m. action de désosser.

DÉSOSSER, v. a. é, ée, p. ôter les os.

DESPOTE, s. m. qui gouverne arbitrairement ; qui tyrannise ceux qui l’environnent.

DESPOTIQUE, adj. 2 g. absolu, arbitraire.

DESPOTIQUEMENT, adv. d’une manière despotique.

DESPOTISME, s. m. pouvoir absolu, arbitraire ; tyrannie.

DESSAISIR (se), v. pr. i, ie, p. relâcher, abandonner.

DESSAISISSEMENT, s. m. action de se dessaisir.

DESSAISONNER, v. a. é, ée, p. changer l’ordre annuel de la culture de la terre.

DESSALER, v. a. é, ée, p. ôter la salure ; rendre moins salé.

DESSANGLER, v. a. é, ée, p. lâcher les sangles.

DESSÉCHANT, e, adj. qui dessèche.

DESSÉCHEMENT, s. m. action de dessécher ; état d’une chose desséchée.

DESSÉCHER, v. a. é, ée, p. rendre sec ; mettre à sec.

DESSEIN, s. m. intention, projet, résolution ; à —, loc. adv. avec intention.

DESSELLER, v. a. é, ée, p. enlever la selle de dessus un cheval.

DESSERRE, s. f. dur à la —, avoir de la peine à donner de l’argent.

DESSERRER, v. a. é, ée, p. lâcher ce qui est trop serré.

DESSERT, s. m. le fruit et tout ce qu’on sert sur la table à la fin d’un repas.

DESSERTE, s. f. mets ôtés de dessus la table.

DESSERVANT, e, adj. prêtre qui dessert une cure à la place du titulaire.

DESSERVIR, v. a. i, ie, p. enlever les plats de dessus la table ; nuire à quelqu’un ; faire le service d’une cure.

DESSICCATIF, ive, adj. qui dessèche.

DESSICCATION, s. f. action de dessécher.

DESSILLER, v. a. é, ée, p. ouvrir les yeux ; fig. désabuser quelqu’un.

DESSIN, s. m. art de dessiner ; représentation au crayon de figures, de paysages, d’architecture, etc. ; plan.

DESSINATEUR, s. m. qui dessine par profession.

DESSINER, v. a. é, ée, p. imiter par des traits la forme des objets.

DESSOLER, v. a. é, ée, p. changer l’ordre des cultures ; ôter la sole d’un cheval.

DESSOUDER, v. a. é, ée, p. ôter la soudure.

DESSOULER, v. a. é, ée, p. faire cesser l’ivresse ; —, v. n. cesser d’être ivre.

DESSOUS, s. m. partie inférieure d’une chose ; désavantage ; au —, prép. plus bas, d’une valeur moindre.

DESSUS, s. m. partie supérieure d’une chose ; avantage ; —, t. de musique, la partie la plus haute ; —, adv. et prép. sur, par-dessus.

DESTIN, s. m. fatalité ; cause, enchaînement des événements ; sort.

DESTINATION, s. f. emploi déterminé d’une personne ou d’une chose ; lieu où l’on se rend, où l’on expédie des marchandises.

DESTINÉE, s. f. destin, effet du destin ; vie.

DESTINER, v. n. fixer la destination de quelqu’un ou de quelque chose ; projeter ; se —, v. pr. se préparer à telle destination.

DESTITUABLE, adj. 2 g. qui peut être destitué.

DESTITUÉ, ée, adj. privé de son emploi ; dénué.

DESTITUER, v. a. é, ée, p. priver quelqu’un de son emploi.

DESTITUTION, s. f. privation d’un emploi.

DESTRUCTEUR, s. m. qui détruit.

DESTRUCTIF, ive, adj. qui cause la destruction.

DESTRUCTION, s. f. ruine totale.

DÉSUÉTUDE, s. f. anéantissement d’une loi par le non usage.

DÉSUNION, s. f. séparation des parties d’un tout ; mésintelligence.

DÉSUNIR, v. a. i, ie, p. séparer ce qui était uni ; rompre la bonne intelligence.

DÉTACHEMENT, s. m. dégagement de tout ce qui attache l’âme ; troupe de soldats détachés d’un corps.

DÉTACHER, v. a. é, ée, p. séparer ce qui est attaché ; ôter, défaire ; envoyer en détachement ; ôter les taches.

DÉTAIL, s. m. action de diviser par petites parties ; particularités, circonstances d’un fait ; en —, loc. adv. par petites mesures.

DÉTAILLANT, s. m. (ll m.) marchand qui vend en détail.

DÉTAILLER, v. a. (ll m.) é, ée, p. faire un récit circonstancié ; vendre en détail.

DÉTAILLEUR, s. m. marchand qui vend en détail.

DÉTALAGE, s. m. action de détaler.

DÉTALER, v. a. é, ée, p. ôter l’étalage ; —, v. n. fuir.

DÉTEINDRE, v. a. et irr. (se conj. c. teindre) faire perdre la couleur ; —, v. n. et pr. perdre sa couleur.

DÉTELER, v. a. é, ée, p. détacher les bêtes attelées.

DÉTENDRE, v. a. u, ue, p. relâcher ce qui est tendu.

DÉTENIR, v. a. et irr. (se conj. c. tenir) retenir ; tenir prisonnier.

DÉTENTE, s. f. pièce du ressort d’un fusil.

DÉTENTEUR, trice, s. qui possède indûment, qui retient un bien.

DÉTENTION, s. f. emprisonnement ; état d’une chose saisie judiciairement.

DÉTENU, s. m. prisonnier.

DÉTÉRIORATION, s. f. action de détériorer ; son effet.

DÉTÉRIORER, v. a. é, ée, p. dégrader ; rendre pire.

DÉTERMINANT, e, adj. qui détermine.

DÉTERMINATION, s. f. résolution, application précise d’un mot.

DÉTERMINÉ, ée, adj. résolu, fixe, fixé ; —, s. m. hardi, méchant.

DÉTERMINÉMENT, adv. absolument, courageusement.

DÉTERMINER, v. a. é, ée, p. fixer les bornes, les limites ; fixer la signification des mots ; décider ; —, v. n. conclure, fixer ; se —, v. pro. prendre une résolution, se décider.

DÉTERRER, v. a. é, ée, p. tirer de terre ; fig. découvrir.

DÉTESTABLE, adj. 2 g. très-mauvais ; abominable.

DÉTESTABLEMENT, adv. d’une manière détestable.

DÉTESTATION, s. f. horreur pour une chose.

DÉTESTER, v. a. é, ée, p. avoir en horreur.

DÉTIRER, v. a. é, ée, p. étendre en tirant.

DÉTISER, v. a. é, ée, p. ôter les tisons du feu.

DÉTONATION, s. f. action de détonner ; inflammation subite avec bruit.

