Progrès accomplis en France depuis 1870 dans l’étude et l’enseignement de la géographie

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PROGRÈS ACCOMPLIS EN FRANCE
DEPUIS 1870
DANS L’ÉTUDE ET L’ENSEIGNEMENT DE LA GÉOGRAPHIE


Dans les substantielles et intéressantes études que M. H. Wagner de Gotha consacre, tous les deux ans, au mouvement géographique qui se produit en Europe, il reconnaît les progrès accomplis en France depuis la guerre de 1870-1871. Le jugement qu’il porte, dans l’Année géographique de 1880, sur nos efforts et les résultats déjà obtenus, mérite d’être signalé[1].

« Aucune nation, dit-il, n’a plus fait pour relever et populariser l’étude de la géographie que la France, depuis la guerre franco-allemande de 1870. Avant cette époque, chacun le sait, la géographie s’y était pour ainsi dire complètement endormie[2], alors qu’au siècle précédent, sous l’énergique impulsion de mathématiciens et de savants de premier ordre, elle avait été en grand honneur. »

M. Wagner aurait pu ajouter que, pendant près de deux siècles, du commencement de Louis XIII à la Révolution, la France avait tenu en Europe le premier rang, tant par l’importance et le nombre de ses travaux géographiques que par l’éclat des grands noms qui s’y étaient illustrés. Après avoir recueilli la succession des Flamands et des Hollandais, d’Ortelius et de Mercator notamment, elle l’avait en effet considérablement augmentée ; et personne, en Allemagne, ne pouvait alors être comparé à Cassini de Thury ni à d’Anville. Ce que le savant géographe de Gotha n’a pu dire, nous devons le constater ici, avant d’aborder la question qui fait l’objet même de cette étude. Il y a intérêt, croyons-nous, à ce que tout le monde, nos instituteurs et nos maîtres surtout, sache ce qu’était la France à ce point de vue, ce qu’elle a fait, et ce que la science contemporaine lui doit. Le sachant, chacun travaillera d’autant mieux à lui rendre la place qu’elle a perdue. Or, dans ce relèvement complet du pays, que nous poursuivons depuis tantôt treize ans, l’étude de la géographie doit être une de nos principales préoccupations.

I

La science géographique est en quelque sorte née avec le xvie siècle, alors que se continuaient avec les Français et les Hollandais les grandes découvertes maritimes, inaugurées par les Dieppois, les Portugais et les Espagnols. Au fur et à mesure que s’étendait le domaine de l’homme civilisé, on devait chercher à connaître les possessions nouvellement acquises, à se rendre compte de leur étendue et de leur configuration. Mais l’étude qui s’imposait avant toute autre aux esprits cultivés et chercheurs, que la Renaissance avait nourris de fortes études classiques, était la comparaison de la partie du globe alors explorée avec les territoires restreints qu’avaient habités les anciens. De là ce caractère que présente, à la fin du xvie siècle, la science géographique avec l’Italien Riccioli, les Allemands Munster et Cellarius. Ce sont des érudits et des lettrés plutôt que de véritables géographes. Mais Mercator[3] et Ortelius[4] reprennent les grandes traditions de Ptolémée et de Strabon. De nouvelles et intéressantes cartes sont dressées, bien supérieures aux portulans des Génois, des Pisans et des autres nations maritimes du moyen âge.

Bientôt s’ouvre le xviie siècle. La France s’initie à son tour à ce grand mouvement scientifique, auquel elle ne pouvait rester étrangère, pas plus qu’elle ne s’était désintéressée des longs voyages de découvertes accomplis aux siècles précédents. Les frères Parmentier et Jacques Cartier, à l’époque de François Ier, Laudonnière et beaucoup d’autres, sous l’énergique impulsion de l’amiral Coligny, méritent d’être rappelés. Bientôt même elle arrive à diriger elle-même ce mouvement, d’abord avec Nicolas Sanson[5], d’Abbeville, et ses fils, auteurs de cartes beaucoup plus précises et même plus estimées que celles d’Ortélius ; puis avec la brillante dynastie des Cassini[6] originaire d’Italie, naturalisée française en 1673, et qui nous conduit de la féconde administration de Colbert aux belles réformes de la Constituante.

