Principes de la musique et méthode de transposition, 4e édition/appendices/3

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SIGNES DE REPRISE, RENVOIS, ABRÉVIATIONS.



xxPour compléter notre tâche, il nous reste à faire connaître certains signes ayant pour objet d’abréger le travail de notation.  
282. La fin d’un morceau ou de ses parties principales se marque par deux barres perpendiculaires. Signes de reprise.

EXEMPLE :

 %p181s1
\relative c'' {
\override Staff.TimeSignature #'transparent = ##t
\override Staff.Clef #'transparent = ##t  
\hideNotes
c4^\markup \concat { "1" { \tiny\raise #0.8 "re "} "partie"}
c c c
\bar "||"
c8 c c^\markup \concat { "2" { \tiny\raise #0.8 "e "} "partie"}
c c c c c
\bar "||"
\mark \markup {\fontsize #-1 {Fin.}}
}



xxOr, deux points placés auprès de ces deux barres deviennent signe de reprise ; ils indiquent qu’on doit exécuter deux fois la partie qui se trouve de leur côté.  

EXEMPLE :

 %p181s2
\relative c'' {
\override Staff.TimeSignature #'transparent = ##t
\hideNotes
c4^\markup \italic {deux fois}
c c c
\bar ":|:"
c8 c c^\markup \italic {deux fois}
c c c c c
\bar ":|"
}



283. Les signes de renvoi ont plusieurs figures, dont voici les plus usitées Signes de renvoi.
xxCelui-ci est employé communément pour avertir, dès qu’il apparaîtra une seconde fois, qu’on devra retourner à l’endroit où il s’est précédemment montré.
284. Afin d’éviter les répétitions des mêmes notes, ou des mêmes groupes de notes, on emploie certains signes d’abréviation que les exemples suivants vont faire connaître. Abréviations.
xxLes abréviations ont pour avantage, non-seulement d’épargner au compositeur et au copiste un grand nombre de répétitions, mais encore de faciliter la lecture de la musique par la simplification qu’elles apportent à la notation.




EXEMPLE DES DIVERSES ABRÉVIATIONS.


Savard_p182s1.jpeg[1]

Savard_p183s1.jpeg[2][3]





  1. Semblables.
  2. Arpége (rad. harpa, harpe). Par ce mot on indique que les sons dont les accords sont formés doivent être émis successivement.
  3. Cette sorte d’ornement, propre à la musique du piano ou de harpe, est appelé en italien acciacatura (écrasement). Il consiste à frapper rapidement, et d’une manière successive, toutes les notes d’un accord. On l’indique aussi quelquefois par une ligne coupant obliquement l’accord.
    EXEMPLE :