Revue canadienne/Tome 1/Vol 17/Le Camp volant de 1649

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Collectif
Compagnie d’imprimerie canadienne (17p. 159-169).

LE CAMP VOLANT DE 1649.



Au mois de juin 1665, le régiment de Carignan, qui arrivait de France, se dirigeait de Québec vers la rivière Richelieu, aujourd’hui Chambly. En route, il fut rejoint par une compagnie de volontaires du pays. C’est, disent les auteurs, la première apparition des milices canadiennes dans l’histoire.

Les milices canadiennes existaient depuis plusieurs années, outre les troupes royales entretenues dans la colonie. Les notes suivantes le font voir suffisamment.

Champlain n’a fait pour ainsi dire aucune guerre. Il mourut, en 1635, alors que le Canada ne renfermait qu’une centaine d’hommes de race blanche. La vieille querelle des Iroquois et des Algonquins n’avait pas encore mis en cause le sort des Français ; d’ailleurs, ceux-ci, armés à l’européenne, eussent fait bon marché d’un ennemi qui ne lançait que des flèches et qui redoutait si fort les tonnerres des visages pâles.

Vers 1640, les Iroquois apprirent à faire parler la poudre en recevant des armes à feu des Hollandais d’Albany. Leurs courses devinrent plus fréquentes parmi nous. Bientôt, ils mirent nos établissements en danger. Chaque « habitant » devint son propre défenseur, mais, comme ce moyen extrême était insuffisant, on songea à obtenir des soldats de France.

« Faute de troupes, dit Garneau, M. de Montmagny se voyait témoin passif de la lutte des Sauvages, exposé souvent à leurs insultes, sans pouvoir faire respecter son drapeau qu’ils venaient braver jusque sous le canon des forts. »

Dès 1641, le jeune Pierre Boucher, qui revenait du pays des Hurons, entfa dans la garnison de Québec comme simple soldat[1]. Si cette garnison était composée de troupes royales, on voit qu’elle recevait aussi des volontaires du pays.

La première expédition envoyée à Montréal (1642) était de quarante-cinq hommes dont un certain nombre paraît avoir été engagé en France à titre de soldats, ou tout au moins avec l’entente qu’ils seraient à la fois colons et militaires[2]. Cette année, dit le R. P. Martin, il y avait quinze soldats à Québec et coûtaient au trésor 12, 180 livres ; Trois-Rivières en avait soixante-et-dix, et Montréal autant[3]. Au mois d’août, lorsque M. de Montmagny alla fonder le fort Richelieu (Sorel) il avait avec lui des soldats au nombre desquels on cite le brave caporal Du Rocher[4].

1643, mai. Le soldat Pierre Caumont dit La Roche reçoit instruction[5] de monter jusqu’au lac Saint-Pierre avec une barque portant cinq matelots et quatre soldats pour protéger les canots de traite qui descendent du Haut-Canada. Quelques jours plus tard, M. de Montmagny conduit une patrouille dans la même direction et, à la fin d’août, il escorte les colons arrivés de France en destination de Montréal[6]. Un appel est fait à la régente, Anne d’Autriche, pour augmenter la force armée du Saint-Laurent. En moins de trois ans, la petite population française, (deux cent cinquante âmes au plus) de cette contrée avait eu occasion de se mesurer plusieurs fois contre les Iroquois et l’on peut dire que, à partir de cette époque, le mot colon signifie également soldat ou milicien.

1644. Eté. Un nommé de La Barre arrive de France à la tête « de nombre de gens, partie desquels était une compagnie de soixante soldats qui sont distribués dans différents postes. » La reine avait accordé cent mille francs pour l’entretien de cette troupe. Au mois d’août, M. de Montmagny étant allé aux Trois-Rivières tenir une assemblée des nations se fait accompagner par plusieurs de ces hommes, et lorsque les missionnaires partent de ce lieu, quelques jours plus tard, à la suite des Hurons, pour se rendre aux grands lacs, vingt-deux militaires leur servent d’escorte. Ceux-ci revinrent l’automne de 1645, rapportant pour leur compte la valeur de trente à quarante mille francs de peaux de castor. Le Journal des Jésuites (p. 9) explique comment fut distribuée cette pelleterie et aussi le mode de casernement des soldats. Le sieur de LaBarre « qui n’avait rien de saint que son chapelet » fut renvoyé en France ce même automne, 1645.[7]