DÉTONNER, v. n. s’enflammer subitement avec bruit ; sortir du ton musical, t. de musique.

DÉTORDRE, v. a. irr. (se conj. c. tordre) défaire ce qui est tordu.

DÉTORS, e, adj. qui n’est plus tors.

DÉTORTILLER, v. a. é, ée, p. défaire ce qui est tortillé.

DÉTOUR, s. m. sinuosité, chemin qui va en tournant ; subtilité, subterfuge.

DÉTOURNER, v. a. é, ée, p. écarter ; éloigner ; soustraire ; dissuader ; —, v. n. quitter le droit chemin ; se —, prendre une autre route.

DÉTRACTER, v. n. rabaisser le mérite de quelqu’un.

DÉTRACTEUR, s. et adj. m. qui détracte.

DÉTRAQUER, v. a. é, ée, p. mettre en désordre ; déranger.

DÉTREMPE, s. f. couleur délayée dans l’eau ; peinture faite avec cette couleur.

DÉTREMPER, v. a. é, ée, p. délayer dans un liquide ; ôter la trempe de l’acier.

DÉTRESSE, s. f. peine d’esprit, angoisse ; grand besoin ; danger extrême.

DÉTRIMENT, s. m. dommage ; préjudice.

DÉTRITUS, s. m. débris d’une substance quelconque.

DÉTROIT, s. m. bras de mer étroit entre deux terres.

DÉTROMPER, v. a. é, ée, p. tirer d’erreur ; se —, v. pr. se désabuser.

DÉTRÔNEMENT, s. m. action de chasser du trône ; ses effets.

DÉTRÔNER, v. a. é, ée, p. chasser du trône.

DÉTROUSSER, v. a. é, ée, p. faire retomber ce qui était troussé ; fig. voler sur la voie publique.

DÉTROUSSEUR, s. m. voleur qui détrousse les passants.

DÉTRUIRE, v. a. et irr. renverser, anéantir. Ind. pr. je détruis, tu détruis, il détruit ; n. détruisons, v. détruisez, ils détruisent ; imp. je détruisais, etc., n. détruisions, etc. ; p. déf. je détruisis, etc., n. détruisîmes, etc. ; fut. je détruirai, etc., n. détruirons, etc. ; cond. je détruirais, etc., n. détruirions, etc. ; impér. détruis, détruisons, etc. ; subj. pr. q. je détruise, etc., q. n. détruisions, etc. ; imp. subj. q. je détruisisse, etc., q. n. détruisissions, etc. ;  p. pr. détruisant, p. p. détruit, e.

DETTE, s. f. ce qui est dû.

DEUIL, s. m. douleur qu’on ressent de la mort de quelqu’un ; habits qu’on porte en signe de douleur pour la mort d’un parent.

DEUX, adj. 2 g. et s. m. nombre cardinal double de l’unité.

DEUXIÈME, adj. 2 g. nombre ordinal qui suit le premier.

DEUXIÈMEMENT, adv. en second lieu.

DEUX-SÈVRES, nom du dép. formé de partie du Poitou, de la Saintonge et de l’Aunis ; Niort, chef-lieu.

DÉVALISER, v. a. é, ée, p. dérober à quelqu’un ses effets.

DEVANCER, v. a. é, ée, p. précéder, prendre le devant ; fig. surpasser en mérite.

DEVANCIER, ière, adj. prédécesseur dans un emploi, etc. ; devanciers, au plur. ancêtres, aïeux.

DEVANT, s. m. partie antérieure ; —, adv. de lieu, vis-à-vis, en présence.

DEVANTIÈRE, s. f. long tablier de femme pour monter à cheval.

DEVANTURE, s. f. partie extérieure d’une boutique.

DÉVASTATEUR, trice, s. qui dévaste.

DÉVASTATION, s. f. action de dévaster ; état d’un lieu dévasté.

DÉVASTER, v. a. é, ée, p. détruire avec fureur, ravager.

DÉVELOPPEMENT, s. m. action de développer ;  ses effets.

DÉVELOPPER, v. a. é, ée, p. ôter l’enveloppe ; déployer une chose enveloppée ; éclaircir ; débrouiller ; donner de l’accroissement ; se —, v. pr. prendre de l’accroissement.

DEVENIR, v. n. irr. (se conj. c. venir) commencer à être ce qu’on n’était pas.

DÉVERGONDÉ, ée, adj. et s. sans pudeur, sans honte.

DÉVERROUILLER, v. a. é, ée, p. (ll m.) ôter le verrou.

DEVERS, prép. du côté de.

DÉVERSER, v. n. pencher ; incliner ; —, v. a. é, ée, p. pencher, incliner quelque chose ; jeter, répandre.

DÉVERSOIR, s. m. décharge d’eau d’un moulin.

DÉVÊTIR (se), v. pr. irr. (se conj. c. vêtir) se dégarnir d’habits.

DÉVIATION, s. f. action de dévier ; écart ; détour.

DÉVIDAGE, s. m. action de dévider.

DÉVIDER, v. a. é, ée, p. mettre du fil, etc., en peloton.

DÉVIDEUR, euse, s. qui dévide.

DÉVIER, v. n. (se conj. c. prier) se détourner, être détourné de sa route.

DEVIN, s. m. qui prétend deviner l’avenir.

DEVINER, v. a. é, ée, p. juger par conjectures ; prédire ; découvrir ce qui est caché.

DEVINERESSE, s. f. femme qui prétend connaître l’avenir.

DEVIS, s. m. état détaillé de ce que doivent coûter des travaux d’architecture ; état de dépenses à faire.

DÉVISAGER, v. a. é, ée, p. déchirer le visage en égratignant ; considérer attentivement.

DEVISE, s. f. figure allégorique ; sentence.

DEVISER, v. n. causer familièrement.

DÉVOIEMENT, s. m. flux de ventre.

DÉVOILEMENT, s. m. action de dévoiler.

DÉVOILER, v. a. é, ée, p. ôter le voile ; fig. découvrir ce qui est caché ; se —, ôter son voile.

DEVOIR, v. a. irr. Ind. pr. je dois, tu dois, il doit ; n. devons, v. devez, ils doivent ; imp. je devais, etc., n. devions, etc. ; p. déf..je dus, etc., n. dûmes, etc. ; fut. je devrai, etc., n. devrons, etc. ; cond. je devrais, etc., n. devrions, etc. ; imp. dois, devons, devez ; subj. pr. q. je doive, etc., q. n. devions, etc. ; imp. subj. q. je dusse, etc., q. n. dussions, etc. ; p. pr. devant ; p. p. dû, due.

DEVOIR, s. m. ce à quoi on est obligé.

DÉVOLU, e, adj. échu par droit.

DÉVOLUTION, s. f. ce qui est dévolu.

