Table générale et analytique, 1re série/E

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E

Ecclésiastiques. Il y a trois sortes d’ecclésiastiques ; quels ils sont, XXIII, 429. Leurs fonctions diverses, 430. Nécessité d’introduire une réforme parmi les religieux, 431, et parmi les ordres mendians, 433. Projet d’un nouvel ordre dans lequel ces ordres pourroient se réformer, 434.

Echebar, emper. du Mogol, se convertit au christianisme, XLI, 201.

Échenets (le seign. d’) fait une sortie sur l’armée du baron de Polleville qui menace Bourg-en-Bresse, et la disperse, XXXII, 135.

Echref-Hagi, dernier sultan des esclaves Baharites, est chassé par son tuteur ; remonte sur le trône, et abdique ensuite volontairement, III, 56.

Écorcheurs. Nom donné aux compagnies qui désoloient la France avant et depuis la paix d’Arras, IX, 289. Noms des principaux chefs de ces compagnies, 290.

Écrits satiriques publiés en 1587 ; leurs différens titres, XLV, 346 et suiv. Autres écrits et libelles diffamatoires publiés après la mort du Roi par les ligueurs, imprimés avec privilége de la sainte Union, signés Senaut, et approuvés par les docteurs en théologie, XLVI, 4. Titres de ces écrits, 5. Autres libelles pour et contre les deux partis, 301. Écrits publiés sur la fin de 1593 pour soutenir le parti de la Ligue, 561.

Écuyer bateleur. Un Italien se disant avoir été esclave des Turcs, vient à Paris, où, pendant quelques mois, il gagne beaucoup d’argent par les tours de force et d’adresse qu’il fait sur son cheval, XLV, 238. Vers faits sur lui, 240.

Écuyers (les), troisième degré de la noblesse en France, appelés dommangers ou damoiseaux en Béarn, infançons en Arragon, III, 177.

Éder (Guillaume) est tué au siége de Beuvron, VIII, 433.

Edmond, l’un des fils d’Henri III, roi d’Angleterre, reçoit l’investiture du royaume de Sicile, mais ne passe point en Italie, II, 120. Renonce à ce royaume, 136. Arrive avec son frère Richard au port de Carthage, après la conclusion du traité de paix, 153.

Edmond, duc de Lancastre, frère du roi Édouard, envoyé à Paris pour offrir satisfaction au sujet de vaisseaux pillés pendant la paix, se laisse tromper, et signe un traité par lequel la Guyenne est cédée à la France, IV, 57. Meurt de maladie en faisant la guerre dans la Guyenne, 58.

Edmond, comte de Kent, frère d’Édouard II, roi d’Angleterre, fait la guerre en Guyenne, et est forcé d’implorer la générosité du comte Charles de Valois son vainqueur, IV, 78. Est condamné par Mortimer, favori de la reine Isabelle, qui avoit le pouvoir en main, 80.

Édouard, fils aîné de Henri III, roi d’Angleterre, lève des troupes, gagne la bataille d’Evesham, et délivre son père, II, 135. Prend la croix, 144. Arrive à Carthage après la conclusion du traité de paix ; refuse d’y adhérer, et se retire à Acre, 153. (Tabl. du règ. de S. Louis.) — Succède à son père sur le trône d’Angleterre ; vient à Paris rendre hommage à Philippe ; se soumet, pour un démêlé avec un de ses vassaux, au jugement des pairs de France, IV, 54. Vient à Paris rendre hommage à Philippe-le-Bel ; se rend médiateur entre la couronne de France et celle d’Arragon ; abuse de la confiance des Écossais pour s’emparer de leur pays, 56. Envoie son frère Edmond à Paris pour offrir satisfaction au sujet de vaisseaux pillés pendant la paix, 57. Fait déclarer à Philippe qu’il ne le reconnoit plus pour son seigneur ; se ménage des alliances sur le continent ; fait faire la guerre en Guyenne, 58. Soumet les Gallois ; porte des secours au comte de Flandre ; entre en négociation ; signe une paix définitive, 59. Rentre en possession de la Guyenne ; va combattre les Écossais ; réunit le pays de Galles à sa couronne, et par sa politique assure à l’Angleterre des avantages durables, 60.

Édouard II, roi d’Angleterre, n’eut pas les grandes qualités de son père ; mandé en France, se rend à Poissy auprès du Roi, IV, 69. Renouvelle les anciens traités, 70. Incapable de soutenir la guerre, envoie sa femme Isabelle en France pour négocier la paix ; la rappelle inutilement, 79. Abandonné par ses soldats, s’enferme dans Bristol avec son favori ; y est arrêté, puis assassiné en prison, 80. (Précis des guerres entre la Fr. et l’Angl.)

