Non loin du pavillon que les fleurs ont caché,
Les jasmins en grimpant avec le chèvrefeuille,
Couvrent le frais berceau que nous avons cherché
Afin que notre amour s’y tienne et s’y recueille.
L’ombre du mur voisin vient tomber à nos pieds
Un rayon en tremblant sur ta jupe se pose.
Le vent derrière toi, pendant que tu t’assieds,
Balance les lilas et l’aubépine rose.
Pas un bruit : le feuillage à peine est agité.
Le jardin s’assoupit, caressé par la brise,
Et nous sentons venir languissamment l’été,
Qui passe autour de nous, sans hâte et sans surprise.
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Afin que notre amour s’y tienne et s’y recueille. |
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Un rayon en tremblant sur ta jupe se pose. |
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Le vent derrière toi, pendant que tu t’assieds, |
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Et nous sentons venir languissamment l’été, |
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Qui passe autour de nous, sans hâte et sans surprise. |
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