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« Page:Frédéric II de Prusse - Poésies, tome 1.djvu/4 » : différence entre les versions

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Épitre I
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A
MONSIEUR JORDAN
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JORDAN, cher atome sceptique,
JORDAN, cher atome sceptique,
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Se contente dans son jeune âge
Se contente dans son jeune âge
D’un chant aisé moins ennuyeux.
D’un chant aisé moins ennuyeux.
Qui n’a point l'art comme Voltaire
Qui n’a point l’art comme Voltaire
De prendre son vol jusqu’aux cieux,
De prendre son vol jusqu’aux cieux,
Doit humblement raser la terre,
Doit humblement raser la terre,
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Qui plane & vole au haut des airs,
Qui plane & vole au haut des airs,
Tandis que le serin en cage,
Tandis que le serin en cage,
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Version du 6 août 2010 à 22:15

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Épitre I.
A
MONSIEUR JORDAN


JORDAN, cher atome sceptique,
Dont le regard perçant de lynx
Et la rigoureuse critique
Te fait du peuple poëtique
Plus craindre qu’à Thèbes le sphynx:
Voici de nouveaux bavardages,
Que ton esprit judicieux
N’estimera point comme ouvrages
D’un didactique sérieux.
Ma Muse badine & volage,
An lieu d’imiter le ramage
De quelque cygne harmonieux,
Se contente dans son jeune âge
D’un chant aisé moins ennuyeux.
   Qui n’a point l’art comme Voltaire
De prendre son vol jusqu’aux cieux,
Doit humblement raser la terre,
Cédant aux plus audacieux,
L’art de l’oiseau porte-tonnerre
Qui plane & vole au haut des airs,
Tandis que le serin en cage,