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Version du 16 décembre 2008 à 22:59
— 176 sésame ur ua ws cer l’histoire; - ni l’unique faiblesse de son si puissant amour; ni Pinfériorité de son sens criti- que à celui même du personnage féminin de second plan dans la pièce, cette Emilie qui meurt en lançant contre son erreur cette déclaration sau- vage: « Oh la brute homicide? Qu’est—ce qu’un tel fou avait à faire d’une si bonne femme ? » Dans Roméo et Juliette, l’habile et courageux stratagème de la femme aboutit à une issue désas- treuse par Finsoucieuse impatience de son mari. V Dans le Conte d’Hive·1‘, et dans Cymbeline, le bon- heur et Pexisteuce de deux maisons priucières, le premier perdu depuis delongues années, la seconde mise en péril de mort par la folie et l’entêtement des maris, sont rachetés à la fin par la royale patience et la sagesse des femmes. Dans Mesure pour Mesure, la honteuse injustice du juge et la hon- teuse lâcheté du frère sont opposées à. la victorieuse véracitéet à Yadamantine pureté d’une femme. Dans Coriolan le conseil de la mère, mis en pratique à temps, eût sauvé son fils de tout mal ; l’oubli mo- , mcntané où il le laisse est sa perte; la prière de sa mère, exaucée à la iin, le sauve, non, à vrai dire, de ~ la mort, mais de la malédiction de vivre en des- tructeur de son pays. ` Et que dirais-je de Julia, fidèle malgré l’incons· . _ tance d’un amant qui n’est qu’un enfant méchant F? —d’Hélène, fidèle aussi malgré Iimpertinence et les injures d’un jeune fou? -—-dela patience d’Héro, I A de l’amour de Béatrice et dela sagesse paisiblement I V dévouée de « Pignorante enfant (1) » qui apparaît? (1) Marchand dc Venise, III, 2Q _ ` Ã V