Jacques Cassini est connu pour ses travaux relatifs à la détermination de la figure de la terre. Cassini de Thury a commencé cette merveilleuse Carte de France, de 11 mètres de hauteur sur 11 m. 33 c. de large, et composée de 180 feuilles, que son fils devait achever : œuvre grandiose et qui ne devait jamais être surpassée, ni comme science ni comme exécution.

Dans la même période de temps, une autre dynastie poursuivait les mêmes études et s’y faisait un renom, sinon aussi grand, du moins des plus honorables : c’était celle des Delisle[7], à laquelle on peut rattacher Ph. Buache[8], gendre de Guillaume Delisle. Ce dernier avait, dès 1700, commencé la publication d’un atlas pour rectifier, à l’aide des observations de voyageurs et d’astronomes, les erreurs commises par ses devanciers. Quant à Buache, il attache son nom à un système dont l’influence s’est fait sentir chez nous, dans l’enseignement de la géographie, à peu près jusqu’à nos jours. Partant de l’idée vraie que le relief du sol détermine la pente des eaux et leur direction dans les différents bassins qui les reçoivent, il l’exagérait, en voulant diviser la surface entière du globe en cavités, ou bassins fluviaux et maritimes, que devaient nécessairement délimiter les uns des autres de hautes crêtes montagneuses. La grande ligne de partage des eaux de la Russie lui doit son origine, ainsi que les monts Olonets, et l’arête qui sépare la Loire de la Seine, entre Orléans et Paris. Mais Buache a rendu beaucoup d’autres services, dont il faut lui tenir compte.

Nous ne citerons que pour mémoire un auteur dont nous devons cependant reconnaître le mérite : Nicolle de Lacroix[9], dont la Géographie moderne, pendant plus de cinquante années, fut la seule suivie pour l’enseignement dans les collèges. Mais au-dessus de Delisle, et à côté des Cassini, se place Bourguignon d’Anville[10], qui semble résumer en lui toute la science de son époque, à la fois érudit et cartographe. Il n’a pas exécuté moins de 211 cartes ou plans avec 78 mémoires à l’appui, et son nom jouit encore de la plus haute autorité.

Le dernier venu de cette période si féconde est Gosselin[11], connu par ses travaux sur Ptolémée et Strabon, et qui marque comme la transition entre l’école essentiellement scientifique du xviiie siècle et l’école plutôt littéraire de la première moitié du xixs. En effet, depuis quelque temps déjà s’opérait une grande transformation dans la façon d’entendre l’étude de la géographie. Celle-ci tendait à devenir une question d’érudition pure, où la recherche des textes et des documents primait tout le reste. Nous devons la signaler en passant, pour comprendre la cause même de ce long assoupissement, dans lequel, au dire de M. H. Wagner, tomba chez nous la géographie.

L’opinion du critique allemand peut être contestée et nous essaierons de le montrer. Mais disons-le encore et répétons-le très haut : La géographie est une science d’origine essentiellement française ; ayons sans cesse présents à la mémoire les noms de ces premiers géographes, dont nous avons essayé de caractériser l’œuvre en quelques mots ; pénétrons-nous profondément de cette idée qu’ils ont été les véritables créateurs d’une science à peu près inconnue jusque-là. C’est en nous inspirant de leurs exemples et de leurs travaux, c’est en renouant la chaîne de ces traditions du passé, et non plus en imitant les étrangers nos voisins de gauche et de droite, que nous relèverons notre enseignement et parviendrons à recouvrer notre réputation. De tout temps nous avons su la géographie ; nous l’avons même apprise aux autres : pourquoi ne la saurions-nous pas encre aussi bien qu’eux ?