Édouard III, roi d’Angleterre, fils d’Édouard II, devient roi à l’âge de 15 ans ; à 18 enlève le favori Mortimer, et le fait condamner au supplice ; relègue sa mère dans une prison, IV, 80. Prétend à la régence du royaume de France, 81. Envoie à Paris des ambassadeurs pour faire valoir ses prétentions ; elles sont rejetées par les pairs et les barons, 82. En élève de nouvelles sur la Navarre, 85. Refuse de venir rendre hommage au Roi pour la Guyenne, 86. S’y décide ensuite ; comparoît devant le Roi dans l’église cathédrale d’Amiens ; prétend ne devoir que l’hommage simple, et non l’hommage lige ; retourne en Angleterre ; cherche de nouveau à éluder le serment qu’on lui demande, 87. Quelle étoit la formule de ce serment, 88. Le remet enfin dans les mains du Roi, 89 ; mais obtient des modifications avantageuses ; demande une fille de France pour son fils le prince de Galles ; fait la guerre aux Écossais ; forme une ligue contre la France ; engage sa couronne et celle de la Reine pour payer ses confédérés, 90. Mendie l’appui de Jacques d’Artevelle ; obtient du parlement un don de 20,000 sacs de laine pour ce chef de révoltés, et se décide à rompre ouvertement avec Philippe, 91. Cette détermination est attribuée, selon quelques historiens, à un banni français, 92. Édouard publie un manifeste, saisit tous les biens appartenant aux Français ; la guerre est suspendue par l’intervention du pape Benoit XII, 93. Fait prolonger la trève et renoue la confédération, 94. Va trouver Louis de Bavière à Cologne ; est nommé vicaire général de l’Empire ; s’indigne de la proposition que lui fait l’Empereur de lui baiser les pieds, 95. Échoue d’abord dans ses entreprises contre la France ; abandonne le siége de Cambray ; pénètre en Picardie, 96. Fait demander à Philippe une bataille décisive, et se retire tout-à-coup sur la Flandre ; dépenses qu’il avoit faites pour cette guerre, 97. Promet aux Flamands de leur envoyer des prêtres qui leur chanteroient la messe malgré le Pape ; passe en Angleterre, s’y prépare à une nouvelle invasion ; défait la flotte française près de L’Écluse ; débarque en Flandre, assiége Tournay, 98. Envoie un cartel à Philippe, 99. Se sert de Jeanne de Valois, sa belle-mère, pour obtenir une suspension d’armes ; s’oppose à ce qu’elle soit convertie en une paix définitive, 100. Retourne furtivement dans ses États ; sa conduite habile avec le parlement d’Angleterre, 102. Conclut un traité secret avec Jean de Montfort, quatrième fils du duc de Bretagne Jean III, 103. Envoie une armée en Bretagne ; s’y rend lui-même ; fait le siége de Vannes, 105. Négocie, obtient des conditions honorables, et une prolongation de trève de trois ans, 106. Trouve des prétextes de renouveler la guerre, la commence en Guyenne ; équipe une flotte, débarque en Normandie ; ravage cette province, 107. Marche sur Rouen, puis sur Poissy ; trompe Philippe par une fausse marche, 108. Arrive sur la Somme, essaie de forcer quelques passages, traverse cette rivière à gué, 109. Va s’établir dans un terrain avantageux près du village de Crécy, 110. Ne se laisse point éblouir par la victoire qu’il y remporte ; investit la ville de Calais, 113. Refuse de livrer un combat général ; exige que tous les Calaisiens se rendent à discrétion ; se borne ensuite à demander que six des principaux bourgeois viennent, la corde au cou et la tête nue, lui apporter les clefs de la ville, 114. Ordonne qu’on les conduise au supplice ; fléchi par les prières de la Reine, lui remet les prisonniers, 115. Chasse tous les habitans de Calais, qu’il peuple d’Anglais ; à la sollicitation du Pape, suspend les hostilités pour un an, 116. Institue l’ordre de la Jarretière ; anecdote à ce sujet. 120. Consent au renouvellement de la trève ; s’empare néanmoins de la ville de Guines, 121. Profite des désordres qui régnoient en France, 123. Se rend à Calais, ravage l’Artois ; refuse la bataille, et retourne en Angleterre, chargé d’un immense butin, 124. Envoie des secours à Philippe de Navarre, 129. Consent à une trève, 134. Impose de dures conditions au Roi, 139. Descend à Calais avec 100,000 hommes ; assiége Reims, pille la Champagne ; se présente devant Paris ; ravage la Beauce et le Maine, 140. Retourne en Angleterre et signe le traité de Bretigny, qui est approuvé par les États ; conditions de ce traité, 141. Son peu de bonne foi à les exécuter, 142. Se donne le vain titre de roi de France ; fait débarquer une armée à Calais ; excite les comtes de Gueldre et de Juliers à déclarer la guerre à la France, 151. Part avec une nouvelle flotte, et est forcé de rentrer dans ses ports, 155. Survit peu à son fils le prince de Galles ; ses derniers revers l’avoient abattu ; caractère de ce prince, 157.

