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« Page:Verlaine - Œuvres complètes, Vanier, II.djvu/429 » : différence entre les versions

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Et quand l'heure est sonnée
Et quand l'heure est sonnée
D’unir ma destinée
D’unir ma destinée
A Son Destin fêté,
À Son Destin fêté,
Je puis aller sans crainte
Je puis aller sans crainte
Et bien tenter l’étreinte
Et bien tenter l’étreinte
Ligne 12 : Ligne 12 :
Je me dresse et je presse
Je me dresse et je presse
Et l’une et l’autre fesse
Et l’une et l’autre fesse
Dans mes heureuses mains.
Dans mes heureuses mains.
Toute leur ardeur donne,
Toute leur ardeur donne,
Leur vigueur est la bonne
Leur vigueur est la bonne
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Amples, nerveux qu’invite
Amples, nerveux qu’invite
L’amour aux seuls élans
L’amour aux seuls élans
Qu’il faille dans ce monde,
Qu’il faille dans ce monde
C’est le dos gras et monde,
C’est le dos gras et monde,
Satin tiède, éclairs blancs.
Satin tiède, éclairs blancs.

Version du 4 juin 2018 à 07:35

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Quelque perversité
Dans que de majesté... !

Et quand l'heure est sonnée
D’unir ma destinée
À Son Destin fêté,
Je puis aller sans crainte
Et bien tenter l’étreinte
Devers l’autre côté :
Leur concours m’est prêté.

Je me dresse et je presse
Et l’une et l’autre fesse
Dans mes heureuses mains.
Toute leur ardeur donne,
Leur vigueur est la bonne
Pour aider aux hymens
Des soirs aux lendemains...

Ce sont les reins ensuite,
Amples, nerveux qu’invite
L’amour aux seuls élans
Qu’il faille dans ce monde
C’est le dos gras et monde,
Satin tiède, éclairs blancs.
Ondulements troublants.