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Mes bagages sont embarqués, adieu ! Ah ! sœur, quand les vents seront bons et qu’un convoi sera prêt à partir, ne vous endormez pas, mais donnez-moi de vos nouvelles. |
— Mes bagages sont embarqués, adieu ! — Ah ! sœur, quand les vents seront bons — et qu’un convoi sera prêt à partir, ne vous endormez pas, — mais donnez-moi de vos nouvelles. |
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Pour ce qui est d’Hamlet et de ses frivoles attentions, regardez cela comme une fantaisie, un jeu sensuel, une violette de la jeunesse printanière, précoce mais éphémère, suave mais sans durée, dont le parfum remplit une minute ; rien de plus. |
— Pour ce qui est d’Hamlet et de ses frivoles attentions, — regardez cela comme une fantaisie, un jeu sensuel, une violette de la jeunesse printanière, — précoce mais éphémère, suave mais sans durée, — dont le parfum remplit une minute ; — rien de plus. |
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Non, croyez-moi, rien de plus. Car la nature, dans la croissance, ne développe pas seulement les muscles et la masse du corps ; mais, à mesure que le temple est plus vaste, les devoirs que le service intérieur impose à l’âme grandissent également. Peut-être vous aime-t-il |
Non, croyez-moi, rien de plus. — Car la nature, dans la croissance, ne développe pas seulement — les muscles et la masse du corps ; mais, à mesure que le temple est plus vaste, — les devoirs que le service intérieur impose à l’âme — grandissent également. Peut-être vous aime-t-il aujourd’hui ; — peut-être aucune souillure, aucune déloyauté ne ternit-elle — la vertu de ses désirs ; mais |
Version du 28 février 2012 à 19:39
n’est-elle déjà venue ! — Jusque-là, reste calme, mon âme ! Les noires actions, — quand toute la terre les couvrirait, se dresseront aux yeux des hommes.
Scène III.
— Mes bagages sont embarqués, adieu ! — Ah ! sœur, quand les vents seront bons — et qu’un convoi sera prêt à partir, ne vous endormez pas, — mais donnez-moi de vos nouvelles.
En pouvez-vous douter ?
— Pour ce qui est d’Hamlet et de ses frivoles attentions, — regardez cela comme une fantaisie, un jeu sensuel, une violette de la jeunesse printanière, — précoce mais éphémère, suave mais sans durée, — dont le parfum remplit une minute ; — rien de plus.
Rien de plus, vraiment ?
Non, croyez-moi, rien de plus. — Car la nature, dans la croissance, ne développe pas seulement — les muscles et la masse du corps ; mais, à mesure que le temple est plus vaste, — les devoirs que le service intérieur impose à l’âme — grandissent également. Peut-être vous aime-t-il aujourd’hui ; — peut-être aucune souillure, aucune déloyauté ne ternit-elle — la vertu de ses désirs ; mais