Édouard IV, roi d’Angleterre, se réfugie en Hollande, XII, 36. Se rend auprès du duc de Bourgogne, 45. En obtient des secours ; repasse en Angleterre, 46. Est reçu à Londres, 47. Livre bataille au comte de Warwick, 49. Demeure victorieux, 50. S’oppose au mariage de la fille du duc de Bourgogne avec le duc de Guyenne ; engage ce duc à se réunir aux autres princes pour démembrer la France, 58. Conclut un traité avec le duc de Bourgogne dans le même dessein, 102. Lève des subsides et des troupes ; lenteur dans ses préparatifs, 103. Sollicite le duc de Bourgogne d’abandonner le siége de Nuitz, 109. Se rend à Douvres, où se trouve réunie une brillante armée, 122. Envoie défier le roi de France par un héraut, et le somme de lui rendre le royaume, 126. Débarque à Calais, 129. Trompé par une lettre du connétable de S.-Paul, il se présente avec le duc de Bourgogne devant S.-Quentin, dans l’espoir d’y être reçu ; est obligé de se retirer, 132. Arrête une trève de 7 ans avec le Roi, 139. Entrevue des deux princes à Péquigny, 150. Jure la trève, 156. Repasse la mer ; comment il parvint à remplir ses intentions, 164. L’espoir qu’il nourrit sans cesse de marier sa fille avec le dauphin de France l’empêche de s’opposer à la prise de possession des places de la Bourgogne par Louis XI, 329. Averti par ce roi que le duc de Clarence son frère recherche l’alliance de Marie de Bourgogne, il le fait arrêter, 330. (note). La douleur que lui cause la conclusion du mariage du Dauphin avec la fille de l’archiduc abrège ses jours, 387. (Mém. de Comines.) — Fait mourir son frère le duc de Clarence dans un tonneau de Malvoisie, XIV, 68. (J. de Troyes.)

Elfe (d’), Allemand, cheval. de l’ordre, est pendu pour avoir fait des levées en Allemagne pour les protestans, XLV, 205.

Egemberg (Robert d’), lieuten. du marquis de Burgaw, avec 6,000 hommes défait 30,000 Turcs commandés par le bacha de Bosnie, XLII, 97. Met le siége devant le château de Pétrine ; est forcé de le lever, 99.

Egmont ou Aiguemont (le comte d’) passe en Angleterre, où il conclut le mariage de la reine Marie avec Philippe, fils de Charles-Quint, XXIX, 279. (Mém. de Du Villars.) — Est chargé d’aller faire le siége de Toul, qu’il somme de se rendre, XXXI, 170. (Comment. de Rabutin.) — Se retire sans exécuter une seule de ses menaces, 174. XXXII, 345.

Eisembeisse (Jean), du bourg de Wortland en Danemarck, tue sa femme enceinte, six enfans, et sa chambrière ; son supplice, XLVII, 528.

Elbene (le sieur d’), lieutenant de la compagnie de chevau-légers de Monsieur, est chargé de coopérer à l’emprisonnement du prince de Condé, L, 350. Exécute cet ordre, 352.

Elbœuf (M. d’) assiége Tonneins, et reçoit cette place à composition, quand il sait que M. le prince de Condé est envoyé pour la réduire, L, 533.

Elbœuf (René de Lorraine, marquis d’), repousse un grand corps d’ennemis devant Metz, XXXII, 327. (Siége de Metz.) — Rend le château de Caen à l’amiral Coligny, XXXIV, 55. (Mém. de Mergey.)

Elbœuf (le duc d’) enlève de Paris le partisan Zamet, pour quelque argent qui lui est dû ; arrêt de la Sorbonne à cette occasion, XLVI, 405.

