Aller au contenu

« Après l’hiver (Chapman) » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Phe (discussion | contributions)
mAucun résumé des modifications
Phe-bot (discussion | contributions)
m Phe: match
Ligne 6 : Ligne 6 :
[[Catégorie:Poèmes]]
[[Catégorie:Poèmes]]



==__MATCH__:[[Page:Chapman - Les Fleurs de givre, 1912.djvu/234]]==
==[[Page:Chapman - Les Fleurs de givre, 1912.djvu/234]]==


<poem>
<poem>
Ligne 21 : Ligne 22 :
Et les troupeaux bêlants vont mirant leurs toisons
Et les troupeaux bêlants vont mirant leurs toisons
Au limpide cristal des eaux pures et fraîches.
Au limpide cristal des eaux pures et fraîches.
</poem>
==[[Page:Chapman - Les Fleurs de givre, 1912.djvu/235]]==
<poem>


Derrière sa charrue au soc étincelant,
Derrière sa charrue au soc étincelant,

Version du 31 mars 2013 à 13:52

Au fond du bois William ChapmanLes Fleurs de givre

Au fil des heures

Après l’hiver
L’Approche du soir



 



Germinal a fondu la neige, les glaçons,
Et, pour chasser autans, brouillards et feuilles sèches,
Pour rendre à la forêt sa sève et ses chansons,
Le soleil lancera demain toutes ses flèches !

Les grands bœufs amaigris ont déserté leurs crèches
Pour paître en liberté les renaissants gazons ;
Et les troupeaux bêlants vont mirant leurs toisons
Au limpide cristal des eaux pures et fraîches.


Derrière sa charrue au soc étincelant,
Le laboureur hâlé foule d’un pas très lent
Le pré qui fume aux feux que le printemps épanche.

Une âcre senteur court dans la brise de mai,
Et le bois qui bourgeonne est déjà parfumé
Comme la nef qu’emplit tout l’encens du dimanche.