Dès le printemps de 1644, les Français s’étaient décidés à fournir des armes à feu aux Hurons.[8]

Le danger des embuscades était continuel. À Montréal, « les Français ne marchaient jamais qu’armés et sur la défiance ; ils allaient toujours au travail et en revenaient tous ensemble au temps marqué par le son de la cloche » [9]. Même chose aux Trois-Rivières. Si ce n’est pas là le métier du milicien, cela y ressemble beaucoup.

1645. Automne. On ne laisse au fort de Richelieu que huit ou dix soldats sous le commandement du capitaine Jacques Babelin dit la Crapaudière.[10]

1646. À Québec, les soldats de la garnison tirent trois salves le soir de la fête de Saint-Joseph.[11] Le 18 juin, à Québec, Denise, fille de Charles Sevestre, épousa Antoine Martin dit Montpellier, soldat et cordonnier ; aux noces, cinq soldats dansent « une espèce de ballet. » [12] À Québec encore, « le jour de la Conception, un soldat nommé de Champigny, natif de Fontainebleau, fit abjuration de son hérésie auparavant la grande messe. Ce même soldat, sachant la musique, et pouvant chanter un dessus, nous commençâmes, le jour de Saint-Thomas, à chanter à quatre parties. » [13] Aux Trois-Rivières, deux soldats, La Groye et La Fontaine, se battent à l’épée. « La Groye fut blessé en deux endroits pour s’être comporté sagement et chrétiennement, ce qui ayant été vérifié par les sauvages, La Fontaine fut mis en une fosse »[14] autrement dit dans un cachot obscur. Au même endroit, mois de juillet, le parrain d’une petite Attikamègue est Marin Terrier de Francheville sieur de Repentigny, soldat, lequel devint colon et fut tué près des Trois-Rivières, six ans plus tard, dans un combat contre les Iroquois.

1648, 5 mars, Paris. Un arrêt du Conseil d’État porte qu’on enverra de France trente hommes et un capitaine chez les Hurons, ce qui donne un total de cent-cinq soldats pour toute la colonie.[15] Le 6 d’août partent des Trois-Rivières soixante canots hurons, portant, entre autres personnes, huit soldats ; on en doit prendre quatre autres en passant à Montréal.[16] Vers la fin du mois, le nouveau gouverneur-général annonce à M. de Maisonneuve qu’il apporte une ordonnance de la compagnie des Cent-Associés qui augmente la garnison de Montréal de six soldats. Il ajoute que, au lieu de trois mille livres de gages que l’on a donné jusqu’ici pour M. de Maisonneuve et ses soldats, on en aura à l’avenir quatre mille.[17] La proportion de mille livres de plus à cause de six nouveaux soldats, fait supposer de vingt à vingt-quatre soldats à cent cinquante francs chacun, à part quelques centaines de francs pour M. de Maisonneuve. D’après M. l’abbé Ferland, [18] la garnison de Montréal était de trente hommes cette année. Au mois de septembre, on amène de Montréal un tambour condamné aux galères ; au lieu de subir sa peine, il accepte l’office d’exécuteur des hautes œuvres.[19]

1649, 1er janvier, Québec. On apporte « la nouvelle des-Trois-Rivières de la suffocation en prison de trois soldats, par la fumée de charbon et d’eau-de-vie »[20]. Le 3 avril, aux Trois-Rivières est parrain d’une Algonquine Louis Mariche, dit Saint-Maurice, soldat et chirurgien[21].

M. de Montmagny avait projeté de former un camp volant dont les soldats, espèce de milice volontaire, tiendraient la campagne et poursuivraient l’ennemi lorsqu’il se montrerait[22] dans le voisinage des habitations, mais les ressources lui ayant fait défaut, à ce qu’il paraîtrait, son successeur s’en occupa et y réussit.