Élection du duc d’Anjou au trône de Pologne. (Voir l’art. de Bl. de Montluc.)

Eleners de Seningaun, venant du royaume de Norone, va trouver Louis IX à Césarée ; notions qu’il donne sur le pays de Norone, II, 339.

Éléonore, sœur de l’empereur Charles-Quint, montre son aversion pour le connétable de Bourbon qu’on veut lui faire épouser, XVII, 83. Est destinée ensuite à François I, 89. Tient lieu de mère aux deux fils de ce roi retenus en otage en Espagne, 90. Se réunit à son époux ; son caractère, 104. Ne pouvant inspirer au Roi les sentimens qu’il lui doit, elle cherche dans la pratique des devoirs d’épouse et de sœur les consolations qui conviennent à sa situation, 105. Accompagne le Roi à Villeneuve ; danger qu’elle court en revoyant Charles-Quint, 141. Après la mort de François I, se retire à Talavera, 182. (Introd.) — Fait tous ses efforts auprès du Roi pour l’entretenir en paix avec l’Empereur, XVIII, 118. Ménage une entrevue entre ces deux princes, 119. (Mém. de Du Bellay.) — Se montre disposée à suivre son frère dans sa retraite, XX, 67. (Introd.)

Élisabeth, veuve de Conrad et mère de Conradin, veut détourner son fils d’aller en Italie. En apprenant sa détention, court précipitamment solliciter sa grâce et sa rançon ; apprend sa mort en route, II, 142. Obtient pour toute faveur qu’il sera enterré dans une église, 143.

Élisabeth, reine d’Angleterre, se ligue avec tous les huguenots d’Allemagne, de France et de Flandre ; fait prisonnière la reine d’Écosse ; fait condamner le duc de Norfolck, XXV, 150. Cherche les moyens de faire mourir la reine d’Écosse ; dans quel but, 151. (Mém. de Tavannes.) — Ses droits à la couronne d’Angleterre, XXXIII, 64 et suiv. Elle refuse de se marier avec Philippe II, 75. Rétablit la religion protestante, 77. Fomente les troubles d’Écosse, 81. Se déclare pour les protestans écossais, et commence la guerre à la France, 82. Fait faire des plaintes à la cour de François II, 83. Conclut un traité avec les Écossais, 85. Envoie complimenter Marie Stuart sur son arrivée en Écosse, 126. Éloge de son administration, 127. Elle est disculpée du reproche d’avarice, 128, et d’amour, 129. Son application aux sciences et aux langues étrangères, 130. Ne veut durant sa vie déclarer aucun successeur à sa couronne, 131. (Mém. de Castelnau.) — Accepte la protection des Pays-Bas, où elle envoie le comte de Leicestre, XXXIX, 154. Par quels événemens elle est forcée de renoncer ensuite à cette protection, 155 et suiv. Lève une armée contre le roi d’Espagne, XLIII, 284. Redemande aux États de Hollande partie des sommes dont elle les a secourus depuis dix ans, 292. (Mém. de Cayet.) — Sa réponse à l’ambassadeur Bellièvre, qui vient au nom du roi de France la prier de surseoir à l’exécution de l’arrêt rendu contre la reine d’Écosse, XLV, 321. Détails sur la mort d’Élisabeth, XLVII, 379. (L’Estoile.)

Élisabeth de France, sœur de Henri II, est mariée au roi d’Espagne ; ses regrets de quitter la France, XXXIX, 241. (Mém. de Cayet.) — Sa mort sert de prétexte pour renouveler la guerre en Flandre, XLV, 69. (Mém. de L’Estoile.)

Élisabeth, veuve de Charles IX, fonde à Vienne en Autriche le couvent de Ste.-Claire ; sa piété, sa charité ; sa mort, XLI, 1.

Eme, du parti anglais, assiste à la bataille de Pontvallain, V, 74.

Émeries (le seign.) est fait prisonnier après la bataille de Montlhéry, X, 237.

Emmanuel-Philibert de Savoie, gouverneur des Pays-Bas, fait une fausse attaque sur Rocroy ; assiége S.-Quentin, XX, 70. (Introd.) — Gagne la bataille de ce nom ; méprise le conseil d’aller à Paris, XXIV, 202. (Mém. de Tavannes.) XXXII, 18 et suiv. — Se marie avec Marguerite, sœur de Henri II, et est remis en ses États, XXXIII, 20. (Mém. de Castelnau.) — Le lendemain de la prise de S.-Quentin, donne à dîner aux seigneurs français prisonniers ; affecte de ne faire aucune attention à l’amiral Coligny, XXXIV, 32. (Mém. de Mergey.)

