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Psit, psit ! Plus rien : une fusée !
Psit, psit ! Plus rien : une fusée !


J’ai beau m’écarquiller les yeux.
J’ai beau m’écarquiller les yeux,
Rassembler mes pauvres idées.
Rassembler mes pauvres idées.
Rien que les bouteilles vidées
Rien que les bouteilles vidées
Qui s’affalent à qui mieux mieux.
Qui s’affalent à qui mieux mieux.


Et je l’avais là tout à l’heure.
Et je l’avais là tout à l’heure,
Et son sourire était si frais !
Et son sourire était si frais !
Ah ! pour deux sous je pleurerais
Ah ! pour deux sous je pleurerais

Version du 15 novembre 2011 à 15:49

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Là-dessus, tout plein de cautèle,
Je m’approche. Mais en riant :
« Ah ! fi, fi ! Le petit friand !
C’est qu’il aime la bagatelle !

Plus tard, plus tard, gros étourdi ;
Fais d’abord ton apprentissage.
À bas les mains ! Voyons, sois sage !
Nous verrons ça l’autre mardi. »

Et tout à coup, par la croisée,
La belle s’enfuit prestement.
C’est un vrai tour d’enchantement ;
Psit, psit ! Plus rien : une fusée !

J’ai beau m’écarquiller les yeux,
Rassembler mes pauvres idées.
Rien que les bouteilles vidées
Qui s’affalent à qui mieux mieux.

Et je l’avais là tout à l’heure,
Et son sourire était si frais !
Ah ! pour deux sous je pleurerais
Si je savais comment on pleure.