DÉVORANT, e, adj. qui dévore.

DÉVORER, v. a. é, ée, p. déchirer avec les dents ; manger avidement ; consumer, détruire.

DÉVOT, e, adj. qui a de la dévotion ; —, s. qui a une fausse dévotion.

DÉVOTEMENT, adv. avec dévotion.

DÉVOTION, s. f. piété ; attachement au culte de Dieu ; dévouement à quelqu’un.

DÉVOUEMENT, s. m. sacrifice de soi-même, de sa propre volonté, aux intérêts, aux volontés d’un autre.

DÉVOUER, v. a. é, ée, p. consacrer ; donner sans réserve ; se —, se consacrer entièrement.

DEXTÉRITÉ, s. f. adresse des mains, de l’esprit.

DEXTRE, s. f. main droite.

DIA ! interj. de charretier pour faire tourner les chevaux à gauche.

DIABLE, s. m. esprit malin qui nous tente et nous porte au mal ; — ! interj.

DIABLEMENT, adv. excessivement.

DIABLERIE, s. f. mauvais effet dont on ne connaît pas la cause.

DIABLESSE, s. f. méchante femme.

DIABLOTIN, s. m. petit diable ; enfant vif et méchant ; sorte de bonbons.

DIABOLIQUE, adj. 2 g. qui tient du diable ; méchant.

DIABOLIQUEMENT, adv. d’une manière méchante.

DIACONAL, e, adj. qui appartient au diacre.

DIACONAT, s. m. le second des ordres sacrés.

DIACONISER, v. a. é, ée, p. faire diacre.

DIACRE, s. m. celui qui est promu au diaconat.

DIADÈME, s. m. bandeau royal.

DIAGONALE, s. f. ligne qui va de l’un des angles d’une figure rectiligne à l’angle opposé.

DIAGONALEMENT, adv. d’une manière diagonale.

DIALECTE, s. m. idiome, langage propre aux habitants d’une partie d’un pays.

DIALECTICIEN, s. m. qui enseigne la dialectique ; qui raisonne bien.

DIALECTIQUE, s. f. art de raisonner avec justesse.

DIALOGUE, s. m. entretien de plusieurs personnes.

DIALOGUER, v. a. é, ée, p. mettre en dialogue.

DIAMANT, s. m. pierre précieuse.

DIAMÉTRAL, e, adj. du diamètre.

DIAMÉTRALEMENT, adv. d’un bout du diamètre à l’autre.

DIAMÈTRE, s. m. ligne qui coupe un cercle en deux parties égales.

DIANE, s. f. réveil militaire battu par le tambour au point du jour ; nom d’une déesse.

DIANTRE ! interj. Diable !

DIAPASON, s. m. étendue des sons.

DIAPHANE, adj. 2 g. transparent.

DIAPHRAGME, s. m. muscle de la poitrine.

DIAPRÉ, ée, adj. de couleurs variées.

DIARRHÉE, s. f. flux de ventre ; dévoiement.

DIASCORDIUM, s. m. opiat de scordium.

DIATONIQUE, adj. 2 g. qui procède par les tons naturels de la gamme.

DIATONIQUEMENT, adv. dans l’ordre diatonique.

DIATRIBE, s. f. critique amère et violente ; pamphlet.

DIATRIBER, v. a. é, ée, p. lancer des diatribes.

DICTATEUR, s. m. magistrat suprême de l’ancienne Rome.

DICTATORIAL, e, adj. qui a rapport au dictateur.

DICTATURE, s. f. dignité, autorité de dictateur.

DICTÉE, s. f. action de dicter ; ce qu’on dicte.

DICTER, v. a. é, ée, p. lire à haute voix pour faire écrire ; suggérer, inspirer.

DICTION, s. f. choix et arrangement des mots.

DICTIONNAIRE, s. m. recueil alphabétique des mots d’une langue, des termes d’une science.

DICTON, s. m. mot sentencieux passé en proverbe, raillerie.

DIDACTIQUE, adj. 2 g. propre à l’enseignement ; —, s. f. art d’enseigner.

DIE, chef-lieu d’arr. du dép. de la Drôme.

DIEPPOIS, e, s. et adj. habitant de Dieppe.

DIÈSE, s. m. signe musical pour faire élever le son d’un demi-ton.

DIÉSÉ, ée, adj. marqué d’un dièse.

DIÉSER, v. a. é, ée, p. marquer d’un dièse.

DIÈTE, s. f. régime de vie pour la nourriture ; abstinence de nourriture.

DIÉTETIQUE, adj. 2 g. qui est relatif à la diète.

DIEU, s. m. le gouvernement être qui a créé et gouverne tout.

DIFFAMANT, e, adj. qui tend à diffamer.

DIFFAMATEUR, s. m. qui diffame.

DIFFAMATION, s. f. action de diffamer ; propos diffamants.

DIFFAMATOIRE, adj. 2 g. qui diffame.

DIFFAMER, v. a. é, ée, p. déshonorer, perdre de réputation.

DIFFÉREMMENT, adv. d’une manière différente.

DIFFÉRENCE, s. f. diversité, dissemblance.

DIFFÉRENCIER, v. a. é, ée, p. marquer la différence.

DIFFÉRENT, s. m. débat, contestation.

DIFFÉRENT, e, adj. dissemblable, divers.

DIFFÉRER, v. a. é, ée, p. retarder, remettre à un autre temps ; —, v. n. être différent ; n’être pas du même avis.

DIFFICILE, adj. 2 g. qui présente des difficultés ; peu facile à contenter.

DIFFICILEMENT, adv. avec difficulté.

DIFFICULTÉ, s. f. chose difficile ; obstacle, embarras ; contestation.

DIFFICULTUEUSEMENT, adv. avec difficulté.

DIFFICULTUEUX, euse, adj. qui se rend difficile, ou fait des difficultés sur tout.

DIFFORME, adj. 2 g. laid, défiguré.

DIFFORMITÉ, adj. 2 g. défaut dans la forme, les proportions, etc.

DIFFUS, e, adj. inintelligible, obscur, prolixe.

DIFFUSÉMENT, adv. d’une manière diffuse.

DIFFUSION, s. f. action par laquelle un fluide se répand ; abondance excessive.

DIGÉRER, v. a. é, ée, p. faire la digestion ; souffrir patiemment ; examiner une affaire avec soin.

DIGESTEUR, s. m. vase de métal hermétiquement fermé, pour faire cuire promptement les viandes.

DIGESTIF, ive, adj. qui fait digérer.

DIGESTION, s. f. coction des aliments dans l’estomac ; action de digérer.

DIGNE, chef-lieu du dép. des Basses-Alpes.

DIGNE, adj. 2 g. qui mérite ; distingué par son mérite.

DIGNEMENT, adv. selon ce qu’on mérite, très-bien.

