Stèles/Départ

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G. Crès (p. 36-37).



DÉPART


Ici, l’Empire au centre du monde. La terre ouverte au labeur des vivants. Le continent milieu des Quatre-mers. La vie enclose, propice au juste, au bonheur, à la conformité.

Où les hommes se lèvent, se courbent, se saluent à la mesure de leurs rangs. Où les frères connaissent leurs catégories : et tout s’ordonne sous l’influx clarificateur du Ciel.



Là, l’Occident miraculeux, plein de montagnes au-dessus des nuages ; avec ses palais volants, ses temples légers, ses tours que le vent promène.
Tout est prodige et tout inattendu : le confus s’agite : la Reine aux désirs changeants tient sa cour. Nul être de raison jamais ne s’y aventure.



Son âme, c’est vers Là que, par magie, Mou-wang l’a projetée en rêve. C’est vers là qu’il veut porter ses pas.

Avant que de quitter l’Empire pour rejoindre son âme, il en a fixé, d’Ici, le départ.