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{{Sc|L’Amadisiade,}} ou la Gauléide, poëme heroï-comique, contenant les dits, faits et prouesses d’Amadis de Gaule, et autres nobles chevaliers ; divisé en vingt-quatre volumes, et chaque volume en vingt-quatre chants, et chaque chant en vingt-quatre chapitres, et chaque chapitre en vingt-quatre dixains, œuvre de 1734800 vers, sans les argumens.
{{Sc|L’Amadisiade,}} ou la Gauléide, poëme heroï-comique, contenant les dits, faits et prouesses d’Amadis de Gaule, et autres nobles chevaliers ; divisé en vingt-quatre volumes, et chaque volume en vingt-quatre chants, et chaque chant en vingt-quatre chapitres, et chaque chapitre en vingt-quatre dixains, œuvre de 1734800 vers, sans les argumens.


{{Sc|Apologie}} de Saluste du Bartas et d’autres poëtes anciens qui ont essayé de mettre en vogue les mots composez ; où il est monstré que les François, en cette occasion, n’ont esté que des pagnottes{{refl|906}}, en comparaison des Grecs et des Romains, par l’exemple d’Aristophane, de Plaute, et d’autres autheurs.
{{Sc|Apologie}} de Saluste du Bartas et d’autres poëtes anciens qui ont essayé de mettre en vogue les mots composez ; où il est monstré que les François, en cette occasion, n’ont esté que des pagnottes{{refl|117}}, en comparaison des Grecs et des Romains, par l’exemple d’Aristophane, de Plaute, et d’autres autheurs.


{{Sc|Le Rappé}} du Parnasse, ou recueil de plusieurs vers anciens corrigez et remis dans le stile du temps.
{{Sc|Le Rappé}} du Parnasse, ou recueil de plusieurs vers anciens corrigez et remis dans le stile du temps.
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<section begin=section2 />qui sert de modèle. Il étoit gueux comme Mythophilacte, et comme lui quêteur de dédicaces. Furetière, dans sa satire ''des Poètes'', parue avec ses ''Poésies diverses'' deux ans avant le ''Roman bourgeois'', avoit mis déjà de Mailliet en scène, sous son vrai nom, et l’on y peut juger de sa parenté avec le type ici analysé. Montmaur et Mailliet étoient morts depuis long-temps. </p>
<section begin=section2 />qui sert de modèle. Il étoit gueux comme Mythophilacte, et comme lui quêteur de dédicaces. Furetière, dans sa satire ''des Poètes'', parue avec ses ''Poésies diverses'' deux ans avant le ''Roman bourgeois'', avoit mis déjà de Mailliet en scène, sous son vrai nom, et l’on y peut juger de sa parenté avec le type ici analysé. Montmaur et Mailliet étoient morts depuis long-temps. </p>


<p style="text-indent:0em;font-size:95%;line-height:150%">{{refa|906}} De l’italien ''pagnota'', poltron, timide. V. la ''Comédie des Proverbes'', act. I, sc. 6.</p><section end=section2 />
<p style="text-indent:0em;font-size:95%;line-height:150%">{{refa|117}} De l’italien ''pagnota'', poltron, timide. V. la ''Comédie des Proverbes'', act. I, sc. 6.</p><section end=section2 />

Version du 16 juillet 2009 à 11:43

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Catalogue des livres de Mythophilacte.

L’Amadisiade, ou la Gauléide, poëme heroï-comique, contenant les dits, faits et prouesses d’Amadis de Gaule, et autres nobles chevaliers ; divisé en vingt-quatre volumes, et chaque volume en vingt-quatre chants, et chaque chant en vingt-quatre chapitres, et chaque chapitre en vingt-quatre dixains, œuvre de 1734800 vers, sans les argumens.

Apologie de Saluste du Bartas et d’autres poëtes anciens qui ont essayé de mettre en vogue les mots composez ; où il est monstré que les François, en cette occasion, n’ont esté que des pagnottes117, en comparaison des Grecs et des Romains, par l’exemple d’Aristophane, de Plaute, et d’autres autheurs.

Le Rappé du Parnasse, ou recueil de plusieurs vers anciens corrigez et remis dans le stile du temps.

La Vis sans fin, ou le projet et dessein d’un roman universel, divisé en autant de volumes que le libraire en voudra payer.

La Souriciere des envieux, ou la confutation des critiques ou censeurs de livres, ouvrage fait pour la consolation des princes poëtiques détronez, où il est


qui sert de modèle. Il étoit gueux comme Mythophilacte, et comme lui quêteur de dédicaces. Furetière, dans sa satire des Poètes, parue avec ses Poésies diverses deux ans avant le Roman bourgeois, avoit mis déjà de Mailliet en scène, sous son vrai nom, et l’on y peut juger de sa parenté avec le type ici analysé. Montmaur et Mailliet étoient morts depuis long-temps.

117. De l’italien pagnota, poltron, timide. V. la Comédie des Proverbes, act. I, sc. 6.