DIGNITAIRE, s. m. qui est revêtu d’une dignité.

DIGNITÉ, s. f. mérite ; importance ; charge éminente ; gravité dans les manières, etc.

DIGRESSION, s. f. ce qui, dans un discours, sort du sujet principal.

DIGUE, s. f. chaussée contre les eaux ;  obstacles.

DIJON, chef-lieu du dép. de la Côte-d’Or.

DILACÉRATION, s. f. action de dilacérer.

DILACÉRER, v. a. é, ée, p. mettre en pièces avec violence.

DILAPIDATEUR, trice, s. et adj. qui dilapide.

DILAPIDATION, s. f. dépense folle et désordonnée ; vol des deniers publics.

DILAPIDER, v. a. é, ée, p. dépenser follement ; voler les deniers publics.

DILATABILITÉ, s. f. propriété de ce qui est dilatable.

DILATABLE, adj. 2 g. susceptible d’être dilaté.

DILATATION, s. f. extension, augmentation.

DILATER, v. a. é, ée, p. élargir, étendre ; se —, v. pr. s’étendre.

DILATOIRE, s. et adj. 2 g. qui tend à retarder.

DILEMME, s. m. argument composé de deux propositions contradictoires.

DILIGEMMENT, adv. promptement.

DILIGENCE, s. f. activité, promptitude ; voiture publique pour voyager.

DILIGENT, e, adj. vigilant, prompt, laborieux.

DILIGENTER, v. a. et v. n. faire ou agir avec célérité ; se —, v. pr. (plus usité) se presser.

DILUVIEN, nne, adj. qui a rapport au déluge.

DIMANCHE, s. m. dernier jour de la semaine, consacré au repos.

DÎME, s. f. tribut imposé autrefois au profit de l’église et des seigneurs.

DIMENSION, s. f. étendue d’un corps susceptible d’être mesuré ; au pl. précautions prises pour la réussite de quelque chose.

DIMINUER, v. a. é, ée, p. amoindrir ; rendre plus petit ; —, v. n. décroître.

DIMINUTIF, ive, adj. qui diminue la force d’un mot ; —, s. m. chose qui est en petit ce qu’une autre est en grand.

DIMINUTION, s. f. amoindrissement, retranchement, rabais.

DINAN, chef-lieu d’arr. du dép. des Côtes-du-Nord.

DÎNATOIRE, adj. 2 g. qui a rapport au dîner.

DINDE, s. f. poule d’Inde.

DINDON, s. m. coq d’Inde.

DINDONNEAU, s. m. petit dindon.

DINDONNIER, ière, s. qui garde les dindons.

DÎNÉE, s. f. dépense, lieu du dîner en voyage.

DÎNER ou DÎNÉ, s. m. repas fait au milieu du jour ; mets qui le composent.

DÎNER, v. n. prendre le repas du dîner.

DÎNETTE, s. f. petit dîner d’enfant.

DÎNEUR, s. m. qui aime à bien dîner.

DIOCÉSAIN, e, s. et adj. du diocèse.

DIOCÈSE, s. m. juridiction d’un évêque.

DIORAMA, s. m. sorte de panorama.

DIPHTHONGUE ou DIPHTONGUE, s. f. réunion de deux voyelles en une syllabe ne formant qu’un son, ex. oui.

DIPLOMATE, s. m. qui s’occupe de diplomatie.

DIPLOMATIE, s. f. science des intérêts respectifs des états.

DIPLOMATIQUE, adj. qui a rapport à la diplomatie.

DIPLÔME, s. m. acte qui permet l’exercice d’une profession ; titre d’agrégation à une société.

DIRE, s. m. ce qu’on dit ; rapport ; assertion.

DIRE, v. a. irr. exprimer, faire connaître, raconter, réciter, prédire, prétendre ; se —, v. pr. dire à soi-même. Ind. pr. je dis, tu dis, il dit ; n. disons, v. dites, ils disent ; imp. je disais, etc., n. disions, etc. ; p. déf. je dis, etc., n. dîmes, etc. ; fut. je dirai, etc., n. dirons, etc. ; cond. je dirais, etc., n. dirions, etc. ; impér. dis, disons, dites ; subj. pr. q. je dise, etc., q. n. disions, etc., imp. subj. q. je disse, etc., q. n. dissions, etc. ;  p. pr. disant ; p. p. dit, dite.

DIRECT, e, adj. droit, sans détour.

DIRECTEMENT, adv. en ligne droite.

DIRECTEUR, trice, s. qui dirige, conduit.

DIRECTION, s. f. fonction de directeur ; conduite ; tendance ; administration.

DIRECTOIRE, s. m. corps des magistrats qui gouvernèrent la France depuis 1795 jusqu’à l’an 8.

DIRECTORAT, s. m. fonctions de directeur, leur durée.

DIRECTORIAL, e, adj. qui appartient au directoire.

DIRIGER, v. a. é, ée, p. conduire, régler, tourner vers ; se —, v. pr. marcher vers.

DISCERNEMENT, s. m. faculté de discerner ; justesse d’esprit ; distinction.

DISCERNER, v. a. é, ée, p. distinguer une chose d’une autre.

DISCIPLE, s. m. écolier ; qui suit la doctrine d’un maître.

DISCIPLINABLE, adj. 2 g. susceptible de discipline.

DISCIPLINE, s. f. instruction, éducation ; règle de vie, conduite ; instrument de pénitence.

DISCIPLINER, v. a. é, ée, p. instruire, régler ; donner la discipline.

DISCONTINUATION, s. f. interruption, cessation momentanée.

DISCONTINUER, v. a. é, ée, p. interrompre pour un temps ; —, v. n. cesser.

DISCONVENANCE, s. f. différence, inégalité.

DISCONVENIR, v. n. (se conj. c. venir) ne pas être d’accord sur une chose.

DISCORDANCE, s. f. qualité de ce qui est discordant.

DISCORDANT, e, adj. qui n’est pas d’accord.

DISCORDE, s. f. dissension.

DISCORDER, v. n. être discordant.

DISCOUREUR, euse, s. qui parle beaucoup.

DISCOURIR, v. n. irr. (se conj. c. courir) parler avec étendue sur un sujet ; ne dire que des choses frivoles.

DISCOURS, s. m. harangue, entretien ; composition oratoire en vers ou en prose.

DISCOURTOIS, e, adj. sans courtoisie.

DISCOURTOISIE, s. f. manque de courtoisie.

DISCRÉDIT, s. m. perte du crédit.

DISCRÉDITÉ, ée, adj. tombé en discrédit.

DISCRÉDITER, v. a. é, ée, p. faire perdre le crédit, la considération.

DISCRET, ète, adj. prudent ; judicieux ; qui a de la retenue.

DISCRÈTEMENT, adv. avec discrétion.