Le printemps de 1649, M. Charles J. d’Ailleboust, neveu du gouverneur-général, est envoyé par celui-ci jusqu’à Montréal « avec quarante hommes qu’il commandait sous le nom de camp volant, afin d’y aider à y repousser les ennemis[23]. »

François Turpin dit Lafleur, de Paris, est cité comme soldatdu camp volant des Trois-Rivières, en 1649[24], et ce même homme est qualifié de soldat au registre de la paroisse des Trois-Rivières, mois de janvier et décembre 1650, ainsi qu’un nommé Pierre Dubois.

Au mois d’août 1649, des soldats partent des Trois-Rivières pour les pays d’en haut[25].

1650, 1 janvier, Québec. Sur l’ordre du gouverneur, des soldats font une salve d’arquebuses en l’honneur des Révérends Pères Jésuites[26]. Le 17 mars, à Québec, « on assemble la jeunesse pour aller sur les Iroquois[27]. » Le 21 juin, un sergent accompagne le bourreau à une exécution[28]. Le 30 août, la Mère de l’Incarnation écrit : [29] « Le secours ne peut venir que de la France, parce qu’il n’y a pas assez de force en tout le pays pour résister aux Iroquois.  »

Cette année, aux Trois-Rivières, Nicolas Gatineau est mentionné comme soldat ; même chose en 1655[30].

1651, 2 février, Trois-Rivières. Quentin Moral désigné comme soldat[31]. Lui et Gatineau étaient « habitants » du lieu. Le 2 mars, il y a à Québec des soldats du camp volant[32]. Le 27, le Révérend Père Buteux, partant des Trois-Rivières pour sa première mission dans le Saint-Maurice, est accompagné jusqu’au lendemain par une escouade de soldats[33]. Le 26 avril, six soldats du camp volant arrivent à Québec, venant des Trois-Rivières[34]. Du 1er au 3 mai, M. d’Ailleboust va de Montréal à Québec avec douze soldats[35]. Le 6 juin, aux Trois-Rivières, Pierre Boucher reçoit du gouverneur-général une commission de capitaine de milice pour cette ville, portant instruction de diviser les habitants en escouades et de les exercer au maniement des armes[36].

« Aux Trois-Rivières, quelques Français et quelques Hurons ont été tués, cet été, par des bandes iroquoises. Le secours qui nous est venu cette année[37] de France est absolument nécessaire en ce lieu, car, à vrai dire, il n’a pu subsister que par miracle[38]. »

Après avoir parlé des ravages exercés par les Iroquois, le supérieur des Jésuites dit qu’il « ne reste en tout qu’environ cinquante Français à Montréal[39]. »

De son côté, la sœur Bourgeois écrit que Montréal ne compte plus que dix-sept hommes en état de se défendre contre les Iroquois[40].

Les mille francs ajoutés au budjet de M. de Maisonneuve, en 1648, pour la garnison de Montréal, sont refusés au mois de novembre 1651, par M. de Lauzon, le nouveau gouverneur-général. Celui-ci « avait promis à M. de Maisonneuve dix soldats dont il lui avait fait passer les armes par avance ; il envoya ces dix hommes à Montréal, mais il les fit partir si tard et les mit si nus dans une chaloupe qu’ils y pensèrent geler de froid ; on les prenait pour des spectres vivants qui venaient, tout squelettes qu’ils étaient, affronter les rigueurs de l’hiver. C’était une chose assez surprenante de les voir venir en cet équipage en ce temps-là, d’autant plus qu’il était le 10 décembre ; cela fit douter longtemps que ce fussent des hommes et on ne s’en put convaincre que lorsqu’on les vit de fort près ; au reste, ces hommes étaient les plus malingres si nous regardons leur constitution ; même deux de ces dix étaient encore enfants, lesquels, à la vérité, sont depuis devenus de fort bons habitants dont l’un s’appelle St Ange[41] et l’autre se nommait La Chapelle[42]. Ces pauvres soldats ne furent pas plutôt ici qu’on tâcha de les réchauffer le mieux qu’on put en leur faisant bonne chère et en leur donnant de bons habits, et ensuite on s’en servit comme des gens à repousser les Iroquois que nous avions tous les jours sur les bras[43]. »

