Poulbot - Les Maîtres humoristes

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Félix Juven (p. couv1-167).

Couverture de l’album "Les Maîtres humoristes" consacré à Francisque Poulbot
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Les Maîtres Humoristes
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Fleuron 2
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Fleuron 4
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Francisque
POULBOT


Vignette éditeur Félix Juven
Vignette éditeur Félix Juven




PARIS
SOCIÉTÉ D’ÉDITION ET DE PUBLICATIONS
Librairie Félix JUVEN
122, RUE RÉAUMUR, 122
Tous droits de reproduction et de traduction réservés pour tous pays.

Published Mars 1908. Privilege of copyright in the U. S. A. reserved under the act approved
March 3 1905 by, Société d’édition et de Publications, Paris.
Fleuron 7        MAMAN EST À LA CAMPAGNE

— Oui, moi, je couche dans ce lit-là.

— Et ton père ?

— Dans celui de la bonne.

Fleuron 7        LE TROUPIER QUI SUIT LES BONNES

— Bouge pas… les v’la !

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EN FACTION
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Le gosse. — T’as donc un rendez-vous, qu’tu restes là ?

Fleuron 7        MALICIEUX

— Tu me rapportes mes deux sous ! … T’as donc pas mis ma lettre à la poste ?

— Si, j’ai profité qu’ l’employé r’gardait pas pour la fourrer dans la boite !


— Je vous défends de me causer si c’est pas pour le bon motif.

— Le motif ! il est toujours bon ; vous parlez de choses que vous ne connaissez pas.

Fleuron 7        GOSSES

— Dire que je suis né dans un machin comme ça !…

— Et ta sœur ?

— Dans un chou aussi !…

— Et ton petit frère ?

— Dans un autre chou parbleu !… et ma grande sœur aussi…

— Alors ta mère !… qu’est-ce qu’elle fiche ?…

Fleuron 7        FRANC-MAÇONNE

— Inutile d’insister, je n’aime pas le pantalon rouge.

— Si y a que ça pour vous plaire, je l’ôterai.

Fleuron 7        POINT DE VUE

— Grouille-toi, il y met un oreiller sous les fesses ! …

Fleuron 7        MODISTES

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MÉLOMANE
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— J’lai vu, i m’a encore chipé l’bâton des cabinets pour s’en faire un sifflet ! …

Fleuron 7        UN JOUR À LA MER

— On peut se rhabiller, les enfants… nous avons oublié le savon !

— Dites-moi la vérité, Joseph. Il est venu une femme ici ce matin ?

— Oh ! non, madame !

— Menteur, je l’ai vue sortir.

— Ça se peut bien ; mais elle n’est pas venue c’matin… elle est venue hier soir !

Fleuron 7        RIVALITÉ

— Tu m’enfileras plutôt la première ! …

Fleuron 7        À MÉNILMONTANT

— À ton âge, ta sœur nous rapportait vingt-cinq francs par semaine, et y avait longtemps qu’elle travaillait plus.

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LEURS MÈRES
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— Y a pas de mal à ça ! y a pas de mal à ça !… Vieux polisson ! Une enfant qui s’enrhume d’un rien !

Fleuron 7        AMBITION

— Un corset mauve !… un corset mauve ! est-ce que j’en ai un moi de corset mauve !… et ton père !…

— Menteur ! ! je t’ai vu entrer chez trois bistros !…

— Ben ! j’peux t’y rester tout l’temps chez l’même ! ! !

Fleuron 7        SON COUSIN LE SOLDAT

Fleuron 7        LES ENFANTS S’AMUSENT

— Va falloir y faire un trou.

Fleuron 7        INVITATION

— J’me suis acheté un pantalon, monsieur Marcel ! Si Madame le voyait, elle me flanquerait à la porte !

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ÉCONOMIE
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— Ousqu’elle les achète ses enfants, ta mère ?

— Chez nous, on est pas riche ; elle les fait elle-même.

— Ma grande sœur, elle met des pantalons fermés.

— Mais maman, il m’a emmenée de force !

— Pourquoi q’tu t’es défendue ?

Fleuron 7        LES ENFANTS S’PORTENT BIEN AUSSI

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LES ENFANTS S’AMUSENT
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— Qu’est-ce que c’est que ce jeu-là ? Veux-tu me reporter cet oreiller sur ton lit !

— Mais… mais… je veux avoir une poupée.

CONSTATATION        Fleuron 7

— Ah ! mon vieux ! j’en avais envie ! ! ! …

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EN FAMILLE
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— As-tu bientôt fini avec la marmite ? Mon pot-au-feu sera jamais prêt pour sept heures.