DISCRÉTION, s. f. circonspection, sagesse, prudence ; conduite discrète.

DISCRÉTIONNAIRE, adj. 2 g. pouvoir d’agir à discrétion.

DISCULPATION, s. f. action de se disculper ou de disculper.

DISCULPER, v. a. et pr. é, ée, p. justifier, et se justifier d’une faute, etc.

DISCUSSION, s. f. examen ; recherche, contestation.

DISCUTER, v. a. é, ée, p. considérer avec attention ; contester.

DISERT, e, adj. qui parle avec élégance.

DISERTEMENT, adv. d’une manière diserte.

DISETTE, s. f. pénurie, manque de choses nécessaires.

DISEUR, euse, s. qui dit, qui gronde ; diseur de bonne aventure, qui prétend annoncer l’avenir.

DISGRÂCE, s. f. perte des bonnes grâces ; infortune.

DISGRACIÉ, ée, adj. qui n’est plus en faveur ; qui est difforme.

DISGRACIER, v. a. é, ée, p. cesser de favoriser ;  priver de sa protection.

DISGRACIEUSEMENT, adv. d’une manière disgracieuse.

DISGRACIEUX, euse, adj. désagréable.

DISJOINDRE, v. a. irr. (se conj. c. joindre) séparer ce qui est joint.

DISJOINT, e, adj. qu’on a séparé.

DISJONCTION, s. f. séparation.

DISLOCATION, s. f. déboîtement d’un os ; division, séparation.

DISLOQUER, v. a. é, ée, p. déboîter les os ; diviser, éparpiller.

DISPARAÎTRE, v. n. irr. (se conj. c. paraître) cesser de paraître ; se retirer de quelque endroit ; cesser d’exister.

DISPARATE, s. f. manque d’accord, de rapport, etc. ; —, adj. 2 g. opposé, qui forme contraste.

DISPARITÉ, s. f. inégalité, différence.

DISPARITION, s. f. action de disparaître.

DISPENDIEUX, euse, adj. coûteux.

DISPENSAIRE, s. m. lieu où l’on donne gratuitement des consultations et des médicaments aux malades indigents.

DISPENSATEUR, trice, s. qui distribue.

DISPENSATION, s. f. distribution.

DISPENSER, v. a. é, ée, p. exempter de la règle-ordinaire, distribuer ; se —, v. pr. prendre sur soi de ne pas faire.

DISPERSER, v. a. é, ée, p. répandre çà et là ; dissiper, mettre en désordre.

DISPERSION, s. f. action de disperser, ses effets.

DISPONIBILITÉ, s. f. état de ce qui est disponible.

DISPONIBLE, adj. 2 g. dont on peut disposer.

DISPOS, adj. m. léger, agile.

DISPOSÉ, ée, adj. intentionné.

DISPOSER, v. a. é, ée, p. arranger ; préparer ; se —, v. pr. se préparer ; —, v. n. donner, vendre.

DISPOSITIF, s. m. prononcé d’une sentence.

DISPOSITION, s. f. arrangement, préparation ; convention ; penchant ; aptitude.

DISPROPORTION, s. f. défaut de proportion, inégalité.

DISPROPORTIONNÉ, ée, adj. qui manque de proportion.

DISPUTABLE, adj. 2 g. qui peut être disputé.

DISPUTAILLER, v. n. (ll mouillés) disputer souvent et pour des riens.

DISPUTE, s. f. débat ; contestation ; querelle ; exercice scolastique.

DISPUTER, v. n. être en dispute ; —, v. a. contester la possession de quelque chose.

DISPUTEUR, s. m. qui aime à disputer.

DISQUE, s. m. palet ; rondeur apparente des astres.

DISSECTION, s. f. action de disséquer ; état d’un corps disséqué.

DISSEMBLABLE, adj. 2 g. différent.

DISSEMBLANCE, s. f. différence.

DISSÉMINATION, s. f. semis naturel des graines.

DISSÉMINER, v. a. é, ée, p. répandre çà et là ; éparpiller.

DISSENSION, s. f. discorde, querelle.

DISSENTIMENT, s. m. opinion contraire.

DISSÉQUER, v. a. é, ée, p. faire l’anatomie d’un corps ; fig. analyser.

DISSERTATION, s. f. examen attentif d’une question.

DISSERTER, v. n. faire une dissertation.

DISSIDENCE, s. f. scission.

DISSIDENT, s. m. sectaire qui rejette la religion dominante ; qui fait scission.

DISSIMULATEUR, s. m. qui dissimule.

DISSIMULATION, s. f. action de dissimuler.

DISSIMULÉ, ée, adj. artificieux.

DISSIMULER, v. a. é, ée, p. cacher sa pensée ; feindre.

DISSIPATEUR, trice, s. prodigue ; dépensier.

DISSIPATION, s. f. action de dissiper ; état de celui qui mène une vie dissipée ; distraction d’esprit.

DISSIPÉ, ée, adj. répandu dans le monde, livré aux plaisirs.

DISSIPER, v. a. é, ée, p. éparpiller ; disperser ;  détourner l’esprit de… ; se —, v. pr. disparaître ; se distraire.

DISSOLU, e, adj. sans mœurs.

DISSOLUBLE, adj. 2 g. qui peut être dissous.

DISSOLUMENT, adv. d’une manière dissolue.

DISSOLUTIF, ive, adj. dissolvant.

DISSOLUTION, s. f. séparation des parties d’un corps qui se dissout ; rupture ; déréglement de mœurs.

DISSOLVANT, e, adj. qui n’est pas d’accord.

DISSONANCE, s. f. faux accord.

DISSONANT, e, adj. qui n’est pas d’accord.

DISSOUDRE, v. a. irr. (se conj. c. absoudre) décomposer, détruire, abolir, rompre.

DISSUADER, v. a. é, ée, p. détourner par la persuasion.

DISSYLLABE, s. m. et adj. 2 g. mot de deux syllabes.

DISTANCE, s. f. espace qui sépare ; éloignement.

DISTANT, e, adj. éloigné.

DISTENDRE, v. a. (se conj. c. tendre) causer une tension violente.

DISTENSION, s. f. état des nerfs trop tendus.

DISTILLATEUR, s. m. qui distille.

DISTILLATION, s. f. art de distiller ; chose distillée.

DISTILLER, v. a. é, ée, p. extraire le suc, l’esprit, avec l’alambic ; —, v. n. couler goutte à goutte.

DISTILLERIE, s. f. lieu où l’on distille.

DISTINCT, e, adj. différent, séparé d’un autre ; clair, net ; sans confusion.

DISTINCTEMENT, adv. d’une manière distincte.

DISTINCTIF, ive, adj. qui distingue.

DISTINCTION, s. f. différence ; division, séparation, marque qui sert à distinguer ; égard, préférence ; prérogative ; mérite, supériorité.

