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« Page:Barbey d’Aurevilly - Un prêtre marié, Lemerre, 1881, tome 1.djvu/98 » : différence entre les versions

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Il l’était, en effet. Néel emportait ailleurs qu’à la tête une blessure dont il ne guérirait pas. Et comment en eût-il guéri ? Il aimait déjà son mal et ne cherchait pas à s’en défendre. Malgré la force d’un caractère très décidé, malgré tout ce que devait être, pour un jeune homme élevé comme lui, cette jeune fille, pire qu’une bâtarde, fruit d’un crime, à ses yeux chrétiens, plus grand que l’inceste, il ne se révolta pas ; il ne pensa pas même un seul instant à lutter contre l’ascendant souverain de cette femme-vision qui avait disparu derrière les vitres embrasées de la porte-fenêtre du Quesnay, mais qui ne disparaîtrait plus de sa pensée. Quoique son héros favori fût