Emmonot, procureur au parlement, tue un bon catholique sous prétexte qu’il est politique, et lui vole 400 écus ; autres meurtres semblables commis par des Seize, et laissés impunis, XLVI, 25. Il est pendu au Louvre comme coupable du meurtre du président Brisson, 216. Il n’en est cependant pas complice ; pourquoi il est exécuté, 219.

Enghien (François de Bourbon, comte d’), à la tête d’une flotte française s’empare de Nice avec l’amiral Barberousse, XVII, 167. Se rend dans les Pays-Bas ; est chargé du commandement de l’armée d’Italie ; gagne la bataille de Cerisolles ; s’empare de presque tout le Montferrat, 168. Est rappelé en France, 169. Sa mort répand la désolation à la cour, 180. (Introd.) — Assiége la petite ville d’Arlon, et la force à se rendre, XIX, 374. Trompé par trois soldats savoisiens, entreprend de se rendre maître du château de Nice, 428. Sa prudence dans cette entreprise ; il échappe à Janetin Doria et se retire à Toulon, 429. Se rend maître de la ville de Nice avec Barberousse, et revient trouver le Roi à Cateau-Cambresis, 478. Est envoyé en Piémont à la place du seigneur de Boutières, 485. Se porte sur Carignan et fait ses dispositions pour l’affamer, 486. Comment il empêche les ennemis de rafraîchir cette place, 487. Vient camper à Carmagnole, 488. Envoie demander au Roi des secours et de l’argent, 489. Noms des jeunes seigneurs français qui se rendent auprès de lui dans l’espoir d’assister à une bataille, 490. Moyen dont il se sert pour cacher aux soldats la pénurie d’argent où il se trouve, et les engager cependant à livrer combat, 493. Ses dispositions pour la bataille ; noms des seigneurs qui y commandent, 496. Délibérations qui précèdent cette bataille, 500. Détails sur la journée de Cerisolles, 504. Comment le comte avec un petit nombre vient à bout d’enfoncer les Espagnols, et gagne la victoire, 508. Retourne à Carmagnole, 513. Reçoit ordre du Roi de se borner à affamer Carignan, et de garder ses forces pour la défense du royaume, 515. Accorde une capitulation à la garnison de Carignan, qui lui remet la place, 517. Entreprend de surprendre Albe et de secourir le seigneur Pierre Strozzi, qui vient se joindre à lui, 528. Comment il vient à bout de cette double entreprise, malgré les obstacles qu’il rencontre de la part des Suisses, 530. Accident qui cause sa mort, 605. (Mém. de Du Bellay.)

Enghien (François de Bourbon, duc d’), est tué à La Roche-Guyon par le seign. Bentivoglio, XLV, 51.

Enghien (J. de Bourbon, comte d’), est tué à la bataille de S.-Quentin, XX, 71. (Introd.) — Reçoit avec grande joie la permission du Roi de livrer combat ; investit Carignan, XXI, 15. Fait ses dispositions pour livrer bataille dans la plaine de Cerisolles, 16. Retourne à Carmagnole sans avoir combattu, 18. Prend la ferme résolution de combattre le lendemain, malgré l’avis de quelques opposans, 20. Son désespoir en voyant la défaite de ses gens de pied, 31. Gagne la bataille, et poursuit les ennemis dans leur fuite, 34. À quoi servit le gain de cette bataille, 40. (Comment. de Montluc.) — Est tué à la bataille de S.-Quentin, XXIV, 201. (Tavannes.) — Est envoyé en Provence ; comment il y est reçu, XXVI, 108. Il tente sur le château de Nice une entreprise qui ne réussit pas, 113. Pardonne à M. de Grignan de la lui avoir proposée, 117. Assiége la ville de Nice avec Barberousse, et s’en rend maître, 118. Rentre dans le port de Marseille, et va rejoindre le Roi à Cateau-Cambresis, 120. Envoyé en Piémont, il écrit à M. de Vieilleville de venir le joindre, 122. Arrive à Chivas ; son entrevue avec M. de Boutières, 123. Prend plusieurs places ; ses dispositions militaires auprès de Carignan, 124. Dépêche au Roi pour lui demander la permission de livrer combat, 125. Noms des principaux seigneurs français qui viennent se réunir à lui, 126. Il livre la bataille de Cerisolles, 130, et la gagne, 135. (Mém. de Vieilleville.) — Est tué à la bataille de S.-Quentin, XXXII, 56. (Comm. de Rabutin.) XLV, 52.

