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Poésies badines et facétieuses/Les belles jambes

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LES BELLES JAMBES.


Colin, poussé d’amour folâtre,
Regardait à son aise, un jour.
Les jambes plus blanches qu’albâtre
De Rose, objet de son amour.
Tantôt il s’adresse à la gauche ;
Tantôt la droite le débauche.
« Je ne sais plus, — dit il, — laquelle regarder ;
« Une égale beauté, fait un combat entr’elles. »
— Ah !… lui répliqua Rose, — ami, sans plus tarder,
Mettez-vous entre deux pour finir leurs querelles !