DISTINGUÉ, ée, adj. éminent, honorable.

DISTINGUER, v. a. é, ée, p. discerner ; marquer la différence ; traiter avec distinction ; se —, se signaler, ne pas ressembler.

DISTIQUE, s. m. deux vers formant un sens.

DISTRACTION, s. f. inapplication, inattention momentanée ; moyen de se distraire ; démembrement.

DISTRAIRE, v. a. irr. (se conj. c. traire) séparer ; détourner ; se —, v. pr. se divertir.

DISTRAIT, e, s. et adj. inattentif ; détourné au profit de quelqu’un.

DISTRIBUER, v. a. é, ée, p. partager, diviser ;  disposer, mettre en ordre.

DISTRIBUTEUR, trice, s. qui distribue.

DISTRIBUTIF, ive, adj. qui marque la distribution.

DISTRIBUTION, s. f. action de distribuer ; ses effets ; disposition, arrangement.

DISTRICT, s. m. étendue de juridiction ; —, fig. compétence.

DIT, s. m. parole, bon mot, sentence ; dit, dite, adj. chose conclue, décidée ; —, surnommé.

DITO ou DITTO, t. de commerce, susdit, idem.

DIURNE, adj. 2 g. d’un jour ; qui a rapport à la durée d’un jour.

DIVAGATION, s. f. action de divaguer.

DIVAGUER, v. n. s’éloigner d’une question que l’on discute.

DIVAN, s. m. canapé sans dossier ; conseil d’état chez les Turcs.

DIVERGENCE, s. f. état de deux lignes qui divergent.

DIVERGENT, e, adj. qui diverge.

DIVERGER, v. n. s’écarter ; s’éloigner.

DIVERS, e, adj. différent ; dissemblable ; —, au pl. plusieurs.

DIVERSEMENT, adv. différemment.

DIVERSIFIABLE, adj. 2 g. qu’on peut varier.

DIVERSIFIER, v. a. (se conj. c. prier) varier, changer.

DIVERSION, s. f. action par laquelle on détourne.

DIVERSITÉ, s. f. variété, différence.

DIVERTIR, v. a. i, ie, p. détourner, distraire ; réjouir, désennuyer ; se —, v. pr. s’amuser.

DIVERTISSANT, e, adj. qui réjouit.

DIVERTISSEMENT, s. m. récréation ; amusement ; action de détourner à son profit.

DIVIDENDE, s. m. quantité à diviser ; produit d’une répartition.

DIVIN, e, adj. de Dieu, qui lui appartient ; excellent, extraordinaire.

DIVINATION, s. f. art prétendu de prédire l’avenir.

DIVINATOIRE, adj. 2 g. qui a rapport à la divination.

DIVINEMENT, adv. par la puissance divine ; parfaitement.

DIVINISER, v. a. é, ée, p. reconnaître pour divin ; exalter.

DIVINITÉ, s. f. essence, nature divine ; Dieu même.

DIVISER, v. a. é, ée, p. séparer par parties ; désunir ; se —, v. pr. se partager, cesser d’être unis.

DIVISEUR, s. m. nombre par lequel on en divise un autre.

DIVISIBILITÉ, s. f. qualité de ce qui peut être divisé.

DIVISIBLE, adj. 2 g. qui peut être divisé.

DIVISION, s. f. séparation, partage ; désunion, discorde ; partie d’une armée.

DIVORCE, s. m. rupture légale d’un mariage ; séparation.

DIVORCÉ, ée, adj. et s. qui a fait divorce.

DIVORCER, v. n. faire divorce.

DIVULGATION, s. f. action de divulguer ; ses effets.

DIVULGUER, v. a. é, ée, p. rendre public ce qui était secret.

DIX, adj. numéral. 2 g. nombre pair de deux fois 5. (Lorsque ce mot est suivi d’une voyelle, l’x se prononce c. z.)

DIXIÈME, s. m. nombre d’ordre ; dixième partie.

DIXIÈMEMENT, adv. en dixième lieu.

DIZAIN, s. m. chapelet de dix grains.

DIZAINE, s. f. total composé de dix.

DIZEAU, s. m. tas de dix gerbes ; de dix bottes de foin.

DOCILE, adj. 2 g. doux, soumis, d’un caractère facile.

DOCILEMENT, adv. avec docilité.

DOCILITÉ, s. f. disposition naturelle à la douceur, à la soumission.

DOCTE, s. m. et adj. savant.

DOCTEMENT, adv. savamment.

DOCTEUR, s. m. promu au doctorat ; habile, savant.

DOCTORAL, e, adj. de docteur ; air, ton —, tranchant.

DOCTORAT, s. m. degré, grade de docteur.

DOCTRINE, s. f. système, enseignement, érudition ; point de doctrine.

DOCUMENT, s. m. preuves par écrit, renseignement.

DODÉCUPLE, s. et adj. 2 g. qui contient douze fois.

DODINER (se), v. pr. se dorloter.

DODO, s. m. terme d’enfant ; faire —, dormir.

DODU, e, adj. gras, potelé.

DOGE, s. m. chef de l’ancienne république de Venise.

DOGMATIQUE, adj. 2 g. sentencieux ; qui a rapport au dogme.

DOGMATIQUEMENT, adv. d’une manière dogmatique.

DOGMATISER, v. n. enseigner une doctrine fausse ou dangereuse ; régenter.

DOGME, s. m. point de doctrine ; enseignement.

DOGUE, s. m. gros chien à tête large.

DOGUIN, e, s. petit dogue.

DOIGT, s. m. partie longue et mobile de la main et du pied.

DOIT, s. m. t. de commerce, ce qui est dû.

DOL, s. m. fraude ; gros tambour pour la musique militaire.

DÔLE, chef-lieu d’arr. du dép. du Jura.

DOLÉANCE, s. f. plaintes ; au pl. représentations.

DOLEMMENT, adv. d’une manière dolente.

DOLENT, e, adj. triste, plaintif.

DOLOIRE, s. f. instrument de tonnelier pour unir du bois.

DOMAINE, s. m. biens héréditaires ; biens-fonds.

DOMANIAL, e, adj. qui est du domaine ; (pl. m. domaniaux.)

DÔME, s. m. voûte demi-sphérique au-dessus d’un édifice.

DOMESTICITÉ, s. f. état du domestique ou de domestique.

DOMESTIQUE, s. 2 g. serviteur ; servante ; l’intérieur de la maison, le ménage ; —, adj. 2 g. qui est de la maison, de la famille ; apprivoisé.

DOMFRONT, chef-lieu d’arr. du dép. de l’Orne.

DOMICILE, s. m. lieu d’habitation ordinaire, de résidence.

DOMICILIAIRE, adj. 2 g. du domicile.