Enguerrand d’Eudin passe la Seine à la nage pour joindre l’armée de Duguesclin, IV, 259. Se distingue à la bataille de Cocherel, 268. Se distingue à la bataille de Pontvallain, V, 86.

Enguerrande, présid. de Nantes ; il paroît sous son nom une lettre écrite au prince de Condé retiré à Bruxelles, XLVIII, 357.

Enguerrant, curé de Lorgeries près de Gisors, auparavant ministre protestant, fait de nouveau profession de sa foi à Charenton, XLVIII, 355.

Entrache (Gauthier d’) court seul contre les Sarrasins ; est renversé de cheval, II, 223. Assommé de coups de massue par les ennemis, meurt des suites de ses blessures, 224.

Entrechaux (le seign. d’) est envoyé par le prince de Condé pour demander aux quatre diocèses de Viviers, Uzès, Nismes et Montpellier, 50,000 livres destinées à renvoyer hors du royaume les soldats étrangers, XXXIV, 373.

Entreprises à la guerre. Comment elles doivent être faites ; ce qui les fait manquer ; comment elles peuvent réussir, XXV, 160 et suiv.

Épernon (le duc d’) est fait amiral, et reçoit le gouvernement de Normandie, XX, 204. Entame une négociation entre Henri III et le roi de Navarre, 225. (Introd.) — Danger qu’il court d’être tué à Angoulême, XXXVI. 144. (Mém. de Cheverny.) — Chasse les huguenots de la Provence ; en fait pendre quelques-uns après la prise de Sarennes, XXXVIII, 301. Il est fait amiral de France et gouverneur de Normandie, 345. Est envoyé en Guyenne, 380. Publie une apologie en réponse à la requête des princes de la Ligue, 385. Défait la cavalerie qui fait partie de la garnison de Montreuil ; assiége le château de Pierrefons, où il est blessé, XL, 245. Rassemble une armée en Provence ; assiége et reprend Antibes, XLI, 119. Assiége Aix ; est renversé par terre et cru mort ; retourne en Guyenne ; revient à Brignoles, XLIII, 203. Faillit y être assassiné, 204. Quitte la Provence, qu’il laisse au duc de Guise, 218. (Mém. de Cayet.) — Il s’oppose au mariage de mademoiselle de Maure avec le fils de Villeroy, XLIV, 43. Rivalité entre lui et le duc de Joyeuse, 44. Son inimitié contre M. de Villeroy, 45 ; et contre les ducs de Guise et de Mayenne, 46. Il injurie et menace en présence du Roi M. de Villeroy, 50. Il va trouver le Roi à Chartres, et avant d’en partir le dissuade tant qu’il peut de la paix, blâmant ceux qui la lui conseillent, 54. Son mécontentement envers M. de Villeroy depuis qu’il a négocié la paix avec le duc de Guise, 75. (Mém. de Villeroy.) — Il remet au Roi un don de 20,000 écus qu’il en a reçu, provenant des états des procureurs de la chambre des comptes, XLV, 198. Est blessé au siége de La Fère, 202. Vient au parlement faire entériner les lettres d’érection de la châtellenie d’Épernon en duché-pairie, 222. Est envoyé par le Roi avec plus de cent gentilshommes auprès du roi de Navarre pour le prier de venir à la cour, 275. Prête serment au parlement en qualité de colonel général de l’infanterie française, 286. Se marie à petit bruit au château de Vincennes, 336. Donne un festin magnifique où le Roi, les Reines et la cour assistent, 337. Reçoit du Roi 400,000 écus, 338. Fait un rude affront à M. de Villeroy, secrétaire du Roi, 339. Est reçu amiral au parlement, 353. Vers faits à cette occasion, 354. Il lève des troupes pour Henri IV, et lui envoie offrir ses services en lui demandant de l’argent, XLVI, 43. Se rend au parlement après la mort du Roi, et demande que la Reine soit sur-le-champ déclarée régente, XLVIII, 452. Se porte pour défenseur des jésuites, XLIX, 44. Va à Compiègne chercher le corps de Henri III, et le conduit à S.-Denis, 54. Enterrement de ce prince fait sans pompe ni solennité, 56. Appuyé de l’autorité du comte de Soissons, le duc contrecarre les desseins du prince de Conti, 68. Va au devant du prince de Condé avec cent chevaux, 86. Affecte de se montrer aux dévotions populaires, 91. Outrage un archer des gardes ; pourquoi, 162. (Mém. de L’Estoile.) — Prétend avoir l’entrée en carrosse et à cheval dans le logis du Roi ; comment il l’obtient, L, 127. Fait donner des coups de bâton au capitaine de la porte qui lui a refusé l’entrée ; comment cette affaire est étouffée, 128. Revient à Paris quelque temps après la mort du maréchal d’Ancre, 404. Descend chez le Roi à la tête de 500 chevaux, puis va chez M. de Luynes, 405. Sa mésintelligence avec lui, 426. Il se retire à Metz sans prendre congé du Roi, 427. Reçoit de la Reine mère une lettre qui le prie de la servir dans le recouvrement de sa liberté ; sa réponse, 429. Sur les assurances qu’on lui donne, consent à y travailler ; reçoit chez lui l’abbé Ruccelaï, 430. Ils conviennent ensemble des moyens d’exécution, 431. Part de Metz pour se rendre à Loches ; détails sur ce voyage, 433. Reçoit la Reine mère, 436. Écrit au Roi pour excuser sa conduite, 438. Sa mésintelligence avec Ruccelaï, 440. Fait de grandes excuses au Roi de ce qu’il a fait, et proteste de n’y retourner jamais, 491. Chasse M. de La Force du Béarn, 503. Obtient le gouvernement de Guyenne pour dédommagement de la charge de connétable à laquelle il avoit toujours aspiré, 542. Refuse de se mettre du parti de Monsieur et de M. le comte de Soissons, LI, 276. (Font.-Mareuil.)