— Il n’amène pas son ami aujourd’hui, il se doute de quelque chose…


— Une p’tite femme comme ça et vingt sous par jour !… hein, vieux ?… qué noce !

Fleuron 7        EN RETARD !

Fleuron 7        POINT DE VUE


— Mince, qu’est-ce qu’on voit !

Fleuron 7        GOSSES


— Pourquoi faire qu’i s’enferment tous quand i se marient ?…

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HEUREUX AU JEU…
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— Te fâche pas, ma chérie : je suis un peu en retard, mais j’ai gagné 6 fr. 50 à la manille !

Fleuron 7        À L’ATELIER

— Je veux bien que vous fassiez son portrait, mais je vous flanque une paire de gifles si vous continuez à la dévisager toutes les cinq minutes en clignant de l’œil.

— La ferme ! Eudoxie ; tu leur diras ça après le jour de l’an.

Fleuron 7        MARDI-GRAS

Fleuron 7        SIMPLE RÉFLEXION


— Je l’ai vue se débarbouiller, ta patronne ; elle a des toiles d’araignée sous les bras.

ENFANT TERRIBLE        Fleuron 7

— Pourquoi qu’tu m’embrasses pas comme ma sœur, puisque j’suis aussi sur tes genoux ?

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PETIT NOËL
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— T’as rien eu ?…

— Si, un petit frère.


— Mais dis donc. Oscar, c’est ta négresse ?

— Je ne lui parle plus, son nouveau patron ne fume pas.

Fleuron 7        LE BON FILS

— Ce soir i’m’faut une montre en or, c’est la fête à papa

Fleuron 7        CONFIDENCES

Fleuron 7        EXPÉRIENCE


— Ça y est… la patronne… deux jumeaux !…

— Ah ! quand je vous disais qu’elle avait deux amants.

Fleuron 7        COQUETTERIE


— J’vais le dire à maman que tu t’mets de sa poud’ de riz sur la figure.

— Et elle, où qu’elle s’en met ?

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EXCUSE
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— Ah ! c’est à cause de monsieur que j’attends à la porte !…

— Mais non, mon chéri, ce n’est pas à cause de monsieur, j’étais toute nue.

Fleuron 7        LE RETOUR

— Pardonne un moment d’égarement !

— T’appelles ça un moment ?… Ça fait trois quarts d’heure que je poireaute à la porte.


— Et pourquoi qu’a t’a renvoyée, ta patronne ?

— Pasque le patron m’a mordue dans le cou.

Fleuron 7        GOSSES
 

— Monte donc avec moi, tu te fatigueras moins !

   
  — Bonjour monsieur, deux sous de boudin !
— Une petite minute, ça va être prêt !
 

— Je lui parle plus, non plus, il est tout le temps fourré avec ses cocottes ! ! !

Fleuron 7        GOSSES


— Qu’est-ce qu’y a ?… T’en fais une tête !

— J’ai perdu l’tuyau d’la boite à conserves.

Fleuron 7        LA LEÇON DE CHANT


— Si vous ne m’en achetez pas des vernies, j’dirai à madame que vous me faites la cour !

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SÉPARATION
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— Oui, sale type, j’y vais m’suicider… rends-moi ma poudre de riz et ma brosse à dents.

Fleuron 7        HABILE PICKPOCKET

— Tiens, je vais te faire voir celui d’un agent.

— Comment ! vous !… un premier prix de mémoire… vous vous oubliez !  !

Fleuron 7        ENFIN ! …


— Ta mère ne te met plus de pantalons fermés ?

— Penses-tu ?… j’ai seize ans aujourd’hui !

Fleuron 7        BONNE RAISON


— Me marier avec toi ?… Maman voudra jamais.

— Pasque ?…

— Pasque j’suis un garçon aussi.

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À L’ATELIER
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— Qu’est-ce que t’attends pour enlever tes chaussettes ?

— J’en ai pas, c’est mes souliers qui déteignent.

Fleuron 7        HABITUDE

— Ça ne vous ennuie pas de me le peser ?

— Avec les os ?

— Hier, avec un blond !… aujourd’hui un brun ; va falloir que je prévienne ton père ! ! !

— Mais maman, puisqu’ils m’épouseront.

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MODÈLE
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— Quand je posais avenue des Champs-Élysées j’avais cent francs… c’est vrai qu’c’était chez un photographe et qu’on posait à deux.


— Elle a reçu un coup de pied la dame.

— J’connais ça, maman est sage-femme.

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LOCATION
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— Y a pas d’punaises dans la maison ?

