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« Page:Nietzsche - Ainsi parlait Zarathoustra (trad. Albert, 1903).djvu/86 » : différence entre les versions

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<section begin=s1/>il s’enroule de nouveau, tel le devenir du bien par le mal, du but par le hasard ?
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Que l’avenir et la chose la plus lointaine soient pour toi la cause de ton aujourd’hui : c’est dans ton ami que tu dois aimer le Surhumain comme ta raison d’être.
Que l’avenir et la chose la plus lointaine soient pour toi la cause de ton aujourd’hui : c’est dans ton ami que tu dois aimer le Surhumain comme ta raison d’être.


Mes frères, je ne vous conseille pas l’amour du prochain, je vous conseille l’amour du plus lointain.
Mes frères, je ne vous conseille pas l’amour du prochain, je vous conseille l’amour du plus lointain.



Ainsi parlait Zarathoustra.
Ainsi parlait Zarathoustra.





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Mais tu veux suivre la voix de ton affliction qui est la voie qui mène à toi-même. Montre-moi donc que tu en as le droit et la force !
Mais tu veux suivre la voix de ton affliction qui est la voie qui mène à toi-même. Montre-moi donc que tu en as le droit et la force !
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Version du 7 juin 2011 à 05:31

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il s’enroule de nouveau, tel le devenir du bien par le mal, du but par le hasard.

Que l’avenir et la chose la plus lointaine soient pour toi la cause de ton aujourd’hui : c’est dans ton ami que tu dois aimer le Surhumain comme ta raison d’être.

Mes frères, je ne vous conseille pas l’amour du prochain, je vous conseille l’amour du plus lointain.

Ainsi parlait Zarathoustra.



DES VOIES DU CRÉATEUR


Veux-tu, mon frère, aller dans l’isolement ? Veux-tu chercher le chemin qui mène à toi-même ? Hésite encore un peu et écoute-moi.

« Celui qui cherche se perd facilement lui-même. Tout isolement est une faute » : ainsi parle le troupeau. Et longtemps tu as fait partie du troupeau.

En toi aussi la voix du troupeau résonnera encore. Et lorsque tu diras : « Ma conscience n’est plus la même que le vôtre, » ce sera plainte et douleur.

Voici, cette conscience commune enfanta aussi cette douleur elle-même : et la dernière lueur de cette conscience enflamme encore ton affliction.

Mais tu veux suivre la voix de ton affliction qui est la voie qui mène à toi-même. Montre-moi donc que tu en as le droit et la force !