« Page:Anonyme - Rondeaux et autres poésies du XVème.djvu/209 » : différence entre les versions
Apparence
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
<poem>Quant ce qui deust me garder me fortune |
<poem>Quant ce qui deust me garder me fortune |
||
{{numVers|5}}Et veult que vive en perverse fortune ; |
|||
Par quoy puis dire pour les maulx que j’acueil |
Par quoy puis dire pour les maulx que j’acueil : |
||
Fortune veuit [le rebours de mon |
Fortune veuit [le rebours de mon vueil.] |
||
{{Centré|{{sc|clxi}}}} |
{{Centré|{{sc|clxi}}}} |
||
{{Centré|ANTHOINE}} |
{{Centré|ANTHOINE}} |
||
{{lettrine|D}}E par Dieu, ce n’est pas bien dit ( |
{{lettrine|D}}E par Dieu, ce n’est pas bien dit ''(fol.87 v°)'' |
||
A ceulx qui ont fait tel rapport |
A ceulx qui ont fait tel rapport |
||
J’ameroye mieulx avoir la mort, |
J’ameroye mieulx avoir la mort, |
||
Ou je soye de Dieu mauldit. |
Ou je soye de Dieu mauldit. |
||
{{numVers|5}} Seulement penser n’oseroye |
{{numVers|5}} Seulement penser n’oseroye |
||
Ce que maintienent que j’ay fait; |
Ce que maintienent que j’ay fait ; |
||
II ne font que chercher 1 la voye, |
II ne font que chercher 1 la voye, |
||
Adfin que je soye deffait. |
Adfin que je soye deffait. |
||
A poy que mon cueur ne fendit |
A poy que mon cueur ne fendit |
||
{{numVers|10}}De douleur et de desconfort, |
|||
Quant je m’oys blamer à tort, |
Quant je m’oys blamer à tort, |
||
En moy servant d’ung sy let dit |
En moy servant d’ung sy let dit |
||
De |
De par Dieu, [ce n’est pas bien dit.</poem> |
||
. Af!)’. g2:3 vne. |
. Af!)’. g2:3 vne. |
||
CLXI. i. Ms. fr. 9223 chers. a. ~.y; 9-:23 He. |
CLXI. i. Ms. fr. 9223 chers. a. ~.y; 9-:23 He. |
Version du 7 juin 2011 à 06:29
Cette page n’a pas encore été corrigée
137
ET AUTRES POÉSIES
Quant ce qui deust me garder me fortune
Et veult que vive en perverse fortune ;
Par quoy puis dire pour les maulx que j’acueil :
Fortune veuit [le rebours de mon vueil.]
clxi
ANTHOINE
E par Dieu, ce n’est pas bien dit (fol.87 v°)
A ceulx qui ont fait tel rapport
J’ameroye mieulx avoir la mort,
Ou je soye de Dieu mauldit.
Seulement penser n’oseroye
Ce que maintienent que j’ay fait ;
II ne font que chercher 1 la voye,
Adfin que je soye deffait.
A poy que mon cueur ne fendit
De douleur et de desconfort,
Quant je m’oys blamer à tort,
En moy servant d’ung sy let dit
De par Dieu, [ce n’est pas bien dit.
. Af!)’. g2:3 vne. CLXI. i. Ms. fr. 9223 chers. a. ~.y; 9-:23 He.