— Y en avait une au premier sur la rue, mais on y a donné congé quand on a su qu’a trafiquait.

Fleuron 7        EN CORVÉE

— C’est-y du japonais ça ?… suivez-moi et marchez devant !…

— Ça se dit distingué, et ça ramasse une pièce de cent sous !…

Fleuron 7        JEUX MODERNES

— On va rigoler, vous vous seriez des dames qui se promènent, et moi je serais le satyre.

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GRAND VENT
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— Mon Dieu !… mon Dieu !… je suis malheureuse… toute seule…

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GRAND VENT
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… dans la rue, avec un vent pareil !

Fleuron 7        EXPLICATION

— T’as encore flâné avec ton acrobate ?

— Mais non… on a pris une voiture !

— Ne vous emballez pas, avec tous ces mannequins, j’en ai connu un chez Doucet qui m’a bouffé huit mille francs en 4 jours.

Fleuron 7        LA NEIGE TOMBE
     

J’joue pas… tu mets des briques !…

… On l’emportera chez nous et on le gardera pour les grandes vacances…

… Elle est moins froide que l’année prochaine…

   

Et dire que maman m’a fait cirer mes chaussures !

… Alors, si t’as des engelures aux pieds, pourquoi qu’tu mets ton cache-nez à ton cou ?

   

— Le pire, c’est la dégelée.

— Oui, la dégelée de coups de trique, si nous arrivons en retard.

Et chez les nègres, la neige elle est noire ?

Fleuron 7        LA CORVÉE


— Ouste !… au trot… allez vider les latrines ou je vous fourre dedans !…

Fleuron 7        L’AMOUR LIBRE


— Non, mais ! je suis bien libre d’aimer ta sœur sans te demander la permission…

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LES ARPETTES
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— Un amoureux ?… Penses-tu ! Bien assez de papa pour m’fiche des gifles.

Fleuron 7        EXPLICATION

— Mens ! mens ! si tu veux, mais jure-moi que tu ne m’as pas trompé !


— Si c’est pour passer ta nuit avec une grue, tu vas commencer par rester avec moi ! ! !

Fleuron 7        EXCUSE


— Qu’est-ce que c’est Jean ? Voilà trois chapeaux de Monsieur que je trouve dans votre chambre !

— Quelle veine, Madame ! Monsieur qui croyait qu’on y avait volés !…

Fleuron 7        HISTOIRE NATURELLE


— Alors, les poissons, ça fait pipi dans l’eau ?…

Fleuron 7        24 DÉCEMBRE


— Pas de blague ! hein ?… Il me les faut pour ce soir.

Fleuron 7        PROFESSEUR

— Ah ! j’en ai du mal à lui apprendre à marcher.


— Les filles !… ça a pas besoin de caneçon.

Fleuron 7        LES ARPETTES

Fleuron 7        À L’ATELIER

— Je voudrais quelque chose de bien.

— Soyez tranquille ; moi, j’embellis toujours mon modèle. Ça ne fait rien que le client ait une sale gueule…

Fleuron 7        LE MODÈLE

— J’t’avais dit de t’acheter un corset blanc.

— Penses-tu ? Ça se salit trop dans un album.

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MES VINGT-HUIT JOURS
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— Oui, moi, ancien fils de chiffonnier, presque officier, j’vous fiche quat’jours à vous, tout avocat que vous êtes !

Fleuron 7        LES ARPETTES

— Elle est d’une bonne famille, mais je me rappelle plus si c’est son père qu’est procureur ou sa mère qu’est procureuse.


— Mais il y en aurait plein les ruisseaux, des poissons, si y avait pas les balayeurs ! …

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LOGIQUE
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— Vous savez… je suis grand-mère, Mélanie a deux jumelles…

— Aussi pourquoi l’avez-vous mariée à un opticien.

Fleuron 7        LE PIÈGE

— Comme ça, j’verrai bien si c’est pas une blague !

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LA COMMISSION D’HYGIÈNE
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— Parbleu ! le devant, c’est propre, surtout celui des garçons, mais venez voir avec moi le derrière des filles.

Fleuron 7        GOSSES

Fleuron 7        DÉCLARATION


— Mais si j’vous aimais pas, Irma, j’me ferais-t-i raser tous les jours ?

Fleuron 7        VOISINS


— Je vous rapporterai vos chaussettes sitôt que mon mari rentrera : il les a sur lui.

Fleuron 7        PAS DE CHANCE


— Et toi, tu l’as pas eue, la croix !

— D’abord, y en avait pas pour tout le monde, et le maître a commencé par les autres.

Fleuron 7        LA RENTRÉE