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On alternera les flexions latérales avec la flexion directe ou mise en main. Outre les moyens indiqués pour les flexions de mâchoire, la flexion directe s’obtiendra encore avec la rêne droite du bridon appuyée sur l’encolure et tenue dans la main droite. Avec la main gauche, on prendra la rêne du même côté à trois centimètres de la bouche. Les deux rênes seront tendues graduellement, et leur action amènera le cheval a céder complètement de la mâchoire et de l’encolure. (Voy. ({{lp|Flexions de la mâchoire et de l'encolure|84|Pl9|''Planche'' 9}})) |
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Quelques jours de cet exercice assureront la légèreté de la mâchoire et de l’encolure. |
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Il est indispensable que le cavalier se rende |
Il est indispensable que le cavalier se rende compte de la disposition du poids et des forces de sa monture; car leur mauvaise répartition retarderait le progrès de l’éducation. |
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Version du 23 mars 2016 à 22:29
On alternera les flexions latérales avec la flexion directe ou mise en main. Outre les moyens indiqués pour les flexions de mâchoire, la flexion directe s’obtiendra encore avec la rêne droite du bridon appuyée sur l’encolure et tenue dans la main droite. Avec la main gauche, on prendra la rêne du même côté à trois centimètres de la bouche. Les deux rênes seront tendues graduellement, et leur action amènera le cheval a céder complètement de la mâchoire et de l’encolure. (Voy. (Planche 9))
Si l’encolure fléchissait avant la mâchoire, il faudrait opposer une force spontanée de la main, pour empêcher cette flexion défectueuse et prématurée.
Quelques jours de cet exercice assureront la légèreté de la mâchoire et de l’encolure.
Il est indispensable que le cavalier se rende compte de la disposition du poids et des forces de sa monture; car leur mauvaise répartition retarderait le progrès de l’éducation.
Supposons donc que, le cheval étant en place, le poids soit trop porté sur l’avant-main. Dans ce cas, les résistances seraient énormes et presque insurmontables, si, au préalable, on ne forçait le poids à se reporter sur l’arrière-main par une pression soutenue du mors, ce qui se ferait sans chercher à