1652, 10 mai. Le R. P. Buteux avec son compagnon de voyage, Pierre Legros dit Fontarabie, soldat, sont tués près des chûtes de Shawinigan.[44] Le 21 mai, aux Trois-Rivières, Pierre Couc dit Lafleur de Cognac, soldat, est blessé par les Iroquois.[45] Le 5 juin, même lieu, De Beaumont, soldat, s’égare dans les bois et y demeure trois jours. Cet homme était aux Trois-Rivières dès le mois de décembre précédent.[46] Le 7 juillet, même lieu, le major Lambert Closse de la garnison de Montréal[47] et M. des Mazures, officier du camp volant, sont présents à un contrat de mariage.[48] Le 5 août, même endroit, « Guillaume Guillemot, Escuyer, sieur Duplessis Kerbodot, capitaine du camp volant, gouverneur du fort et habitation des Trois-Rivières, nommé par M. de Lauzon, » achète une terre.[49] Le 19, même mois, au combat de la banlieue des Trois-Rivières, sont tués ou emmené prisonniers des Iroquois ; M. Duplessis Kerbodot ci-dessus nommé, Langoulmois, Lapalme, Lagrave, Saint-Germain et Chaillon, tous soldats.[50] Au mois d’octobre, on voit le major Closse marcher contre les Iroquois avec 24 hommes de Montréal, ce qui est probablement le chiffre total des gens capables de porter les armes dans cette ville. M. de Maisonneuve écrit de France qu’il lui faut au moins cent hommes de renfort pour que les Français se maintiennent à Montréal.[51] Le 4 novembre, Nicolas Rivard[52] « capitaine de milice du cap de la Madeleine, » vend une terre à Gilles Trottier.[53]

1653, 21 avril. Seize personnes désertent les Trois-Rivières, dans l’intention de quitter le pays, tant les établissements français sont exposés. Parmi ces personnes il y a « Barré, enspesade, et La Montagne, soldats.[54] Le camp volant était désorganisé. M. de Lauzon s’occupait de le rétablir. Le 2 juillet « le camp volant, commandé par Eustache Lambert, part de Sillery ; cinquante Français ».[55] Durant ce même mois, quelques soldats abandonnent Montréal pour se rendre à Québec avec le dessein de retourner en France, vu l’état déplorable de la colonie.[56] Le 20 août, « trente-deux Français des plus considérables partent de Québec pour aller au secours du R. P. Poncet, enlevé par les Iroquois dans le voisinage de Sillery ».[57] Le 22, Pierre Boucher et le sieur de Bellepoire commandent quarante-six hommes dans la défense des Trois-Rivières contre les Iroquois.[58] Cette force devait être composée des colons réguliers et de soldats royaux. Les trente-deux hommes partis de Québec le 20 n’arrivèrent aux Trois-Rivières que le 23. Le 8 septembre, à la procession du jubilé, à Québec, « il y avait plus de 400 fusilliers en bel ordre, » en partance pour les Trois-Rivières.[59] Au mois de septembre « on traite de la paix et l’on parle de faire venir des ouvriers de l’Évangile pour faire une grande mission à Ontario (le lac Ontario) qui est à dix journées au-dessus de Montréal. L’on fait état d’y mener encore des soldats et d’y bâtir un fort ».[60] Le 22 septembre arrivent de France cent soldats pour Montréal.[61] Bientôt après, M. de Maisonneuve forme une compagnie de milice de soixante et trois hommes, sous le patronage de la Très-Sainte-Vierge, pour la défense de Montréal. Cette confrérie armée dura jusqu’en 1665.[62]

1654, 24 février. Médard Chouart des Groseillers, sergent-major de la garnison des Trois-Rivières. Même jour, contrat de mariage de François Lemaître dit le Picard, soldat de la même garnison[63]. Le 23 novembre, Jean Langueteau, officier, est tué par les Iroquois[64]. Le 26, le soldat Laroche, blessé au combat du 23, fait son testament en présence de Gilles L’Honneur dit Champagne et de Pierre Le Boulanger dit St. Pierre, soldats de la garnison des Trois-Rivières[65]. Chouart, Lemaître, Langueteau, Le Boulanger étaient des colons.

