Page:Chapman - Les Fleurs de givre, 1912.djvu/235

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Derrière sa charrue au soc étincelant,
Le laboureur hâlé foule d’un pas très lent
Le pré qui fume aux feux que le printemps épanche.

Une âcre senteur court dans la brise de mai,
Et le bois qui bourgeonne est déjà parfumé
Comme la nef qu’emplit tout l’encens du dimanche.