Petit manuel de politesse et de savoir-vivre à l’usage de la jeunesse/Des devoirs envers les Parents, les Maîtres et les Supérieurs

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Des devoirs envers les Parents, les Maîtres et les Supérieurs.

Soyez respectueux avec vos supérieurs, respectueux, soumis, reconnaissant et attaché à vos maîtres : respectueux, soumis, reconnaissant, attaché et dévoué à vos père et mère et à vos bienfaiteurs.

2. Vos père et mère tiennent auprès de vous la place de Dieu sur la terre ; ils ont soigné votre enfance, veillent à votre éducation, travaillent sans cesse pour rendre moins pénible votre passage dans ce monde, en vous ménageant un avenir heureux ; et ils sacrifieraient leur vie même, s’il en était besoin, comment ne les aimeriez-vous point !…

3. Vous vous montrerez soumis envers eux, en leur obéissant promptement, et en faisant de bon cœur ce qu’ils vous commanderont ; vous vous rendriez coupable, vous les affligeriez, et vous agiriez contre vos devoirs et contre vos propres intérêts, si jamais vous murmuriez ou si vous résistiez à leurs ordres.

4. Vous les respecterez, en leur rendant toutes sortes d’hommages, en leur parlant d’un air soumis, en les saluant toutes fois que vous les aborderez, en cachant et ne parlant pas de leurs défauts, et surtout en ne cherchant jamais à leur en trouver ; Dieu a dit : honorez votre père et votre mère.

5. Vous leur prouverez votre reconnaissance, votre attachement et votre amitié, en les soignant dans leurs adieu selon votre âge, et vos moyens, en les servant et fournissant à tous leurs besoins, suivant votre fortune, lorsque leur vieillesse ou leur position exigera votre assistance.

6. Si l’un de vos parents, de vos maîtres ou de vos supérieurs vous adresse la parole, ce serait montrer le plus mauvais caractère et la plus mauvaise éducation que de lui répondre avec humeur et impolitesse : si vous avez tort, taisez-vous et corrigez-vous ; si vous croyez avoir raison, excusez-vous avec modération, et gardez ensuite un silence respectueux.

7. Il faut un talent, une vertu, une vocation toute particulière pour se livrer à l’enseignement de la jeunesse ; aussi ne pourrez-vous jamais assez payer les soins de vos maîtres ou de vos maîtresses.

8. Quel que soit le rang que votre naissance ou votre fortune vous appelle à tenir dans le monde, n’oubliez dans aucun temps qu’après votre père et votre mère, ils ont les droits les mieux acquis à votre respect et à votre reconnaissance.

9. Suivez exactement tout ce qu’ils vous ordonneront ; soumettez-vous sans murmure aux punitions qu’ils vous infligeront ; écoutez attentivement leurs avis ; profitez de leurs leçons, et employez tous vos moyens pour vous corriger des défauts qu’ils vous reprocheront.