1655, 2 décembre. Sont présents, aux Trois-Rivières, à un contrat de mariage : Jean Madry, chirurgien et caporal de la garnison, François Lemaître dit le Picard, soldat, et Charles Gauthier sieur de Boischardin, soldat[66]. Ce dernier était colon.

1656, printemps, Québec. Le capitaine Du Puis, commandant du fort, s’embarque avec cinquante-cinq hommes pour aller former un établissement chez les Iroquois[67].

1658, mars, Montréal. Règlement de M. de Maisonneuve au sujet du port des armes[68]. Le 26 août, aux Trois-Rivières, François Hertel, sieur de la Frenière, soldat, né aux Trois-Rivières, est témoin en cour de justice[69].

1659, août. Un officier et une escouade de soldats vont de Québec à Montréal, appuyer l’exécution d’un ordre du roi[70].

1660, mai. Glorieux combat de Daulac et des volontaires de Montréal au bas du Long Sault, à Carillon[71]. Au mois de juillet, des colons combattent sous les ordres de M. d’Argenson, près des Trois-Rivières. Il n’y a presque pas de troupes royales dans le pays[72].

Un officier des troupes aux Trois-Rivières est Étienne Pezard de la Touche[73], plus tard (1664) seigneur de Champlain.

1661, octobre. M. Pierre Boucher est délégué en France pour obtenir des secours. L’automne suivant (27 octobre), il est de retour avec soixante-dix[74] soldats et la promesse de deux cents autres en 1663[75]. Toute la population blanche de la colonie ne dépasse pas deux mille âmes à cette date.

1662, 4 octobre. M. de Maisonneuve s’occupe des soldatsqui désirent se faire colons à Montréal[76], et au mois de janvier suivant, il enrôle cent quarante hommes dans une nouvelle compagnie appelée la Milice de la Sainte-Famille[77].

Les Canadiens vivaient toujours dans l’espérance que des troupes viendraient assurer la paix en repoussant les Iroquois dans leurs cantons. Le régiment de Carignan débarqua enfin à Québec, au mois de juin 1665, et termina la période de notre histoire nommée les temps héroïques.

Résumons : à partir de 1640, il y eut constamment dea troupes royales au Canada. La milice volontaire y joue un rôle assez marquant de 1649 à 1653. L’organisation de la milice sédentaire ou de réserve date de 1651, sinon avant. Ces trois faits ressortent de ce qui précède.

Benjamin Sulte.

