« Page:Anonyme - Rondeaux et autres poésies du XVème.djvu/209 » : différence entre les versions
Apparence
En-tête (noinclude) : | En-tête (noinclude) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{nr| |
{{nr||ET AUTRES POÉSIES|137}} |
Version du 28 mai 2016 à 12:24
Cette page a été validée par deux contributeurs.
137
ET AUTRES POÉSIES
Quant ce qui deust me garder me fortune
Et veult que vive[1] en perverse fortune ;
Par quoy puis dire pour les maulx que j’acueil :
Fortune veuit [le rebours de mon vueil.]
CLXI
Anthoine
e par Dieu, ce n’est pas bien dit
A ceulx qui ont fait tel rapport ;
J’ameroye mieulx avoir la mort,
Ou je soye de Dieu mauldit.
Seulement penser n’oseroye
Ce que maintienent que j’ay fait ;
Il ne font que chercher[2] la voye,
Adfin que je soye deffait.
A poy que mon cueur ne fendit
De douleur et de desconfort,
Quant je m’oys blamer à tort,
En moy servant d’ung sy let dit :
De[3] par Dieu, [ce n’est pas bien dit].