« À Louis Foisil » : différence entre les versions

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Tout le passé normand, radieux, se reflète
Tout le passé normand, radieux, se reflète
Sur tes clairs feuillets d’or faits pour durer toujours.
Sur tes clairs feuillets d’or faits pour durer toujours.
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Le souffle qui courait dans les vers de Corneille,
Le souffle qui courait dans les vers de Corneille,

Version du 31 mars 2013 à 12:52

À Gaston Bouzanquet William ChapmanLes Fleurs de givre

Intima verba

À Louis Foisil
Nevermore



Page:Chapman - Les Fleurs de givre, 1912.djvu/148

 
Auteur de la « Légende du mont Saint-Michel »





Le ciel de la Neustrie, ami, te fit poète,
Et, sur ton luth brûlant du feu des anciens jours,
Tu chantas Jeanne d’Arc, Rollon, Guillaume, Arlette,
Le fabuleux Mont-Tombe et les Dix Vieilles Tours.

Et des clameurs d’assauts, des appels au secours,
S’unissent dans ton œuvre à des airs de musette.
Tout le passé normand, radieux, se reflète
Sur tes clairs feuillets d’or faits pour durer toujours.

Page:Chapman - Les Fleurs de givre, 1912.djvu/149


Le souffle qui courait dans les vers de Corneille,
Animant tes refrains, enivre notre oreille,
Exalte notre cœur, rafraîchit notre front.

Sur toi le Verbe ouvrit son aile toute grande,
Et les alexandrins sonnent dans ta Légende
Comme l’acier du glaive et l’airain du clairon.