II

On a tort, croyons-nous, de faire remonter aux érudits allemands seuls, à Gatterer, à Mannert, à Ukert, à Spiegel même et à d’autres, que M. Müllendorf aujourd’hui continue si dignement, l’origine première de cette évolution remarquable qui donna naissance à la géographie historique, et de voir dans ces écrivains, quelque grands qu’ils soient, les seuls maîtres de cette science toute moderne. Déjà au xviiie siècle, chez nous, le mouvement s’était prononcé en ce sens. En même temps que de savants géographes nous donnaient des œuvres remarquables, l’Académie des inscriptions et belles-lettres voyait se former dans son sein une association d’érudits qui, remontant aux sources et aux documents de la géographie ancienne et du moyen âge, en faisaient une étude souvent approfondie. Déjà Fréret, Gibert, Bonamy, Mentelle, Sainte-Croix, pour ne prendre que les plus connus, compulsaient et discutaient, alors que l’Allemagne ne comptait guère que Gatterer[12], versé du reste beaucoup plus dans les études historiques que géographiques. Plus tard, sous la Modèle:Coor et le gouvernement de Juillet, nous voyons Letronne, Bardié du Bocage, Daunou, Walkenaer, Guigniaut, d’Avezac, et le dernier sui vivant de cette belle pléiade, M. Vivien de Saint-Martin, continuer à creuser et à élargir le sillon tracé per leurs prédécesseurs. Certes, notre renom, en ce sens, n’avait pas à souffrir de la comparaison avec les savants d’outre-Rhin.

Mais ici, nous avons à constater un fait d’une importance considérable. En Allemagne, cette évolution suit, pour ainsi dire, son cours régulier, ne perd jamais de vue son point de départ, c’est-à-dire la science géographique, et tous ses efforts tendent à assurer son étude sur une base solide et irréprochable. Rien ne la distrait de ce travail, auquel elle s’est mise résolument, avec l’intention de le mener jusqu’au bout : et nous savons si jamais nation a jamais mieux justifié le mot de Buffon : « La patience, c’est le génie. » Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/324 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/325 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/326 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/327 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/328 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/329 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/330 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/331 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/332 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/333 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/334 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/335 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/336 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/337 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/338 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/339 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/340 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/341 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/342 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/343 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/344 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/345 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/346 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/347 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/348 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/349 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/350 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/351 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/352 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/353 désert, en même temps que le professeur lui donne les explications nécessaires qui ne s’oublieront plus jamais. La carte ainsi faite aura de plus l’avantage de ne présenter que les points saillants, les détails indispensables à la leçon. Débarrassée de tout ce qui pourrait nuire a sa clarté, elle se gravera bien mieux dans l’esprit et la mémoire ; elle stimulera le goût et l’intelligence de l’élève, qui voudra la reproduire avec la plus rigoureuse exactitude. Que le professeur complète alors son enseignement par la carte murale, ou, ce qui vaudrait mieux encore, par la carte en relief, comme pour la France, par exemple, rien de mieux. Il arrivera ainsi à la synthèse complète, qui n’aura son utilité propre qu’après avoir été préparée par une analyse consciencieuse des points sur lesquels l’attention de la classe devra être appelée, et maintenue pendant un temps plus ou moins long.

En un mot, c’est par les yeux que doit s’enseigner la géographie. Volontiers même nous en ferions, pour parler à l’américaine, une leçon de lieux, qui n’aurait ni moins d’utilité, ni moins d’intérêt qu’une leçon de choses.

Mais ici nous touchons à une rénovation plus complète qui tenta de se produire dans l’étude et l’enseignement de la géographie. Nous allons nous trouver en présence d’autres noms que mit en lumière le congrès international de 1875, et d’autres créations non moins intéressantes à étudier que celles dont nous avons parlé.

V

L’ensemble des progrès réalisés jusqu’à ce jour pouvait se ramener aux trois points suivants : géographie physique prise comme base de tout l’enseignement ; ordre méthodique adopté dans l’exposition des différentes parties de la géographie générale, historique, politique, économique et commerciale ; emploi constant de la carte murale appuyé sur l’usage fréquent du tableau noir. — Tout au moins c’étaient bien là les principales réformes prêchées par les maîtres, insérées dans les programmes, et mises en pratique dans les manuels. C’était beaucoup, et cependant ce n’était pas assez, au dire de quelques esprits ardents, soucieux avant tout des résultats à obtenir, et qui ne croyaient pas que l’on eût assez profité. Un d’eux allait entreprendre ce que l’on pourrait appeler « une nouvelle campagne réformiste », et la mener avec un entrain et une verve, une confiance dans la bonté de sa cause et une bonne humeur qui tout d’abord lui concilièrent les sympathies et le concours d’un grand nombre d’adhérents. Nous parlons de M. Drapeyron, le directeur actuel de la Revue de géographie. Lui surtout n’était pas satisfait des efforts accomplis, ni des résultats auxquels on était arrivé. Mais peut-être allait-il trop loin en écrivant : « Après nos désastres, on comprit bien qu’il fallait étudier la géographie ; mais en dépit de quelques bons exemples, on le fit sans méthode, accordant beaucoup trop à la nomenclature, à la cartographie, à l’économie politique ; pas assez à la géologie, à la structure du sol, aux rapports de la géographie et de l’histoire[13]. » C’était, croyons-nous, être par trop pessimiste ; et l’enquête à laquelle nous nous sommes livré précédemment nous a laissé une bien meilleure impression.

Cependant il y avait encore à faire ; il y avait des lacunes à combler. Le congrès international de Paris se réunit comme à point Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/521 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/522 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/523 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/524 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/525 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/526 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/527 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/528 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/529 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/530 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/531 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/532 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/533 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/534 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/535 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/536 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/537 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/538 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/539 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/540 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/541 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/542 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/543 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/544 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/545 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/546 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/547 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/548 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/549 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/550 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/551 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/552 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/553 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/554 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/555 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1884.djvu/556

Telle est l’idée que nous nous faisons de l’étude et de l’enseignement de la géographie. Nous croyons échapper au grave reproche qu’on lui a si souvent adressé, de vouloir empiéter sans motif sur le domaine des autres connaissances et d’aspirer à jouer « un rôle qui n’allait pas à sa taille ». Dans la fièvre du premier entraînement, on avait rêvé pour elle une mission beaucoup trop vaste, et par cela même exagérée. Les uns l’appelaient la coalition, les autres la fusion de toutes les sciences. On était allé jusqu’à prétendre qu’il fallait lui donner la direction du mouvement scientifique[14]. C’était dépasser le but et manquer de raison. Soyons plus modestes et nous serons mieux écoutés. Dans le champ limité où doit se renfermer son action, la géographie rendra d’assez grands services pour être appréciée de tous ceux qui se soucient réellement de la grandeur intellectuelle du pays. Elle ne méritera plus d’être appelée ironiquement par ses adversaires « une science encombrée et encombrante ».

J.-B. Paquier,
Professeur au Lycée Saint-Louis
et à l’École normale primaire supérieure de Saint-Cloud.
  1. Geographisches Jahrbuch, VIII. Band, 880, p. 566.
  2. « Vollkommen geschlafen habe ».
  3. Mercator (1512-1594), géographe de Charles-Quint. Il a donné son nom à la projection employée dans les cartes marines.
  4. Ortelius (1527-1598), géographe de Philippe II. Il est l’auteur d’un atlas intitulé : Theatrum orbis terrarum.
  5. Nicolas Sanson, né à Abbeville (1600-1665), géographe de Louis XI.
  6. Jean-Dominique Cassini, astronome, né dans le comté de Nice (1625-1712), fonda l’observatoire de Paris. — Jacques Cassini (1669-1756). — Cassini de Thury (1714-1784). — Jacques-Dominique Cassini (1747-1845) prend part, sous la Constituante, à la division de la France en départements.
  7. Claude Delisle (1644-1720), auteur d’une Introduction à la géographie. — Guillaume Delisle (1675-1726), disciple de Jacques Cassini. — Joseph-Nicolas Delisle (1686-1768), le maître de Lalande.
  8. Phil. Buache, né à Paris (1700-1773).
  9. Nicolle de Lacroix (1704-1760).
  10. Bourguignon d’Anville, né à Paris (1697-1782).
  11. F.-J. Gosselin, né à Lille (1751-1830).
  12. J. Ch. Gatterer (1727-1799).
  13. Nouvelle méthode d’enseignement géographique, par L. Drapeyron Introduction. (Lib. Demaine, 1876).
  14. Löffler, Quelques réflexions sur les études géographiques, leur but et leur situation actuelle (Copenhague, 1879).