« Page:Pouchkine - Boris Godounov, trad Baranoff, 1927.djvu/40 » : différence entre les versions
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page validée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
monde est vaste, et de tous côtés le chemin |
|||
m’est bon ! Qu’on me cherche alors ! |
m’est bon ! Qu’on me cherche alors ! |
||
Ligne 7 : | Ligne 7 : | ||
{{personnage|GRÉGORI|c}} |
{{personnage|GRÉGORI|c}} |
||
Si, au moins, le khan envahissait la Russie, |
Si, au moins, le khan envahissait la Russie, |
||
ou si la Lithuanie se soulevait, je partirais |
ou si la Lithuanie se soulevait, je partirais |
||
avec plaisir pour jouer de l’épée ! Ou |
avec plaisir pour jouer de l’épée ! Ou |
Dernière version du 3 janvier 2020 à 10:23
monde est vaste, et de tous côtés le chemin m’est bon ! Qu’on me cherche alors !
Il est vrai que l’existence est dure pour vous, jeunes et ardents novices !
Si, au moins, le khan envahissait la Russie, ou si la Lithuanie se soulevait, je partirais avec plaisir pour jouer de l’épée ! Ou si, soudain, notre tsarewitch sortait de son tombeau et s’écriait : « Où êtes-vous, enfants, mes fidèles serviteurs ? Allez, soulevez-vous contre Boris, mon assassin ! Saisissez-vous de lui et amenez-le-moi ! »
Des mots ! des mots ! Qui donc peut ressusciter les morts ? Le tsarewitch a suivi son destin… Mais écoute : veux-tu risquer l’entreprise ?
Qu’est-ce donc ?
Si j’étais aussi jeune que toi, si mes moustaches n’étaient pas déjà blanches… Comprends-tu ?