DOMICILIER (se), v. réfl. se fixer dans un domicile. (Il n’est usité qu’aux temps formés du participe.)

DOMINANT, e, adj. ce qui domine.

DOMINATEUR, trice, s. qui domine ; qui exerce un empire suprême.

DOMINATION, s. f. puissance ; autorité suprême.

DOMINER, v. n. avoir autorité sur… ; —, v. a. é, ée, p. être au-dessus, plus élevé.

DOMINICAL, e, adj. du Seigneur, du dimanche.

DOMINO, s. m. jeu ; habit de bal.

DOMMAGE, s. m. perte, préjudice, dégât.

DOMMAGEABLE, adj. 2 g. qui cause du dommage.

DOMPTABLE ou DOMTABLE, adj. 2 g. qu’on peut dompter.

DOMPTER ou DOMTER, v. a. é, ée, p. vaincre, surmonter, anéantir.

DON, s. m. présent, donation, libéralité ; avantage naturel.

DONATAIRE, s. 2 g. celui à qui on fait une donation.

DONATEUR, trice, s. celui qui fait une donation.

DONATION, s. f. don fait par acte public ; l’acte même.

DONC, conjonct. par conséquent, ainsi.

DONDON, s. f. femme ou fille grosse et fraîche ; fam.

DONJON, s. m. tour élevée d’un château.

DONNANT, e, adj. qui aime à donner.

DONNE, s. f. distribution des cartes au jeu.

DONNÉE, s. f. base, aperçu d’une chose.

DONNER, v. a. é, ée, p. faire don ; accorder ; causer, procurer ; attribuer ; —, v. n. heurter ; avoir vue sur.

DONNEUR, euse, s. qui donne.

DONT, pron. rel. pour de qui, duquel, de laquelle, desquels, desquelles, de quoi.

DONZELLE, s. f. fille ou femme qu’on estime peu.

DORÉNAVANT, adv. à l’avenir.

DORER, v. a. é, ée, p. couvrir d’or ; donner une couleur d’or ; se —, v. pr. jaunir ; se dit des moissons.

DOREUR, euse, s. artisan qui dore les métaux.

DORDOGNE, rivière qui a sa source au mont d’Or et son embouchure dans la Garonne, près Bordeaux : elle donne son nom à un département dont Périgueux est le chef-lieu.

DORIQUE, s. m. le 2e des cinq ordres d’architecture.

DORLOTER, v. a. é, ée, p. traiter délicatement.

DORMANT, e, adj. fixe, à demeure.

DORMEUR, euse, s. qui aime à dormir.

DORMIR, v. n. irr. être dans le sommeil, dans le repos. Ind. pr. je dors, tu dors, il dort ; n. dormons, v. dormez, ils dorment ; imp. je dormais, etc., n. dormions, etc. ; p. déf. je dormis, etc., n. dormîmes, etc. ; fut. je dormirai, etc., n. dormirons, etc. ; cond. je dormirais, etc., n. dormirions, etc. ; impér. dors, dormons, dormez ; subj. pr. q. je dorme, etc., q. n. dormions, etc. ; imp. subj. q. je dormisse, etc., q. n. dormissions, etc. ; p. pr. dormant ; p. p. dormi, invar. ;s. m. perdre le —, c.-à-d. perdre le sommeil.

DORMITIF, ive, adj. qui fait dormir.

DORSAL, e, adj. qui appartient au dos.

DORTOIR, s. m. salle où il y a plusieurs lits.

DORURE, s. f. art de dorer ; or appliqué ; couleur dorée.

DOS, s. m. partie postérieure du corps depuis les épaules jusqu’aux reins ; le derrière, le revers d’une chose.

DOS-D’ÂNE, s. m. ce qui forme talus des deux côtés.

DOSE, s. f. certaine quantité ou mesure.

DOSSIER, s. m. partie d’un siége contre laquelle on appuie le dos ; papier en liasse sous la même étiquette.

DOSSIÈRE, s. f. partie du harnais qui porte sur le dos.

DOT, s. f. (non usité au pl.) bien qu’apporte une femme en mariage.

DOTATION, s. f. action de doter.

DOTER, v. a. é, ée, p. donner une dot.

DOUAI, chef-lieu d’arr. du dép. du Nord.

DOUAIRE, s. m. biens assurés à la femme en cas de survivance.

DOUAIRIÈRE, s. f. veuve qui jouit d’un douaire.

DOUANE, s. f. droit sur les marchandises ; lieu où il se paie.

DOUANIER, s. m. commis de la douane.

DOUBLE, adj. 2 g. valant deux fois le simple ; copie d’un écrit ; traître, dissimulé.

DOUBLE-CROCHE, s. f. note de musique valant la moitié d’une croche ; (pl. doubles-croches.)

DOUBLEMENT, s. m. action de doubler ; —, adv. de deux manières.

DOUBLER, v. a. é, ée, p. mettre le double ; augmenter du double ; mettre une doublure.

DOUBLURE, s. f. étoffe dont une autre est doublée.

DOUBS, rivière qui donne son nom au dép. dont Besançon est le chef-lieu.

DOUCEÂTRE, adj. 2 g. d’une douceur fade.

DOUCEMENT, adv. d’une manière douce, délicatement, sans bruit.

DOUCEREUX, euse, adj. fade ; d’une douceur affectée.

DOUCETTEMENT, adv. doucement.

DOUCEUR, s. f. saveur douce ; qualité de ce qui est doux ; égalité d’humeur (au pl. cajoleries).

DOUCHE, s. f. épanchement d’eau versée d’une certaine hauteur sur une partie malade.

DOUCHER, v. a. é, ée, p. donner une douche.

DOUER, v. a. é, ée, p. avantager, favoriser ; assigner un douaire.

DOUILLET, tte, adj. et s. tendre et délicat.

DOUILLETTE, s. f. (ll m.) robe ouatée.

DOUILLETTEMENT, adv. d’une manière douillette.

DOULENS, chef-lieu d’arr. du dép. de la Somme.

DOULEUR, s. f. souffrance du corps ; peine d’esprit ou de cœur.

DOULOUREUSEMENT, adv. avec douleur.

DOULOUREUX, euse, adj. qui cause, qui marque de la douleur ;  qui cause du chagrin.

DOUTE, s. m. irrésolution, crainte, appréhension ; sans —, adv. assurément.

DOUTER, v. n. être dans le doute ; ne point croire ; se —, v. pr. soupçonner.

DOUTEUSEMENT, adv. avec doute.

DOUTEUX, euse, adj. incertain, ambigu.

DOUVE, s. f. planche d’un tonneau ; fossé d’un château fort ; mur latéral d’un canal.

DOUX, douce, adj. d’une saveur agréable ; paisible, affable, humain ; tempéré.

DOUZAINE, s. f. nombre de douze.

DOUZE, adj. numéral ; nombre de deux fois six.