Épi (le seign. d’) est blessé au premier assaut livré à la ville de Ravennes, XVI, 27.

Épinai (le marquis d’), marié à la fille de M. de Vieilleville, se bat devant Boulogne contre le fils du lord Dudlay, le renverse à terre et le fait prisonnier, XXVI, 315. Il est fait chevalier par le Roi, 316. Il rend la liberté à son prisonnier sans vouloir de rançon, 319. Reçoit de son beau-père la commission de capitaine d’une compagnie de chevau-légers que le Roi lui a envoyée, XXVII, 166. Reçoit le brevet de commandant de Metz pour succéder à son beau-père en cas de mort, 308. Est blessé au siége de Thionville, 362. Sa conduite à Rouen lors de la querelle entre M. de Villebon et le maréchal de Vieilleville, XXVIII, 115. Il remporte le prix et l’honneur aux joûtes célébrées dans cette ville, 127.

Épise (Pierre de L’) est tué a la bataille de Cocherel, IV, 268.

Épuisac (le seign. d’) surprend les Italiens dans une embuscade, en tue un grand nombre, fait plusieurs prisonniers, XIV, 285.

Érard (Guillaume) prêche la Pucelle sur la place du cimetière de l’abbaye de S.-Ouen, VIII, 301. La presse de signer la formule de rétractation qu’on lui présente, 303.

Érard, jeune homme du pays de Vernoux, se jette dans les tours de Munas et d’Oriol ; fait des courses dans les environs, et met tout à contribution, XXXIV, 315. Se jette dans la ville de Tence, qu’il fortifie ; est assiégé et fait prisonnier, puis relâché ; laisse mourir de faim plusieurs prisonniers, pour savoir combien de jours un homme peut vivre sans nourriture, 317. Est fait prisonnier et pendu, 329.

Érasme, de Roterdam, étudie à Paris au collége de Montaigu ; passe en Angleterre ; dirige les études du prince de Galles, depuis Henri VIII ; accueil qu’il reçoit dans ce pays ; éloge qu’il en fait à ses amis des Pays-Bas, XVII, 36. Rappelé par Marguerite d’Autriche, est revêtu d’une charge de conseiller honoraire ; refuse la direction du collége royal de France, 37. Ose écrire à Charles-Quint une lettre éloquente en faveur de François I, son prisonnier, 87. Sa mort, son éloge, 142. Il lut loué et recherché des princes ; son indécision à l’égard de certains points de doctrine, 143.

Ernest, archiduc d’Autriche, marche avec une armée contre le bacha de Bosnie ; arrête les progrès des Turcs, XLI, 197. Est nommé gouverneur des Pays-Bas par le roi d’Espagne ; fait son entrée à Bruxelles ; tous les seigneurs et États lui jurent fidélité et obéissance, XLII, 220. Peu de succès qu’il obtient dans ce pays, 221. Publie deux déclarations de guerre contre la France, en réponse à celle du Roi, XLIII, 12. Sa mort, 16. Diverses causes auxquelles elle est attribuée, 17. Il est faussement accusé d’avoir voulu faire attenter aux jours du prince Maurice, 18.