  1. Soirées canadiennes, 1865, p. 298.
  2. Belmont : Histoire du Canada, p. 2. Dollier de Casson : Histoire du Montréal, p. 20, 40.
  3. Vie du R. P. Jogues, p. 129.
  4. Ferland : Cours d’histoire, I. 320.
  5. Revue Canadienne, 1878, p. 15.
  6. Faillon : Histoire de la colonie française, II. 16, 20.
  7. Histoire du Montréal, 54, 58. Belmont : Histoire du Canada, 4. Relation, 1644, p. 48, 49 ; 1645, p. 29.
  8. Relation, 1644, p. 41. R. P. Martin ; Bressani, 18, 116.
  9. Histoire du Montréal, 59.
  10. Journal des Jésuites, Chronique Trifluvienne, XXVI, XXXVI, XXXVII.
  11. Journal des Jésuites, 38.
  12. Journal des Jésuites, 52 ; Tanguay : Dictionnaire, I. 415.
  13. Journal des Jésuites, 74.
  14. Journal des Jésuites, 45.
  15. R. P. Martin : Le R. P. Jogues, 129.
  16. Journal des Jésuites, 113, 114.
  17. Histoire du Montréal. 69.
  18. Cours d’histoire, I. 358.
  19. Journal des Jésuites, 116.
  20. Journal des Jésuites, 119.
  21. Registre paroisse Trois-Rivières.
  22. Relation, 1648, p. 4.
  23. Histoire de Montréal, 70.
  24. Acte d’Audouard, voir Tanguay : Dictionnaire, I, 577.
  25. Journal des Jésuites, 128.
  26. Journal des Jésuites, 132.
  27. Lettres de la Mère de l’Incarnation, I, 419.
  28. Journal des Jésuites, 141.
  29. Lettres, I, 423.
  30. Tanguay, Dictionnaire, I, 255. Registre paroisse, 3-R.
  31. Greffe d’Ameau.
  32. Journal des Jésuites, 148.
  33. Revue Canadienne, 1878, p. 727. Relation, 1651, p. 16.
  34. Journal des Jésuites, 150.
  35. Journal des Jésuites, 152.
  36. Revue Canadienne, 1879, p. 4.
  37. Voilà tout ce que nous en savons.
  38. Relation, 1651, p. 2. Lettres de la Mère de l’Incarnation, édition Richaudeau, I, 460.
  39. Relation, 1651, p. 2.
  40. Faillon, Vie de la sœur Bourgeois, I, 30.
  41. Greffe d’Ameau.
  42. André Charly dit Saint-Ange.
  43. Honoré Langlois dit La Chapelle.
  44. Histoire de Montréal, 82.
  45. Journal des Jésuites, 167.
  46. Journal des Jésuites, 169.
  47. Registre paroisse Trois-Rivières.
  48. M. de Maisonneuve étant parti pour la France, l’automne de 1651, M. des Musseaux, déjà cité, avait le commandement en chef de Montréal. Histoire du Montréal, 81, 83, 86.
  49. Greffe d’Ameau.
  50. Journal des Jésuites, 174-75 ; Greffe d’Ameau, 1651, 1663.
  51. Histoire du Montréal, 86, 87.
  52. Ancêtre du maire Rivard de Montréal, 1880.
  53. Greffe d’Ameau.
  54. Journal des Jésuites, 178.
  55. Journal des Jésuites. 183.
  56. Faillon : Vie de la sœur Bourgeois, I. 67.
  57. Revue Canadienne, 1879, p. 85 ; Relation, 1653, p. 10.
  58. Journal des Jésuites, 189 ; Soirées canadiennes, 1865, p. 298.
  59. Journal des Jésuites, 190. Ce chiffre parait énorme…
  60. Lettres de la Mère de l’Incarnation, II, 19.
  61. Histoire du Montréal, 102-4, 227. Relation, 1653, p. 3. Belmont : Histoire du Canada, 7, 8. Faillon : Vie de la sœur Bourgeois, I, 61-6, 68, 70, 78. Faillon : Histoire de la Colonie, II, 531 ; Lettres de la Mère de l’Incarnation, III, 11.
  62. Faillon : Histoire de la colonie, II, 213, 214. Faillon : Vie de la sœur Bourgeois, I 77.
  63. Greffe d’Ameau.
  64. Registre paroisse Trois-Rivières.
  65. Greffe d’Ameau.
  66. Greffe d’Ameau.
  67. Garneau. Histoire du Canada, I, 148.
  68. Société Historique de Montréal, 3me livraison, p. 125-7.
  69. Registre des Audiences.
  70. Histoire du Montréal, 140.
  71. L’endroit est superbe pour placer, un monument.
  72. Relation, 1660, p. 5. Ferland : Cours d’Hist. I, 462.
  73. registre des audiences.
  74. Trente autres étaient restés à Terreneuve.
  75. Revue Canadienne, 1879, p. 331, 334-5.
  76. Société Historique de Montréal, 3me livraison, p. 133.
  77. Soc. His. de Montréal, 3me livraison, p. 133-140. Faillon : Histoire de la colonie, II, 532, III, 15.