DOUZIÈME, adj. 2 g. nombre ordinal de douze ; —, s. m. la douzième partie.

DOUZIÈMEMENT, adv. en douzième lieu.

DOYEN, s. m. le plus ancien de réception ou d’âge dans un corps ; chef d’une compagnie.

DOYENNÉ, s. m. sorte de poire.

DRACHME, s. m. mesure de pesanteur, 8e partie de l’once.

DRAGÉE, s. f. amande recouverte de sucre ; —, petit plomb pour la chasse.

DRAGEON, s. m. bourgeon qui pousse au pied d’un arbre.

DRAGEONNER, v. n. pousser des drageons.

DRAGON, s. m. soldat qui combat à pied et à cheval ; monstre fabuleux.

DRAGONNADE, s. f. persécutions exercées par des dragons contre les protestants des Cévennes sous Louis XIV.

DRAGONNE, s. f. ornement de la poignée d’une épée.

DRAGUE, s. f. sorte de pelle recourbée pour creuser les rivières et curer les puits.

DRAGUER, v. n. curer avec la drague.

DRAGUEUR, s. m. bateau pour creuser les rivières.

DRAGUIGNAN, chef-lieu du dép. du Var.

DRAMATIQUE, adj. 2 g. fait pour le théâtre.

DRAMATIQUEMENT, adv. d’une manière dramatique.

DRAME, s. m. pièce de théâtre, dont les personnages sont pris dans la classe bourgeoise.

DRAP, s. m. étoffe de laine, etc. pour faire des vêtements ; pièce de toile pour le lit.

DRAPEAU, s. m. enseigne d’un régiment ; morceau d’étoffe ; haillon.

DRAPER, v. a. é, ée, p. couvrir de drap ; disposer une étoffe avec symétrie ; fig. railler.

DRAPERIE, s. f. commerce et fabrication de draps ; arrangement des étoffes.

DRAPIER, s. m. marchand et fabricant de draps.

DRÈCHE, s. f. marc de l’orge moulu pour la bière.

DRELIN, s. m. bruit imitatif d’une sonnette.

DRESSER, v. a. é, ée, p. faire tenir droit ; ériger ; instruire.

DREUX, chef-lieu d’arr. du dép. d’Eure-et-Loir.

DRILLE, s. m. (ll m.) bon compagnon ; —, s. f. chiffon pour faire du papier.

DROGMAN, s. m. interprète d’un ambassadeur européen dans le Levant.

DROGUE, s. f. épicerie ; médicaments ; sorte de jeu de cartes des soldats.

DROGUER, v. a. é, ée, p. médicamenter.

DROGUERIE, s. f. toute sorte de drogues.

DROGUET, s. m. sorte d’étoffe de laine et fil, ou de soie.

DROGUEUR, s. m. qui aime à droguer.

DROGUISTE, marchand de drogues.

DROIT, s. m. ce qui est juste ; autorité, prérogative, taxe.

DROIT, e, adj. debout, perpendiculaire ; opposé à gauche ; juste, sincère ; —, adv. directement.

DROITEMENT, adv. judicieusement.

DROITIER, ière, adj. qui ne se sert que de la main droite.

DROITURE, s. f. équité ; en —, loc. adv. directement.

DRÔLE, adj. 2 g. plaisant, original ; —, s. m. mauvais sujet.

DRÔLEMENT, adv. d’une manière plaisante.

DRÔLERIE, s. f. chose plaisante.

DROMADAIRE, s. m. espèce de chameau qui a deux bosses sur le dos.

DRÔME, rivière qui prend sa source aux Alpes, et va se jeter dans le Rhône : elle donne son nom à un dép. dont Valence est le chef-lieu.

DRU, e, adj. fort, vif, gai ; —, adv. en grande quantité.

DRUIDE, s. m. ancien prêtre gaulois. Druidesse, s. f. femme du druide.

DU, particule qui tient la place de de le.

, s. m. ce qui est dû ; obligation, devoir.

DUBITATIF, ive, adj. exprimant le doute.

DUC, s. m. titre d’honneur après celui de prince ; oiseau de proie.

DUCAT, s. m. monnaie étrangère.

DUCHÉ, s. m. terre à laquelle est attaché le titre de duc.

DUCHESSE, s. f. femme d’un duc.

DUCTILE, adj. 2 g. qui s’étend sous le marteau, malléable.

DUCTIBILITÉ, s. f. propriété des corps ductiles.

DUÈGNE, s. f. vieille gouvernante.

DUEL, s. m. combat singulier devant témoins.

DUELLISTE, s. m. qui se bat souvent en duel, ferrailleur.

DULCIFICATION, s. f. action de rendre doux.

DULCIFIER, v. a. é, ée, p. tempérer un acide, le rendre doux.

DÛMENT, adv. convenablement.

DUNE, s. f. colline sablonneuse le long de la mer.

DUNETTE, s. f. l’étage le plus élevé de la poupe.

DUNKERQUE, chef-lieu d’arr. du dép. du Nord.

DUO, s. m. morceau de musique exécuté à deux.

DUPE, s. f. qui est trompé, qu’on trompe aisément.

DUPER, v. a. é, ée, p. tromper habilement.

DUPERIE, s. f. tromperie ; sottise faite à ses dépens.

DUPLICATA, s. m. (inv. au pl.) double copie d’un acte.

DUPLICITÉ, s. f. état de ce qui est double, et devrait être simple ; mauvaise foi, imposture.

DUPLIQUE, s. f. réponse à une réplique.

DUR, e, adj. ferme, solide, difficile à entamer ; âpre ; inhumain.

DURABLE, adj. 2 g. qui doit durer.

DURABLEMENT, adv. d’une manière durable.

DURANCE, rivière qui se forme aux Alpes Cottiennes et se jette dnas le Rhône au-dessous d’Avignon.

DURANT, prép. pendant.

DURCIR, v. a. i, ie, p. rendre dur ; —, v. n. devenir dur.

DURCISSEMENT, s. m. état de ce qui est durci.

DURE, s. f. la terre ; le plancher.

DURÉE, s. f. temps qu’une chose dure.

DUREMENT, adv. d’une manière dure.

DURER, v. n. continuer d’être ; être d’un long usage.

DURETÉ, s. f. qualité de ce qui est dure, ferme ; rudesse, inhumanité ; parole dure.

DURILLON, s. m. petit calus de la peau.

DURIUSCULE, adj. 2 g. un peu dur.

DUVET, s. m. menue plume ; coton sur la peau des fruits.

DUVETEUX, euse, adj. qui a du duvet.

DYNASTIE, s. f. suite de rois de la même famille.

DYSSENTERIE, s. f. sorte de diarrhée.

DYSSENTÉRIQUE, adj. 2 g. qui appartient à la dyssenterie.