[1578. — vers le 10 mai[1].]
Cop. – B. R. Fonds Leydet. Mém. mss. sur Geoffroy de Vivans, p. 78.
À MONSR DE VIVANS,
Monsr de Vivans, D’autant que j’ay entendu par mon cousin[2] monsr de Foix que la volonté du Roy est que je sois remis en mes maisons, et qu’il y a, dedans icelles, personnes qui ne me recongnoissent nullement, je vous commande, autant que j’ay de puissance sur vous, que vous taschiez, par quelque voie que ce soit, de m’y remettre ; vous asseurant que c’est la volonté du Roy. Et vous m’obligerés infiniment à vous faire plaisir toute ma vie. A Dieu.
Vostre meilleur amy,
HENRY.
HENRY.
- ↑ Voyez la lettre précédente.
- ↑ Le titre de cousin que donne ici le roi de Navarre à Paul de Foix vient de ce qu’il descendait par les femmes de l’illustre maison de Foix. Il était fils de Jean de Duèze, dit de Foix-Carmaing, et de Madeleine de Caupène. Il se rendit très-célèbre par son esprit et par son habileté comme négociateur, et avait été promu, en 1577, à l’archevêché de Toulouse ; mais il mourut à Rome en 1584, sans avoir été sacré.