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` dit encore Nekhludov,
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— Que dites—vous là ? — fit-elle, sans s’étonner autre- l
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ment; et, avec un dernier sourire, elle courut vers la porte. ,
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en découvrant son repentir et son intention de lui venir i
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198 nfzsunnncrion pourtant que je te connais, que je me souviens de ce que tu étais autrefois, à Pan0fka... — Ce qui est vieux s'efTace! — répondit-elle sèche- ' ment. — Je me souviens de tout cela pour réparer, pour racheter ma faute ! — reprit Nekhludov, Et il allait lui dire qu’il était prêt à se marier avec , elle : mais il leva les yeux sur elle, et il lut dans ses yeux quelque chose de si grossier et de si repoussant qu’il ne trouva pas la force de poursuivre son aveu. En cet instant, on donna le signal du· départ. Le gar- dien, s’approchant de Nekhludov, lui dit que le moment était venu de finir l’entretien. La Maslova se leva, consi- dcrant Nekhludov d’un regard caressant, mais, au fond, ravie d`en être débarrassée. -— Au revoir, j’ai encore bien des choses à vous dire, fit Nekhludov en lui tendant la main. Y La Maslova toucha sa main, mais sans la serrer. t — Je viendrai encore vous voir, et alors je vous dirai “ des choses très importantes qu’il faut que je vous dise! i — ajouta Nekhludov. l —— C’est cela! venez ! vous me ferez plaisir ! — répon- r dit-elle, retrouvant pour lui le sourire qu’elle accordait à i ses « clients » en pareille occasion. l — Vous êtes plus proche de moi qu’une sœur! — l ` dit encore Nekhludov, — Que dites—vous là ? — fit-elle, sans s’étonner autre- l ment

 IV 


Nekhludov s’était figuré que Katucha, en le revoyant, r en découvrant son repentir et son intention de lui venir i en aide. se réjouirait, et s’attendrirait, et redeviendrait l aussitôt l'ancienne~ Katucha. Il dut constater que Katu- cha n’e.cistait plus et que seule désormais existait la "'laslova. Et cette constatation le remplit d'étonnement. i 1 l