« Page:Anonyme - Rondeaux et autres poésies du XVème.djvu/209 » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
Pywikibot touch edit
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 20 : Ligne 20 :
Quant je m’oys blamer à tort,
Quant je m’oys blamer à tort,
En moy servant d’ung sy let dit
En moy servant d’ung sy let dit
De<ref>''Ms. fr''. 9223 He.</ref> par Dieu, [ce n’est pas bien dit].</poem>
De<ref>''Ms. fr''. 9223 He.</ref> par Dieu, [ce n’est pas bien dit].</poem>

Version du 16 octobre 2015 à 02:46

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
137
ET AUTRES POÉSIES

Quant ce qui deust me garder me fortune
5Et veult que vive[1] en perverse fortune ;
Par quoy puis dire pour les maulx que j’acueil :
Fortune veuit [le rebours de mon vueil.]
 

clxi

ANTHOINE


DE par Dieu, ce n’est pas bien dit (fol.87 v°)
A ceulx qui ont fait tel rapport
J’ameroye mieulx avoir la mort,
Ou je soye de Dieu mauldit.
 
5 Seulement penser n’oseroye
Ce que maintienent que j’ay fait ;
II ne font que chercher[2] la voye,
Adfin que je soye deffait.
 
A poy que mon cueur ne fendit
10De douleur et de desconfort,
Quant je m’oys blamer à tort,
En moy servant d’ung sy let dit
De[3] par Dieu, [ce n’est pas bien dit].

  1. Ms. fr. 9223 vne.
  2. clxi. Ms. fr. 9223 chers.
  3. Ms. fr. 9223 He.