Errart de Valery, pris par les Turcs, est aussitôt délivré par son frère Jean de Valery, II, 272.

Errart d’Esmeray reçoit plusieurs blessures au visage ; a le nez tranché, II, 243 ; et court dans cet état demander au comte d’Anjou du secours pour débarrasser Joinville et ses compagnons, 244.

Escalles (le seign. d’), frère de la reine d’Angleterre, défend une entreprise d’armes en présence du Roi, contre Antoine, bâtard de Bourgogne, X, 261. Joûte au mariage du duc de Bourgogne, 363.

Escarcelle et le Bourdon (l’). Ils ont toujours été la marque particulière des pélerins ; ceux qui partoient pour la Terre Sainte alloient les recevoir des mains des prêtres dans l’Église, III, 289. Les rois eux-mêmes ont pratiqué cet usage, 290. L’escarcelle et le bourdon étoient bénis par les prêtres, 292. Les hérétiques albigeois se railloient des croisés en les appelant bourdonniers ; d’où vient le nom de bourdon, 293. Les pélerins de la Terre Sainte, en revenant de leur voyage, rapportoient une branche de palmier pour preuve de l’accomplissement de leur vœu, 294, et la présentoient aux prêtres, qui la déposoient sur l’autel, 295.

Escars (le seign. d’), impliqué dans la conspiration du connétable de Bourbon, est condamné à deux ans d’exil, XVII, 63.

Escaufours (le capit.) est tué au siége de Mont-de-Marsan, XXII, 368.

Escornay (Gauthier d’) conduit l’arrière-garde de l’armée contre Johannice, I, 406. Est battu dans les défilés du mont Hémus, 450.

Escossé (Hugues d’) reçoit trois grandes blessures au visage en se défendant près de la Massoure, II, 243.

Escurion, amiral de Théodore Lascaris, monte le canal, et va assiéger la ville de Squise par mer, I, 438. Se retire à l’approche des vaisseaux français et s’enfuit, 440.

Espagne (cour d’) : usages et coutumes de cette cour ; officiers de la maison royale, L, 170. Compagnies des gardes ; dames du palais, 171. Gouvernement, 172. Sa politique, 173. Des consultes, 175. Des ordres de chevalerie ; avantages que le Roi en retire, 177. Des gouvernemens et autres charges, 178. De l’autorité des Castillans, 179. De l’aversion des Portugais pour les Castillans, 181. Avis de Charles-Quint à son fils Philippe, concernant la manière de traiter les Flamands, 182. Conduite de l’Espagne à l’égard de l’Italie, 183. Les rois d’Espagne catholiques plutôt par intérêt que par zèle de religion, 189. De la fertilité des deux Castilles, 191. Des villes ; du peuple d’Espagne ; l’Escurial, 192. Des femmes ; des tapadès, 193.

Esparon de Pallières (bataille d’), livrée aux Savoyards, et gagnée par les sieurs de Lesdiguières et La Valette en 1591, XL, 201 et suiv.

Esparre (le sieur de L’) passe avec plusieurs bourgeois de Bordeaux en Angleterre, où ils traitent avec le Roi des moyens de remettre cette ville sous son obéissance, XI, 37.

Espercieu (le seigneur d’) est chargé par le roi de France de porter à son ambassadeur auprès de Charles-Quint la réponse définitive aux propositions faites par cet empereur, XVIII, 292. Termes de cette réponse, 293.

Espesses (d’), avocat général, est nommé provisoirement premier président du parlement formé à Tours par Henri III, XX, 225.

Espignac (le sieur d’), archevêque de Lyon, député pour la Ligue aux conférences de Suresne, y tient un discours sur la nécessité de la paix et sur les moyens d’y parvenir, XLI, 315. Autres discours contre la soumission qu’on demande à un roi hérétique, 323. Réplique au discours de l’archevêque de Bourges sur l’obéissance due aux rois, 343. Voit avec regret la ville de Lyon rentrer sous l’obéissance du Roi, XLII, 125. (Mém. de Cayet.) — Demande aux États de Blois que le Roi ne permette d’autre religion que la catholique, XLV, 147. Est arrêté par ordre de Henri III avec le cardinal de Guise, 378. Va trouver les officiers de police pour leur remontrer la nécessité de pourvoir aux besoins du peuple, XLVI, 56. