Promenades dans toutes les rues de Paris/12
1er quartier : Bel-Air. | 3e quartier : Bercy. | |
2e quartier : Picpus. | 4e quartier : Quinze-Vingts. |
Nom en mémoire du colonel tué à Austerlitz. Elle communique avec la rive gauche par le pont d’Austerlitz (voir le Ve arrondissement). À l’ouest de la place se trouve le pont Morland.
Doit son nom au sieur La Rapée, commissaire des guerres sous Louis XV qui y avait une maison de plaisance, ainsi que le duc de Gesvres, le duc de Chaulnes et Mme de Parabère. Le quai, sur lequel se trouvent d’anciennes petites maisons, qui furent jadis des guinguettes, longe le port de la Rapée.
L’ancien cimetière dit du Port-au-Plâtre, qui fut concédé aux protestants étrangers en 1720, était situé sur l’emplacement délimité par le quai, la rue de Bercy, la rue Traversière et la rue Villiot.
No 96. Pompe élévatoire dite d’Austerlitz.
No 84. Rue Traversière. Doit son nom à un sieur Traversier, propriétaire en 1629. Rue des Chantiers au xviie siècle. Au 67 se trouve le passage Traversière aboutissant 83, rue de Charenton, qui n’existe plus officiellement. Au 76, vieille maison avec enseigne peinte.
No 66. Passage Genty (1806). Jadis passage de la Raffinerie. Nom de propriétaire.
No 52. Vieille maison.
No 38. Là se trouvait la Communauté des marchands de bois à ouvrer, le plus ancien syndicat français (1498).
No 28. Rue Villiot. Indiquée au xviiie siècle. Nom de propriétaire.
No 18. Passage des Mousquetaires. Ex-ruelle des Mousquetaires. Doit son nom au voisinage de l’ancienne caserne des mousquetaires, aujourd’hui hôpital des Quinze-Vingts. Le passage est sur l’emplacement de l’ancienne guinguette de St-Bonnet.
No 10. Porte d’octroi, ou entrée d’eau à la barrière de Paris, de 1812 à 1860.
No 2. Boulevard de Bercy (1789). Primitivement boulevard de la Rapée. Nom en 1864. Au 56 de ce boulevard est la rue de la Planchette, qui est fermée actuellement.
Commencé au xviie siècle, il n’a été classé qu’en 1840. Bercy était autrefois une bergerie, en vieux français : bercil. Un château fut construit au xviie siècle par Le Vau pour le marquis de Nointel. Cette magnifique demeure possédait un parc dessiné par Le Nôtre qui fut vendu en 1860 et sur son emplacement on construisit une partie des nouveaux entrepôts de Bercy. Le château lui-même se trouvait en dehors des fortifications, sur la route, non loin de la porte de Charenton actuelle.
Le quai longe le port de Bercy. Le pont de Bercy a été construit en 1835 et refait en 1864.
Les entrepôts de Bercy, séparés par la rue de Dijon (1879), sont assez curieux à visiter. Ils renferment de nombreuses petites maisons et des beaux arbres. Ils sont percés par une quantité de petites rues dont voici la nomenclature :
Rues : de Vouvray, de Nuits, de Bordeaux, de Romanée, de Corton, de Sauterne, de Mâcon, de Cognac, de Barsac, Léopold, Gallois, Laroche, du Médoc, de Pomard, de Blaye, du Port-de-Bercy, Nicolaï, Dessort, l’avenue du Petit-Château, les rues Abel-Laurent, de la Garonne, la cour Crepier, la cour Baudouin, la rue Soulages, la rue St-Estèphe, la cour de Chamonard, la cour St-Émilion, la rue de l’Yonne, de Thorins, de Château-Laffitte, la rue des Mâconnais, la rue des Corbières. Nous y voyons encore : les rues de Beaugency, Besson, de Cette, de Béziers, de Champagne, de la Gironde, Jean-Monot, de Libourne, de Meursault, de Narbonne, du Roussillon, les cours Canonge, Chabrié, Gilles, Labourmène, Louis Proust, Margaux, Perdrier, Pajot, St-Julien, Valentin ; les passages Deroche, Loron, des Omnibus, le couloir Saulnier-Duchesne.
Le pont de Tolbiac a été inauguré en 1895.
Le quai de Bercy aboutit à la porte de Bercy. Le pont National (1853) est pour les piétons, les voitures et le chemin de fer. Nom en 1870.
Nom en 1869 en l’honneur du général polonais, maréchal de France (1762-1813). Sur le boulevard se trouvent les portes de Charenton et de Reuilly.
La partie Est de la rue qui conduisait au village de Charenton s’appelait la vallée de Fécamp, à cause du ru de Bercy qui suivait la vallée, dite de Fécamp, dont la direction est à peu près indiquée aujourd’hui par les rues Claude-Decaen et de Wattignies. Cette partie Est de la rue s’appela également rue de la Planchette. Avant 1860 la barrière de Charenton se trouvait à hauteur du boulevard de Reuilly. C’est par cette porte et par cette rue que Bonaparte, revenant d’Italie, fit son entrée dans Paris. La rue s’appela rue de Marengo de 1800 à 1815.
No 331. Cimetière de Bercy.
No 312. Cour de ferme de l’ancienne commune de Bercy.
No 306. Le mur de gauche du couloir d’entrée se compose de cinq baies aujourd’hui bouchées, qui semblent provenir d’un ancien cloître. Niche dans la cour.
No 329. Rue Théodore-Hamont. Ex-rue du Cimetière, puis rue de Gondi en 1864. Le nom actuel donné en 1903 vient du propriétaire.
No 319. Manufacture de tabacs dite de Reuilly.
No 315. Rue des Jardiniers (1863). Ancien chemin des Sureaux au xviiie siècle, puis ruelle aux Jardiniers.
No 295. Passage de la Grande-Pinte qui rappelle le nom de tout ce quartier où florissaient de nombreuses guinguettes. Le passage aboutit rue des Meuniers, ex-ruelle des Meuniers du xviiie siècle jusqu’en 1880.
No 277. Petite niche avec statuette de Ste Marguerite (1745) avec inscription : Ste Marguerite, priez pour nous.
No 257. Rue de la Brèche-aux-Loups. Doit son nom à un vallon où les loups se montraient pendant les hivers rigoureux.
No 266. Rue des Fonds-Verts. Doit son nom à une partie marécageuse de l’ancienne vallée de Fécamp. C’était jadis la ruelle des Fonds-Verts. Elle prit le nom de rue en 1845.
No 237. Rue Taine (1888). Doit son nom à l’écrivain (1828-1893). Au 5 était, il y a quelques années, le temple protestant de Bercy, transporté 13, rue de la Lancette. Au 2 s’ouvre la rue de la Lancette (1857), ex-rue de la Vallée-de-Fécamp, qui d’après une tradition doit son nom aux petites lances dont se servaient les protestants dans les rixes qui avaient lieu dans ces parages avec les catholiques. Au 13 de cette dernière rue, temple protestant de Bercy.
No 233. Vieille maison.
No 227. Statuette de la Vierge dans une niche.
No 209. Enseigne de Gambrinus.
No 236. Ruelle de la Planchette (1650). Louis XI avait conservé un souvenir amer de la paix humiliante consentie à Conflans, lors de la Ligue du Bien Public, et il fit élever en 1466 par Jehan Chevrin, maçon, un monument commémoratif de ce traité. Cette croix était placée au « fossé des trahisons, derrière St-Antoine-des-Champs », à l’endroit où ce fossé qui allait de l’abbaye St-Antoine à la Seine était traversé par une planchette. C’est à cette planchette que la ruelle doit son nom. Quant à la croix élevée par Louis XI, elle tomba en ruines au xvie siècle.
N° 191. Rue Bignon (1867). Nom en mémoire du baron Bignon, ministre de Louis-Philippe (1771-1841).
N° 210. Rue Baulant. Ruelle des Jardiniers au xviie siècle. Nom de propriétaire depuis 1875.
N° 204. Rue du Congo. Ex-rue Geoffroy-Château. Nom en 1884 en souvenir de l’expédition Brazza.
N° 189. Rue Montgallet. Indiquée en 1672. Jadis rue du Bas-Reuilly. La rue a été formée en 1802. Elle doit son nom à un lieu dit la Mangallée au xviie siècle. Au 19 se trouve la rue Ebelmen (1885), qui doit son nom à un directeur de la manufacture de Sèvres (1814-1852). Au 30, assez jolie enseigne. Au 23, passage Montgallet dans lequel au 7 se trouve la rue Ste-Claire-Deville (1855), qui doit son nom au chimiste (1818-1881). Au 6 de la rue Montgallet se trouvait l’ancienne rue des Trois-Chandelles, disparue.
N° 196. Maison bariolée.
N° 181. Cité Moynet. (Nom de propriétaire.)
N° 172. Contre un chantier de bois nous voyons un pan de mur qui est le seul reste de la folie Rambouillet, créée en 1676 par le financier de ce nom. L’hôtel, où La Fontaine fit un séjour, disparut en 1726. C’était là le point de départ pour les ambassadeurs non catholiques, lors de leur entrée officielle. Ce pan de mur doit être démoli, dit-on, et une inscription commémorative doit y être placée. Ruelle de Rambouillet.
N° 160. Rue de Rambouillet (1720). Longeait les murs de l’ancienne folie détruite à cette époque.
N° 158. Ruelle Bidault. Nom de propriétaire.
N° 135. Passage Guillaumot-Lainet. Ex-rue St-Charles en 1846. Nom de propriétaire.
N° 140. Passage Hennel. (Nom de propriétaire.)
N° 127. Passage Abel-Leblanc (1860). Nom du propriétaire du terrain. Ce passage est fermé par des grilles.
N° 108. Rue des Charbonniers. Jadis rue du Port-au-plâtre en 1672, puis rue Clochepin, rue de Bethmont en 1849, rue des Charbonniers-St-Antoine jusqu’en 1860. Au 16, impasse Jean-Bouton, du xviiie siècle, qui dut son nom à un habitant.
N° 100. Vieille maison.
N° 95. Rue d’Aligre (1777). Nom en l’honneur du premier président au Parlement Étienne-François d’Aligre (1727-1778). La partie qui allait de la place au faubourg St-Antoine s’appelait avant 1868 rue Lenoir. Dans la rue d’Aligre on peut remarquer les 13, 17, 22. Le 21 est à l’enseigne du Bon Vannier. La rue longe la place d’Aligre (1777), où se trouvait pendant la Révolution le marché de la paille et du foin qui jouèrent un rôle considérable lors de la prise de la Bastille. Cette place s’appela primitivement place du Marché-Beauvau-St-Antoine. Le marché Beauvau-St-Antoine a été construit sous la direction de Lenoir et reconstruit en 1843. Cette place, qui a un aspect pittoresque et provincial, est entourée de maisons assez anciennes. On peut jeter un coup d’œil sur le 15, auberge de la Boule-d’Or, sur le 4, à l’enseigne de la Grappe-d’Or. Au 17 de la place aboutit la rue Beccaria (1777), qui s’appelait rue Beauvau avant 1864. Nom actuel en souvenir du marquis de Beccaria, économiste politique (1735-1793).
No 93. Rue de Cotte (1778). Nom en l’honneur de François de Cotte, président du Grand Conseil sous Louis XVI. La partie Sud de la rue s’appelait rue Trouvée. La maison du salpêtrier Henriot, qui fut pillée en 1789 le même jour que celle de Reveillon, se trouvait dans la rue de Cotte. Au 11 s’ouvre la rue Emilio-Castelar (1906), percée sur l’emplacement de l’ancien hôpital Trousseau. Elle doit son nom à l’historien et homme politique espagnol (1832-1899) qui fut président des Cortès en 1873. Au 17 est la rue Théophile-Roussel (1906), ouverte également sur remplacement de l’hôpital Trousseau. Cette rue doit son nom au sénateur humanitaire (1816-1903).
N° 87. Rue de Prague (1906). Sur l’emplacement de l’ancien hôpital Trousseau. Nom en souvenir de la cordialité qui règne entre la municipalité de Prague et celle de Paris. Au 8 de la rue de Prague se trouve une entrée des maisons ouvrières construites par l’architecte Drivier (1906). Ces maisons, propriété de la fondation Rothschild pour l’amélioration des conditions de l’existence matérielle des travailleurs, ont été visitées le 2 décembre 1909 par le roi Manuel II de Portugal. Elles s’étendent également rue Charles-Baudelaire et rue Théophile-Roussel. Sur l’emplacement de l’ancien 87 bis de la rue de Charenton se trouvait avant 1906 une fontaine de 1846, et à côté une inscription sur l’inondation de 1740.
N° 69. Rue St-Nicolas (1804). Au 10, ancien hôtel qui possède sur sa façade un joli cartouche sculpté orné de roses (Germain Ciseleur). Au 18 se trouvait le passage Aguttes. Au 21, statuette de St Nicolas sur une maison moderne.
N° 67. Au Soleil d’Or (enseigne) et à côté enseigne du Chêne Vert.
N° 48. Ancienne maison. Passage du Chêne-Vert sur l’emplacement du couvent des Filles Anglaises. Ce couvent, de 1672, s’étendait jusqu’à l’angle Nord-Est de la rue Moreau.
N° 40. Rue Moreau. Au xviie siècle c’était la rue des Filles-Anglaises. Une partie a été absorbée par l’avenue Ledru-Rollin en 1876. Au 13 est la Clinique ophtalmologique des Quinze-Vingts fondée sur l’initiative de Gambetta. Au 18, vieille maison. Au 5, cour St-François. Au 9, passage des Quinze-Vingts.
N° 59. Emplacement de l’ancienne cour des Bourguignons, qui s’appelait cour de Bourgogne avant 1877. Fermée aujourd’hui.
N° 55. Passage du Chantier.
N° 47. Passage de la Boule-Blanche (1700). Doit son nom à une enseigne.
* N° 28. Ancien quartier des Mousquetaires noirs construit par Robert de Cotte en 1699. Les mousquetaires y restèrent jusqu’en 1774. Les Quinze-Vingts, dont l’origine remonte à St Louis, qui voulut hospitaliser 300 gentilshommes au retour des Croisades, achetèrent le quartier en 1780, et ils y furent transférés par le cardinal de Rohan, grand aumônier de France. Ils étaient auparavant installés sur un terrain dépendant du cloître St-Honoré. Hôpital des Quinze-Vingts. On a retrouvé, en 1905, dans une crypte de l’ancienne chapelle, le monument funéraire de Mgr de Gondi, premier archevêque de Paris et oncle du cardinal de Retz. On a mis également à jour à cette époque des fragments de belle sculpture du xvie siècle.
N° 26. Au fond de la cour, ancienne église St-Antoine devenue la chapelle des Quinze-Vingts.
N° 12. Ancien cabaret.
N° 10. Date du xvie siècle. Impasse du Rabot, fermée aujourd’hui.
N° 2. À la Tour d’Argent. Mgr Affre pénétra par cette maison dans l’enceinte des barricades, le 25 juin 1848, et il fut bientôt mortellement blessé. C’est à cette même barricade du faubourg St-Antoine que quelques instants auparavant fut tué le général Négrier.
La partie Sud-Est de la place est seule comprise dans le XIIe arrondissement. (Voir le IVe} arrondissement.) La gare de Vincennes est de 1859 et a été construite par l’architecte Berthelin.
Dans la cour de cette gare existe encore une des faces de l’ancienne cour de la Juiverie, qui a été annexée à la place. Cette cour de la Juiverie, qui datait de 1632, était uniquement habitée par des Juifs.
Ancien boulevard de la Contrescarpe et rue des Portes-St-Antoine vers 1605. Nom actuel en 1900. Ce boulevard longe la gare de l’Arsenal, ancien bassin du canal St-Martin.
N° 52. Vieille maison. Au Clairon.
N° 50. Rue Biscomet. S’étend sur une partie de l’ancienne rue de la Planchette. Nom en 1864 en souvenir du serrurier du xiie siècle auteur des portes de Notre-Dame (?).
N° 32 bis. Rue Lacuée. Rue des Terres-Fortes de 1804 à 1879. Nom en mémoire du colonel Lacuée (1774-1805).
N° 27. Rue Jules-César (1873). Nom en l’honneur du grand capitaine de l’antiquité.
La partie Est de la rue depuis le boulevard de Bercy était la Grande-Rue de Bercy avant l’annexion. L’ancienne barrière de Bercy était au point où vient aboutir actuellement le boulevard de Bercy. Dans la rue, au moment de la Révolution, se trouvait la maison Piquenart, qui l’ut une maison d’arrêt.
N° 245. Cour d’Alger.
N° 235. Petite statuette de la Vierge dans une niche grillée.
N° 232. Rue d’Austerlitz. Jadis passage d’Orient avant 1896. Doit son nom au voisinage du pont d’Austerlitz. Presque toutes les maisons sont précédées de marches.
N° 228. Rue Crémieux. Ex-rue Millaud de 1865 à 1898. Nom en souvenir du membre du Gouvernement provisoire en 1848.
N° 218. Vieille maison.
N° 155. Enseigne peinte : À la Grande Vitesse.
N° 147. Façade intéressante.
N° 139. Fourrages militaires.
N° 118. Rue de Chambertin (1879). Doit son nom au voisinage de la halle aux vins.
N° 98. Rue Corbineau' (1862). Ex-rue de la Gare. Nom en l’honneur du général tué à Eylau (1772-1807).
N° 67. Rue Léopold, dont la plus grande partie est située dans l’entrepôt de Bercy. La rue de Pomard (1877) se détache de cette rue Léopold.
N° 5. Rue de Chablis (1877). Doit son nom au voisinage de l’entrepôt des vins.
N° 2. Place Lachambaudie. Ex-place de l’Église et place de la Nativité avant 1908. Nom actuel en mémoire du fabuliste (1807-1872). Sur cette place se trouve N.-D. de Bercy ou église de la Nativité (1824), incendiée en 1871 et reconstruite. Sur le chevet de l’église on voit encore une plaque en fonte avec l’inscription : Place de l’Église. De la place Lachambaudie part, pour se terminer en impasse, la rue Gabriel-Lamé (1877), qui doit son nom au géomètre (1796-1870).
Percée en 1839, entre la place de la Nativité et la rue de Charenton. S’appela rue du Commerce, puis rue de la Nativité. Son prolongement, opéré en 1888 jusqu’à la rue de la Durance, est devenu la rue Taine. Nom en l’honneur du philosophe socialiste et homme politique (1807-1865).
Créé en 1889. La partie Nord s’appelait rue Libert. — Nom en l’honneur du physicien et mathématicien (1792-1843). La rue se termine au sud à la rue Nicolaï qui se nommait rue Grange-aux-Merciers en 1730, et qui a reçu son nom actuel en 1865 en l’honneur de la famille des Nicolaï, qui fut propriétaire du château de Bercy. Cette ancienne rue de la Grange-aux-Merciers allait jadis jusqu’à la Seine. Cette partie de la rue, et l’ancienne caserne Nicolaï ont été supprimées en 1877 par le nouvel entrepôt de Bercy. Dans la partie de la rue Nicolaï qui subsiste dans l’Entrepôt se trouvait la maison des frères Paris-Duverney.
La Grange-aux-Merciers était située rue de Charenton, à l’angle de la rue Nicolaï. Elle se rattachait au domaine royal et à St-Martin-des-Champs. Au xive siècle elle appartenait, comme logis seigneurial, au maréchal de Noyers. Les merciers de Paris y installèrent leurs marchandises. En 1465, lors de la Ligue du Bien Public, une trêve fut conclue à la Grange-aux-Merciers entre le comte du Maine pour le roi et le comte de St-Pol pour les alliés.
La grange fut possédée par le chancelier Pierre de Giac, le duc de Berry, oncle de Charles VI, le sieur de Sayve au xve siècle, puis par les familles de Coëtivy, Hennequin, de Gourches. En 1624 la grange fut acquise par Nicolas de Malon, seigneur de Bercy.
Jadis rue de Marceau de 1862 à 1879. Nom en souvenir de la victoire de 1793. On a ouvert en 1909, rue de Wattignies, deux rues nouvelles qui aboutissent au 43 et au 45, rue Claude-Decaen.
N° 56. Rue de Madagascar (1882). Dénommée en 1884.
Jadis chemin de Reuilly. Nom en 1877 en souvenir du général (1769-1832).
N° 67. Emplacement de l’ancienne cour Leby.
N° 73. Villa Ste-Julie.
N° 75. Décoré de peintures comme enseigne.
N° 79. Passage, dit cour des Miracles dans le quartier. Aboutit à la villa Maurice, habitée par des maraîchers, qui est assez curieuse.
N° 85. Passage Beaulieu. S’appelait précédemment passage de la Sablière.
La rue Claude-Decaen aboutit place Daumesnil, qui est traversée par le boulevard de Reuilly.
Tracé en 1789. Nom en 1860. Se trouve au-dessus d’anciennes carrières.
N° 26. Rue de la Durance. Cette étroite petite rue faisait partie, avant 1877, de la rue des Trois-Chandelles qui allait jusqu’à la rue Montgallet.
Tracé en 1789. Nom en 1862.
N° 4. Rue Louis-Braille. Nom en souvenir de l’aveugle inventeur de l’écriture en points saillants (1809-1852).
N° 18. Sentier Montempoivre, du xviiie siècle. Son nom vient d’un lieu dit de Montempoivre.
N° 5. Rue de Taïti (1884).
N° 22. Passage Sibuet. Nom en souvenir du général baron Sibuet (1773-1813).
N° 34. Rue du Sahel. Ouverte en 1869 entre le boulevard de Picpus et la rue Sibuet, prolongée en 1908 jusqu’à la rue des Marguettes. Le Sahel est la région montagneuse du littoral algérien. Au 47 de la rue du Sahel est la villa Chaté. Au 43 est la rue Paul-Crampell, ouverte en 1907.
N° 21. Rue Dagorno. Nom de propriétaire.
N° 42. Rue Leroy-Dupré (1903). Ouverte par le banquier de ce nom.
N° 46. Fondation Moïse-Léon, maison de retraite pour les vieilles dames israélites.
N° 27. Rue Santerre (1897). Ex-rue du Touat avant 1900. Nom en souvenir du brasseur commandant la garde nationale de Paris (1752-1809). La rue a été tracée sur une partie de l’ancien monastère des religieux franciscains dit de Picpus.
N° 58. Rue Sibuet. Ex-sentier St-Antoine. Nom en 1868 en l’honneur du général (1773-1813).
N° 100. Rue du Rendez-Vous. Jadis chemin conduisant au bois de Vincennes. Au 34 est l’église de l’Immaculée Conception (1875), bénite par le cardinal Guibert, archevêque de Paris, en 1875 et érigée en paroisse en 1877. Au 34 est la chapelle Ste-Radegonde (chapelle des catéchismes). Au 23 la cité Debergue et au 22 la cité du Rendez-Vous.
N° 104. Là se trouvait l’ancien chemin de la Voûte-du-Cours, fermé aujourd’hui, qui devait son nom à un sentier voisin dit le Talus de la Voûte du Cours de Vincennes.
Jadis route Nationale conduisant à Vincennes. La barrière de Vincennes se trouvait primitivement au débouché du boulevard de Picpus : elle a été rapportée à l’extrémité du Cours en 1862.
N° 118. Au Petit Matelot (enseigne).
N° 100. Passage de la Voûte, aboutissant 44, rue de la Voûte.
N° 50. Rue Ruty (1866). Nom en souvenir du lieutenant général, comte Ruty (1774-1828). Au 5, ancienne chapelle St-Henri. Aujourd’hui orphelinat.
Tracée en 1862. Nom en 1867 en souvenir du général tué à Sébastopol (1785-1855).
N° 189. Maison ornée de petits bas-reliefs.
N° 186. Rue de la Voûte, jadis route du Cours. Au 34 est l’impasse Canart et au 37 l’impasse Vassou, qui doivent leur nom aux propriétaires.
N° 167. Villa Charles-Bénard.
N° 165 bis. Maison décorée de têtes.
N° 168. Rue Lasson. Nom de propriétaire.
N° 153. Rue Mousset-Robert. Nom de propriétaire.
N° 158. Hôpital Trousseau (1902).
N° 133. Rue Victor-Chevreuil. Nom de propriétaire.
N° 138. Rue de Rambervillers, ouverte en 1905. Cette rue qui doit être prolongée jusqu’à la rue des Marguettes s’arrête en 1909 à hauteur de la rue Paul-Crampell.
N° 125. Passage de la Station destiné à être absorbé par la rue du Sahcl. Doit son nom à la station du chemin de fer voisine dite du Bel-Air.
N° 120. Rue Montempoivre (1730) qui aboutit à la porte Montempoivre. Au 6 est l’Éden Bébé (1893), qui est une fabrique de poupées.
N° 94. Rue Rottembourg. Précédemment ruelle de l’Église. Alignée en 1862. Nom en 1867 en souvenir du général (1769-1857).
Tracé en 1859. Nom en 1864 en l’honneur du maréchal (1769-1851). Sur le boulevard s’ouvrent la porte de Vincennes, la porte de St-Mandé, la poterne de Montempoivre, et la porte de Picpus.
N° 69. Rue des Marguettes. Le nom est un diminutif de marguerite. Au 14 se trouvait l’impasse des Marguettes. Au 37 est le Foyer des Dames.
N° 81 bis. Sentier de la Lieutenance (lieu dit) qui aboutit à la villa du Bel-Air.
N° 101. Sentier des Merisiers (1857). C’est un curieux et étroit passage.
N° 107. Villa Thierrée.
N° 133. Villa Soult.
En face de la porte de St-Mandé s’ouvre l’avenue de St-Mandé.
Ouverte en partie en 1821. Nom en 1868. Les jardinets établis devant les maisons d’une partie de l’avenue forment un aspect intéressant. Cet heureux aménagement d’une voie publique de Paris, est l’œuvre d’un modeste maire du village de St-Mandé en 1825 (Pierre Allard).
N° 101. Rue du Gabon (1863). S’appelait sentier du Chemin-de-Fer avant 1877.
N° 91. Maison moderne décorée de deux médaillons.
N° 85. Rue Montera (1853). S’appelait rue des Quatre-Bornes avant 1867. Nom de propriétaire.
N° 94. Rue du Niger (1846). S’appelait rue Mougenot avant 1864.
N° 62. Maison décorée de statues. Le 60 a des petits bas-reliefs.
N° 43. Habité par M. Georges Courteline, homme de lettres.
N° 42. Salon des Familles. Lieu de banquets politiques.
N° 21. Rue des Colonnes-du-Trône. Primitivement cité du Trône. Doit son nom aux deux colonnes de l’ancienne barrière du Trône.
N° 15. Avenue du Bel-Air. Tracée au xviiie siècle. Nom en 1844. Au 18 se trouve la rue du Pensionnat qui elle-même possède au 5 l’impasse des Arts. À titre de curiosité on peut remarquer au 17, avenue du Bel-Air, une maison modern style.
N° 1. Rue Fabre-d’Églantine (1888). Nom en souvenir du conventionnel et poète dramatique (1755-1794).
Avant 1868 la partie sud de la rue comprise entre les boulevards de Reuilly et Poniatowski se nommait chemin de la Croix-Rouge. On raconte que vers 1550 une épidémie couvrait les bras des femmes et des enfants d’une enflure pareille à celle que causent les puces. Un religieux de l’ordre des Pénitents réformés de St-François, ordre qui vint plus tard s’installer dans ces parages, ayant trouvé une recette pour la guérison de cette maladie, fut appelé le Père Pique Pusse. Le nom passa à la Communauté, au Couvent, et à tout le territoire environnant. Il est plus vraisemblable que ce nom curieux de Picpus, qui apparaît à la fin du xve siècle, est un nom défiguré de propriétaire : Piquepusse, picpuce, picpus.
N° 4 et 6. Restes du pavillon d’une ancienne petite maison Bonnaud de Tranchecerf en 1786. Maison de santé de Mme de Ste-Colombe où fut interné en 1786 le jeune Saint-Just, qui avait volé sa famille à Blérancourt.
N° 10. Emplacement d’un ancien rendez-vous de chasse de Henri IV. Établissement d’aliénés fondé par Mme de Saint-Marcel sous Louis XV. Maison de santé dite de Picpus.
N° 11. Rue Dorian (1881). Nom en souvenir du manufacturier et homme politique (1814-1873).
N° 12. Emplacement de l’ancienne pension La Mésangère. Maison de campagne de Ninon de Lenclos. Filature sous la Révolution. Hospice d’Enghien. Cartonnage jusqu’en 1905. Démoli en 1906. Sur son emplacement : rue Dorian-prolongée, dans laquelle s’ouvre la rue Marie-Benoist (1906) qui se termine en impasse.
N° 14. Emplacement de la petite maison du vicomte de Gamache.
N° 21. Rue Jaucourt (1844). Nom en souvenir de l’économiste (1704-1779). Au commencement du xixe siècle c’était un chemin connu sous le nom d’avenue des Soupirs.
N° 22. Rue du Sergent-Bauchat (1639). S’appelait rue des Buttes avant 1894, époque où elle reçut ce nom en souvenir du sergent de sapeurs-pompiers tué à l’incendie Vilmorin en 1894. Au 43, asile de vieillards protestants. Au 35 s’ouvre la rue Christian Dewet (1902). Nom en souvenir du général boer.
N° 33. Ancien séminaire de Picpus, dit des Pères blancs.
* N° 35. Oratoire de Picpus, qui servait de chapelle au couvent des Dames du Sacré Cœur de Jésus et de Marie, dites les Dames de l’Adoration perpétuelle. Dans cette chapelle se trouve la statuette de N.-D. de la Paix qui, au commencement du xviie siècle, se trouvait sur la porte d’entrée du couvent des Capucins de la rue St-Honoré, et qui a toujours été l’objet d’une vénération particulière. Au fond du jardin se trouve l’enclos, dit Cimetière de Picpus, où sont enterrés les 1340 victimes qui furent guillotinées, place du Trône-Renversé, en 1793. André Chénier fut du nombre. Sur la fosse commune nous voyons le monument du prince de Salm. Dans le terrain contigu, les familles des victimes ont été autorisées à se faire inhumer près d’elles (familles La Rochefoucauld, Gouy d’Arcy, etc.). L’emplacement de la fosse commune fut indiqué par une pauvre ouvrière, Mlle Paris, dont le père, serviteur du duc de Brissac, et le frère avaient été inhumés là. La princesse de Hohenlohe, sœur du prince de Salm Kyrburg, acheta secrètement le terrain et le fit entourer de murs. L’enceinte sacrée, dite Champ des Martyrs, fut achetée en 1802 par la marquise de Montagu-Noailles, fille de la Duchesse d’Ayen, une des victimes, et par Mme Le Rebours dont le mari, le président Le Rebours, avait été également enterré là. En 1814 le nom des victimes fut gravé et le cimetière fut agrandi postérieurement. C’est dans cette seconde partie que fut enterré le général de La Fayette.
Nos 37, 39, 41. Ancien couvent des Dames de l’Adoration perpétuelle. De 1640 à 1790 se trouvait là l’ancienne communauté des Chanoinesses régulières de St-Augustin appelées sœurs de N.-D. de la Victoire de Lépante et de St-Joseph. Marguerite d’Orléans, grande-duchesse de Toscane, fut enterrée dans ce couvent.
N° 42. Là se trouvait l’ancien et grand couvent des Dames de Ste-Clotilde, qui s’étend jusqu’à la rue de Reuilly. Ce couvent était le point de départ des ambassadeurs des puissances catholiques le jour de leur entrée officielle. Depuis 1899, les terrains en bordure de la rue Picpus ont été livrés à l’industrie et loués à M. Larochette, constructeur de voitures. L’entrée du couvent est 101, rue de Reuilly.
N° 43 à 47. Ancienne congrégation de la Mère de Dieu.
N° 62. Couvent du Sacré-Cœur de Marie (1852). Sœurs des Écoles chrétiennes de la Miséricorde.
N° 64. Rue de la Gare-de-Reuilly. S’appelait précédemment cité de Reuilly.
N° 61. Restes d’une des trois portes de l’ancien couvent du Tiers Ordre de St-François. Sous Charles IX, les Capucins fondèrent sur cet emplacement un ermitage et une chapelle dite de Notre-Dame de Grâce. Ils furent remplacés par les Jésuites. Au moment de la Ligue ces bâtiments tombaient en ruine. En 1611, les Franciscains réformés vinrent s’y installer et construisirent une chapelle nouvelle dont Louis XIII posa la première pierre. Le nouveau couvent, dit de Picpus, devint le chef de l’ordre des Franciscains en France. Pendant la Fronde, le parc fut envahi par la troupe. Le couvent servait de logement aux ambassadeurs des puissances catholiques avant leur entrée solennelle dans Paris. La Révolution y installa une manufacture et une prison. Désaffecté en 1795, il fut vendu au citoyen Carlet. Sous le second Empire, c’était une manufacture de caoutchouc.
N° 76. Hôpital-hospice israélite fondé par les Rothschild en 1852.
N° 73. Hospice des vieillards. Petites Sœurs des pauvres.
N° 82. Emplacement d’une maison où habitait Mlle Clairon. Polyclinique Rothschild.
N° 88. Rue Lamblardie. Ouverte en 1847 sous le nom de rue des Deux-Moulins, nom qu’elle conserva jusqu’en 1868, époque à laquelle elle reçut son nom actuel en souvenir de l’ingénieur (1747-1797). À l’angle de la rue Picpus on voit encore sur le mur un édit de Louis XV (1727). Ce quartier s’appelait la Grande-Pinte au xviiie siècle à cause des nombreuses guinguettes qui s’y trouvaient.
N° 90. Maison de santé pour les aliénés.
N° 92. M. de La Reaume, maître des requêtes. Maison de santé avec grand jardin.
N° 99. Passage Chaussin (1884). Nom de propriétaire.
N° 98. Rue Sidi-Brahim (1898). Précédemment rue Gousté. Nom actuel en l’honneur de la défense héroïque de cette ville (1845).
N° 167. À l’Hermitage.
Créée en 1859 de la rue de Lyon jusqu’à la place Daumesnil. Prolongée en 1862 jusqu’à la porte de Picpus.
S’appelait boulevard de Vincennes. Nom en 1864 en l’honneur du général à la jambe de bois (1777-1832). A l’extrémité de l’avenue se trouve la porte de Picpus.
N° 273. Rue du Colonel-Oudot. Jadis rue des Coucous. Nom en l’honneur du colonel Oudot (1754-1814), tué pendant la défense de Paris.
N° 276. Villa Jean-Godard. Nom de propriétaire.
N° 257. Rue de la Véga. S’appelait rue de la Voûte-du-Cours dans l’ancien village de St-Mandé. Nom actuel en 1880 en souvenir du bateau commandé par Nordenskiöld lors de son expédition dans les mers polaires.
N° 253. Rue de Toul. C’était la rue St-Antoine de l’ancien village de St-Mandé. Nom en 1893.
N° 252. Rue de Fécamp. S’appelait chemin de la Croix avant 1869. Au 18 se trouve l’impasse de la Vallée-de-Fécamp, dont le nom rappelle le ruisseau qui descendait des hauteurs de Charonne.
N° 218. Villa Daumesnil. S’appela villa Napoléon.
N° 225. Rue Gossec (1901). Nom en mémoire du compositeur de musique (1733-1829).
206. Rue Tourneux. S’appela primitivement rue des Tourneux. Nom de propriétaire. Au 8 s’ouvre la rue Edouard-Robert (ex-rue du Biberon-Robert) et au 4 l’impasse Tourneux, ex-impasse Brunetaud avant 1892. Au fond de cette impasse se trouve la Crèche de Picpus.
N° 178. Rue Raoul (1839). Nom du propriétaire.
Place Daumesnil (1862). S’appela place de la barrière de Reuilly avant 1864. Sur la place se trouve la fontaine aux Lions de la place du Château-d’Eau qui, après avoir été à la Villette, est là depuis 1881.
N° 154. Rue Dugommier. Classée en 1866. Nom en souvenir du général (1736-1794).
N° 148. Rue Dubrunfaut. Jadis rue des Quatre-Chemins (1730). Nom actuel en 1884 en souvenir du chimiste (1797-1881). Au 12 s’ouvre la rue Pleyel, ex-ruelle des Trois-Sabres (1730), puis rue du Trou-à-Sable par corruption. Nom actuel en 1890 en souvenir du facteur de pianos (1788-1855).
N° 136. Rue Elisa-Lemonnier (1730). Jadis rue des Trois-Chandelles. Nom en 1889 en souvenir de la fondatrice des Écoles professionnelles pour jeunes filles (1805-1865).
N° 134. Mairie du XIIe arrondissement, construite par Hénard de 1874 à 1877. La mairie est longée à l’ouest par la rue Descos, dénommée en 1907, qui la sépare d’un petit square orné d’une statue de Bacchus par Hiolle (1893).
N° 116. Rue de l’Hôtel. Doit son nom à un hôtel garni.
N° 114. Ruelle des Hébrard. Ex-ruelle des Jardiniers. Nom de propriétaire.
N° 110. Passage Paul-Lenormant, fermé aujourd’hui.
N° 100. Rue Charles-Bossut (1873). Nom en souvenir du géomètre ami de d’Alembert (1730-1814). Cette petite rue correspond avec la rue du Charolais (1868) qui possède elle-même au 26 un passage du Charolais.
N° 68. Passage Gatbois. Nom de propriétaire.
N° 58. Passage Raguinot (1862), qui correspond au 13 avec le passage Brunoy, ex-passage Hébert avant 1900. Ces deux passages sont assez pittoresques.
N° 42. Cité Guillaumot. Nom de propriétaire.
N° 32. Rue Legraverend (1840). Nom en souvenir du jurisconsulte criminaliste (1776-1827).
N° 30. Rue Parrot (1895). Ouverte sur les terrains de l’ancienne prison de Mazas. Nom en souvenir de l’anthropologiste (1829-1883).
N° 26 bîs. Rue Michel-Chasles (1902), ouverte sur les terrains de Mazas. Nom en souvenir du mathématicien (1793-1880). La prison de Mazas s’étendait entre la rue de Lyon, la rue Traversière, la rue de Mazas devenue le boulevard Diderot, la rue Legraverend et l’ancienne rue Beccaria disparue dont le nom a été transporté à l’ancienne rue Beauvau.
Créée en 1847. Tire son nom du voisinage de la gare de Lyon.
N° 12. Orné de statues.
N° 18. Alexandre Dumas y avait fondé le Grand Théâtre parisien en 1867. Converti en café-concert dit Nouveau-Théâtre.
La rue de Lyon est traversée par l’avenue Ledru-Rollin, qui est comprise en partie dans le XIIe arrondissement.
(Partie comprise entre le quai de la Râpée
et le faubourg St-Antoine.)
Ouverte en partie en 1806. La partie sud portait le nom de rue Lacuée et de rue Moreau, noms transportés ailleurs. Nom actuel en 1879 en souvenir de l’homme politique (1807-1874). Cette avenue n’offre rien de particulièrement intéressant. Au 66 est la nouvelle église St-Antoine (1903). Au carrefour formé par l’avenue et la rue Traversière se trouve la statue de Baudin (1901), œuvre du statuaire Boverie.
Précédemment rue de Mazas. Commencé en 1814 et terminé en 1850. Nom en 1879 en l’honneur du philosophe (1713-1784). La gare du chemin de fer de Lyon, commencée en 1847, achevée en 1852 par l’architecte Cendrié, a été reconstruite en 1900. Devant la gare se trouve la cour Diderot : du côté du départ se trouve la cour dite de Chalon, et du côté de l’arrivée la cour dite de Bercy.
N° 23. Rue Émile-Gilbert (1900). Porta jusqu’en 1904 le nom de rue du Dauphiné. Nom actuel en souvenir de l’architecte (1793-1874) de la prison de Mazas qui s’étendait sur cet emplacement. Cette prison, construite de 1845 à 1850, fut appelée primitivement la Nouvelle Force. C’est dans cette prison qu’on fit, pour la première fois en France, l’application du régime cellulaire aux prisonniers. Elle possédait 1199 cellules. Elle était destinée à ne recevoir que des prévenus. Manuel, Raspail, etc., y furent internés au 2 décembre.
N° 25. Rue Abel (1901). Sur les terrains de la prison de Mazas (1901). Nom en souvenir du mathématicien suédois (1802-1829).
N° 22. Rue de Chalon (1850). Au 30 se trouve l’impasse Chalon et au 42 le passage Moulin habité par des ouvriers italiens.
N° 45. Rue de Cîteaux. S’appelait impasse de l’Abbaye-St-Antoine en 1861. L’abbaye de Cîteaux, dans la Côte-d’Or, était du même ordre que l’ancienne abbaye St-Antoine. Dans cette rue se trouvent : au 21 l’impasse Barrier, au 35 le passage Driancourt, au 39 le passage Brulon, et au 43 l’impasse Druinot qui doivent leurs noms aux propriétaires.
N° 100. Rue Rondelet. Ex-cul-de-sac des Mousquetaires. Nom en 1868 en souvenir de l’architecte (1742-1829), élève de Soufflet.
N° 79. Rue Claude-Tillier. Ex-passage Tocanier. Nom en 1892 en souvenir du pamphlétaire (1801-1844).
N° 136. Construction mauresque (1900). Pavillon Charcot.
Le boulevard Diderot aboutit à la place de la Nation, mais nous devons avant visiter la rue de Reuilly, qui coupe le boulevard Diderot à hauteur du 70.
C’était autrefois un chemin conduisant au château royal de Romiliacum (Reuilly). Ce château, autour duquel se forma plus tard le village de Reuilly, était la résidence d’été des rois mérovingiens. C’est là que Dagobert épousa puis répudia, en 627, sa femme Gornatrude pour épouser Nautilde.
N° 12. Maison curieuse et ancienne.
N° 18. Cour de Reuilly.
* N° 11. Brasserie de l’Hortensia, qui prétend remonter à 1620. En 1793, elle était tenue par Santerre, commandant en chef de la Garde nationale de Paris, qui l’avait achetée en 1772. Le duc d’Orléans venait lui rendre visite en cet endroit. Après la prise de la Bastille on y conduisit deux prisonniers : un vieux fou, Xavier de Malleville, et un criminel également fou nommé Tavernier. On y apporta aussi les clefs de la forteresse et les chaînes des prisonniers. Santerre fut obligé de vendre sa brasserie en 1795. Le toit conique est l’ancien séchoir à l’orge. En 1905 on a démoli l’immeuble attenant par derrière, qui ouvrait faubourg St-Antoine, immeuble qui appartenait aussi à Santerre. (Inscription.)
N° 20. Sur les ruines du château mérovingien, qui par la suite était devenu une cour des miracles, Colbert fonda en 1634 une fabrique de glaces, qui fut transférée à St-Gobain en 1846. Aujourd’hui, depuis 1846, c’est une caserne d’infanterie. C’est là qu’eut lieu, en 1899, l’incident entre Déroulède et le général Roget.
N° 26. Rue Érard. Précédemment petite rue de Reuilly. Nom en 1864 en souvenir du facteur de pianos (1752-1831). Au 12 se trouve la rue Lepeu, qui se termine en impasse. Au 7, impasse Érard, ex impasse St-Charles. Dans la petite rue de Reuilly, qui possède un renfoncement dit impasse Toussaint, existait avant la Révolution un couvent de religieuses de la Trinité dites Mathurines (1713 à 1790). Ce couvent des Trinitaires s’était installé là en 1713 dans une maison qui avait appartenu à la fille de Fréart de Chanteloup, conseiller et maître d’hôtel du roi. En 1793, Santerre protégea les Mathurines contre les mégères et les tricoteuses qui voulaient les fustiger.
N° 39. Cour St-Éloi, qui s’appelait cour du Château avant 1877. On dit que là se trouvait la maison de campagne de la Brinvilliers, transformée en fabrique de chandelles sous Louis XVI.
N° 36. Église St-Éloi (1856), construite aux frais de l’abbé Denys, curé, par l’architecte Maréchal et reconstruite en partie en 1880.
N° 55. Cour St-Charles.
N° 57. École Boulle (1895). École du meuble (au fond de l’impasse).
N° 46. Passage Stinville aboutissant 26, rue Érard. Nom de propriétaire.
N° 67. Cour d’Alsace-Lorraine.
N° 77. École de la Providence-Ste-Marie. École professionnelle libre subventionnée par l’œuvre des Écoles professionnelles catholiques.
N° 81. Impasse Mousset. Non classée.
N° 95. Institution des Diaconesses avec oratoire. Maison de santé pour les femmes et fillettes protestantes.
N° 97. Écoles de jeunes filles Delessert.
N° 80. Ancienne école de l’Immaculée-Conception. Depuis 1904, école paroissiale de filles. (Statue de la Vierge.)
N° 101 à 107. Couvent des Dames de Ste-Clotilde avec chapelle. (Voir 42, rue de Picpus.) Aujourd’hui maison de retraite.
Au haut du faubourg de Reuilly, à Bel-Air, le comte d’Artois, qui devint Charles X, avait fait, en 1781, l’acquisition d’une petite maison où il recevait entre autres Mme de Polastron.
Ancienne place du Trône, dénommée à cause du trône qui y fut élevé en 1660 pour Louis XIV et Marie-Thérèse. Place du Trône-renversé pendant la Révolution depuis juin 1794. L’échafaud y fut dressé en permanence du 25 prairial an II jusqu’au 9 thermidor, époque où il revint place de la Révolution. Sur cette place furent exécutées 1340 victimes. Là eut lieu la fameuse journée dite des chemises rouges. Un seul jour il y eut 54 victimes dont le prince Jules de Rohan, Mmes de Ste-Amaranthe, etc. Le prince de St-Mauris, fils du comte de Montbarey, ministre, Sevignon de la Guiche, le marquis de Pons y périrent ce jour-là (17 juin 1794) comme amis de Jean de Batz. Les deux pavillons qui se trouvent à l’Est servaient de bureaux d’octroi à l’enceinte des fermiers généraux (1788). Sur les colonnes doriques (1788) se trouvent les statues en bronze de Philippe-Auguste et de St Louis par Etex et Dumont. Les bâtiments qui servaient d’octroi à la barrière du Trône avant 1860 ont été conservés. Au centre de la place se trouve le monument du Triomphe de la République (1899), œuvre de Dalou. Au 4, école Arago, qui avant 1880 s’appelait École supérieure municipale. L’avenue du Trône, à l’Est, faisait partie jadis de la place du Trône. Les numéros pairs seuls de cette avenue font partie du XIIe arrondissement.
En 1633 c’était la chaussée St-Antoine depuis la Bastille jusqu’à l’abbaye, et chemin de Vincennes jusqu’au village de Vincennes. La rue doit son nom à l’abbaye dite St-Antoine-des-Champs. Elle fut en 1652 le théâtre du combat entre Turenne et Condé. Les frondeurs occupaient le faubourg depuis Picpus jusqu’à la Bastille, et Turenne occupait les hauteurs de Charonne. La reine-mère, le roi et Mazarin étaient sur l’emplacement du Père-Lachaise à la Folie Regnault. On sait que Mlle de Montpensier fit tirer le canon sur les troupes royales et sauva les débris des frondeurs. Depuis, le faubourg a toujours été le théâtre des mouvements populaires, en 93, au 9 thermidor, en 1830, en juin 1848, etc. Fouquier-Tinville, veuf, habita la rue en 1785.
No 268. Décoré de statues.
No 254. École professionnelle de filles.
No 246. Passage du Génie. Le nom lui vient du génie de la Liberté qui se trouve en haut de la colonne de la Bastille.
No 234. Cour St-Antoine.
No 220. Ancienne communauté des Dames blanches dites du Répit.
No 218. Vieille maison.
No 206. Façade d’une petite maison Louis XVI. Ornements à la grecque et faisceaux de feuillages enrubannés.
No 200. Rue Chaligny (1856). Nom en mémoire de la famille des Chaligny, habiles fondeurs du xvie siècle.
No 188. À la Renommée (enseigne).
No 186. Emplacement de l’ancienne chapelle St-Pierre des Dames de St-Antoine. Cette petite chapelle, qui était située à gauche de l’entrée principale du monastère, avait été fondée en 1211 par Robert de Mauvoisin, et servait à l’exposition des corps des rois et des reines de France. Deux filles de Charles V, Jeanne et Bonne, y furent enterrées. La chapelle devint succursale de St-Paul vers 1625. Les tombeaux furent violés et démolis en 1793. La chapelle fut vendue en 1796 et démolie en même temps que l’église principale de l’abbaye.
* No 184. Place de l’Hôpital-St-Antoine. Restes de l’abbaye royale St-Antoine-des-Champs, fondée en 1198 par Foulques de Neuilly et Pierre de Roussy pour des pécheresses repenties. La sainte couronne y fut exposée en 1239. L’abbaye était environnée de hautes murailles et formait un petit bourg hors ville. Les bâtiments du logis abbatial furent reconstruits en 1643, Marie Bouthiller étant abbesse. Sa belle-sœur, Marie de Bragelongue, posa la première pierre de ces nouveaux bâtiments. Vers 1770 l’architecte Lenoir, dit le Romain, reconstruisit les bâtiments en partie. Séquestrée à la Révolution. L’église abbatiale, dont on a retrouvé des vestiges en 1904, fut démolie pendant la Révolution, et le reste des bâtiments fut affecté à un hôpital dit de l’Est pendant la Convention (1795). Hôpital St-Antoine aujourd’hui.
La foire aux pains d’épices a eu pour origine un simple marché qui était installé chaque année, la semaine de Pâques, dans l’intérieur de l’Abbaye royale de St-Antoine (1719), et ce n’est qu’en 1806 que la foire aux pains d’épices prit possession de la voie publique.
No 180. Enseigne : À la renommée du Petit Pot.
No 170. Anciennes dépendances de l’abbaye Saint-Antoine.
No 166. Maison à pignon.
No 156. Ancien cabaret « À la Grappe Degois ». Inscription dans le balcon.
No 154. À la Grappe française.
No 128. Rue Crozatier (1861). Nom en souvenir de l’industriel qui fut chargé de la fonte de la statue de Napoléon de la place Vendôme (1795-1855). Le 51 est décoré des armes de Paris. Au 47 est l’impasse Crozatier.
No 124. Boucherie des Cinq Têtes.
No 122. Construit par l’hôpital des Enfants-Trouvés au xviiie siècle.
No 118. Rue Charles-Baudelaire (1906). Ouverte sur l’emplacement de l’ancien hôpital Trousseau. Nom en l’honneur du poète (1821-1867).
Square Trousseau (1906). Emplacement de l’ancien hospice des Enfants Trouvés créé en 1674 par la chancelière d’Aligre et la reine Marie-Thérèse. Le terrain provenait de l’immense abbaye royale de St-Antoine-des-Champs, et appartenait en 1670 à Jules Harduin-Mansart. Il fut acheté en 1674 par la direction de l’Hôpital général et la chancelière d’Aligre. Hôpital des Enfants-Trouvés. La chancelière s’y fit construire un logis dit hôtel d’Aligre où elle mourut en 1685 et fut enterrée. On l’a exhumée en 1902. L’hôtel d’Aligre fut converti en école de dessin puis en arsenal de la section des Quinze-Vingts. L’hôpital fut agrandi en 1708, 1758, 1776. La première pierre de la chapelle, qui fut un lieu de réunion politique pendant la Révolution, fut posée par Marie-Thérèse en 1676. L’hôpital devint l’hôpital des Enfants de la Patrie en 1792. La tête de la princesse de Lamballe, dont on a cru avoir découvert les restes en 1904, fut inhumée dans le petit cimetière. En 1839, la maison devint une annexe de l’Hôtel-Dieu et reçut les adultes sous le nom d’hôpital Ste-Marguerite. Hôpital Ste-Eugénie (1854). Hôpital Trousseau (1880). Tout a disparu, même la chapelle qui, en dernier lieu, avait été mise à la disposition des prêtres Maronites (1902). Square Trousseau inauguré en 1906. On y a placé le groupe des Vendangeurs de Vermaire.
N° 106. Rue Antoine-Vollon (1906), sur l’emplacement de l’ancien hôpital Trousseau. Nom en l’honneur du peintre (1833-1900).
N° 74. Emplacement de l’ancienne cour des Bourguignons et de l’hospice des Enfants-St-Nicolas avant Louis XV.
N° 56. Enseigne de la Comète de 1881.
N° 56. Cour du Bel-Air. Doit son nom à un hôtel. Dans une maison de la cour, escalier en bois dit des Mousquetaires.
N° 50. Enseigne de la Boule-Blanche, qui a donné son nom au passage du même nom.
N° 48. Vieille maison.
N° 40. Emplacement de l’ancien passage Balny, qui, il y a quelques années, aboutissait 41, rue de Charenton.
N° 34. Au Croissant d’Or.
N° 18. Maison avec enseigne de l’Agneau pascal, du xviiie siècle.
N° 8. Maison du régicide Pépin, complice de Fieschi.
RÉPERTOIRE ALPHABÉTIQUE
DES RUES DU XIIe ARRONDISSEMENT
Abel, 30.
Abel-Laurent, 7.
Abel-Leblanc (pass.), 10.
Alger (cour d’), 15.
Aligre (pl. d’), 11.
Aligre (d’), 11.
Alsace-Lorraine (cour d’), 32.
Antoine-Vollon, 37.
Arts (imp. des), 21.
Austerlitz (pont d’), 5.
Austerlitz (d’), 15.
Barrier (imp.), 30.
Barsac (de), 7.
Bastille (boul. de la), 14.
Bastille (pl. de la), 14.
Baudoin (cour), 7.
Baulant, 10.
Beaugency (de), 7.
Beaulieu (pass.), 17.
Beccaria, 11.
Bel-Air (av. du), 21.
Bel-Air (cour du), 37.
Bel-Air (villa du), 20.
Bercy (boul. de), 6.
Bercy (cour de), 29.
Bercy (pont de), 7.
Bercy (port de), 7.
Bercy (porte de), 7.
Bercy (quai de), 6.
Bercy (de), 14.
Besson, 7.
Béziers (de), 7.
Bidault (ruelle), 10.
Bignon, 10.
Biscornet, 14.
Blaye (de), 7.
Bordeaux (de), 7.
Boule-Blanche (pass. de la), 13.
Brèche-aux-Loups (de la), 9.
Brulon (pass.), 30.
Brunoy (pass.), 28.
Canart (imp.) 19.
Canonge (cour), 7.
Cette (de), 7.
Chablis (de), 15.
Chabrié (cour), 7.
Chaligny, 34.
Chalon (cour de), 29.
Chalon (imp. de), 30.
Chalon (de), 30.
Chambertin (de), 15.
Chamonard (cour de), 7.
Champagne (de), 7.
Chantier (pass. du), 13.
Charbonniers (des), 11.
Charenton (porte de), 8.
Charles-Baudelaire, 36.
Charles-Bénard (villa), 19.
Charles-Bossut, 28.
Charolais (pass. du), 28.
Charolais (du), 28.
Châté (villa), 18.
Château-Laffite (de), 7.
Chaussin (pass.), 25.
Chêne-Vert (pass. du), 12.
Christian-Dewet, 23.
Cîteaux (de), 30.
Claude-Decaen, 17.
Claude-Tillier, 30.
Cognac (de), 7.
Colonel-Oudot (du), 26.
Colonnes-du-Trône (des), 21.
Congo (du), 10.
Corbières (des), 7.
Corbineau, 15.
Coriolis, 16.
Corton (de), 7.
Cotte (de), 11.
Cremieux, 15.
Crépier (cour), 7.
Crozatier (imp.), 36.
Crozatier, 35.
Dagorno, 18.
Daumesnil (av.), 26.
Daumesnil (pl.), 27.
Daumesnil (villa), 26.
Debergue (cité), 19.
Deroche (pass.), 7.
Descos, 27.
Dessort, 7.
Diderot (boul.), 29.
Diderot (cour), 29.
Dijon (de), 7.
Dorian, 22.
Dorian-prolongée, 23.
Driancourt (pass.), 30.
Druinot (imp.), 30.
Dubrunfaut, 27.
Dugommier, 27.
Durance (de la), 17.
Ebelmen, 10.
Édouard-Robert, 27.
Élisa-Lemonnier, 27.
Émile-Gilbert, 29.
Émilio-Castelar, 11.
Erard (imp.), 31.
Erard, 31.
Fabre-d’Églantine, 22.
Faubourg-St-Antoine (du), 33.
Fécamp (de), 26.
Fonds-Verts (des), 9.
Gabon (du), 21.
Gabriel-Lamé, 16.
Gallois, 7.
Gare-de-Reuilly (de la), 24.
Garonne (de la), 7.
Gatbois (pass.), 28.
Génie (pass. du), 34.
Genty (pass.), 6.
Gilles (cour), 7.
Gironde (de la), 7.
Gossec, 26.
Grande-Pinte (pass. de la), 8.
Guillaumot (cité), 28.
Guillaumot-Lainet (pass.), 10.
Hebrard (ruelle des), 27.
Hennel (pass.), 10.
Hopital-St-Antoine (place de l’), 35.
Hôtel (de l’), 27.
Jardiniers (des), 8.
Jaucourt, 23.
Jean-Bouton (imp.), 11.
Jean-Godard (villa), 26.
Jean-Monot, 7.
Jules-César, 14.
Labourmène (cour), 7.
Lachambaudie (pl.), 15.
Lamblardie, 25.
Lancette (de la), 9.
Laroche, 7.
Lasson, 20.
Leby (cour), 17.
Ledru-Rollin (av.), 29.
Legraverend, 28.
Léopold, 7 et 15.
Lepeu, 31.
Leroy-Dupré, 18.
Libourne (de), 7.
Lieutenance (sent. de la), 20.
Loron (pass.), 7.
Louis-Braille, 18.
Louis-Proust (cour), 7.
Lyon (de), 28.
Mâcon (de), 7.
Maçonnais (des), 7.
Madagascar (de), 17.
Margaux (cour), 7.
Marguettes (des), 20.
Marie-Benoist, 23.
Maurice (villa), 17.
Mazas (pl.), 5.
Médoc (du), 7.
Merisiers (sent. des), 20.
Meuniers (des), 8.
Meursault (de), 7.
Michel-Bizot, 19.
Michel-Chasles, 28.
Montempoivre (pot.), 20.
Montempoivre, 20.
Montempoivre (sent.), 18.
Montéra, 21.
Montgallet (pass.), 10.
Montgallet, 10.
Moreau, 12.
Morland (pont), 5.
Moulin (pass.), 30.
Mousquetaires (pass. des), 6.
Mousset-Robert, 20.
Moynet (cité), 10.
Narbonne (de), 7.
Nation (pl. de la), 33.
National (pont), 7.
Nicolaï, 16.
Nicolaï, 7.
Niger (du), 21.
Nuits (de), 7.
Omnibus (pass. des), 7.
Pajot (cour), 7.
Parrot, 28.
Paul-Crampell, 18.
Paul-Lenormant (pass.), 27.
Pensionnat (du), 21.
Perdrier (cour), 7.
Petit-Château (av. du), 7.
Picpus (boul. de), 18.
Picpus (porte de), 20.
Picpus (de), 22.
Planchette (de la), 6.
Planchette (ruelle de la), 9.
Pleyel, 27.
Pomard (de), 7 et 15.
Poniatowski (boul.), 8.
Port-de-Bercy (du), 7.
Prague (de), 12.
Proudhon, 16.
Quinze-Vingts (pass. des), 13.
Rabot (imp. du), 13.
Raguinot (pass.), 28.
Rambervilliers (de), 20.
Rambouillet (de), 10.
Rambouillet (ruelle de), 10.
Raoul, 27.
Rapée (port de la), 5.
Rapée (quai de la), 5.
Rendez-Vous (cité du), 19.
Rendez-Vous (du), 18.
Reuilly (boul. de), 17.
Reuilly (porte de), 8.
Reuilly (de), 30.
Romanée (de), 7.
Rottembourg, 20.
Roussillon (du), 7.
Ruty, 19.
Sahel (du), 18.
Ste-Claire-Deville, 10.
Santerre, 18.
Saulnier-Duchesne (coul.), 7.
Sauterne (de), 7.
Sergent-Bauchat (du), 23.
Sibuet (pass.), 18.
Sibuet, 18.
Sidi-Brahim, 26.
Soulages, 7.
Soult (boul.), 20.
Station (pass. de la), 20.
Stinville (pass.), 32.
St-Antoine (cour), 34.
St-Charles (cour), 32.
St-Éloi (cour), 32.
St-Émilion (cour), 7.
St-Estèphe, 7.
St-Francois (cour), 13.
Ste-Julie (villa), 17.
St-Julien (cour), 7.
St-Mandé (av. de), 21.
St-Mandé (porte de), 20.
St-Nicolas, 12.
Taine, 9.
Taïti (de), 18.
Théodore-Hamont, 8.
Théophile-Roussel, 12.
Thorins (de), 7.
Tolbiac (pont de), 7.
Toul (de), 26.
Tourneux (imp.), 27.
Tourneux, 26.
Traversière (pass.), 6.
Traversière, 6.
Trône (av. du), 33.
Trousseau (sq.), 36.
Valentin (cour), 7.
Vallée-de-Fécamp (imp. de la), 26.
Vassou (imp.), 19.
Véga (de la), 26.
Victor-Chevreuil, 20.
Villiot, 6.
Vincennes (cours de), 19.
Vincennes (porte de), 20.
Voûte (pass. de la), 19.
Voûte (de la), 19.
Vouvray (de), 7.
Wattignies (de), 17.
Yonne (de l’), 7.