né à Rotterdam, le 2 octobre 1467, mort le 12 juillet 1536.
L’ÉLOGE DE LA FOLIE, trad. du latin par Gueudeville, in-8, ornée de 80 figures d’après Holbein (mauvaise traduction, recherchée seulement pour les figures). Idem, trad. par Barrett, in-12, 1789 (c’est la meilleure traduction française). L’édition la plus estimée de l’original latin est celle in-8, Bâle, 1776. — L’Éloge de la folie, réimprimé tant de fois, et traduit dans toutes les langues, est un de ces écrits consacrés par le goût de tous les temps et de toutes les nations. Mais si ce livre fut goûté des gens d’esprit, il souleva contre l’auteur les faux dévots et les moines, dont il est une satire continuelle. Quelques portraits sont peut-être un peu trop chargés, quelques peintures outrées ; mais dans tout le reste, que de bon sens, de vérité, d’esprit, d’enjouement !