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Version du 22 décembre 2007 à 00:03
cmmx,ns—.weuswn mrvnmou 5 plaindre. S’il lui arrivait de s’att«aquer à une personne innocente, certes oui, nous pourrions le prendre sur le fait, mais il est rusé comme le diable e·n· personne". Non, non, c’est sur un autre terrain qu’il faut chercher à le pincer. —- Pourquoi vient-il ici T —-· Parce qu'une cliente de la plus haute noblesse, lady Eva Brackwell, la plus élégante débutante de la dernière saison, a mis se cause entre nos mains. Elle doit épouser dans quinze jours le comte de Dovercourt. Ce démon de Milverton a, en sa possession, plusieurs lettres _ imprudentes (imprudentes, Watson, et rien de plus), écrites par elle à un jeune homme de province sans fortune, qui les lui a vendues. Elles suftlraient à. faire rompre le mariage. Milverton doit les envoyer au comte si la jeune · fille ne lui verse une grosse somme d’a1·gent. Elle m’a prié de le voir et, si possible, de traiter lnffaire avec lui. — Au même instant, j’ent.endis un remue-mé- nage dans la rue. Mettant la tete à la fenêtre, ïaperçus un superbe équipage, dont les lan- ternes se reflétaient sur la robe de deux su-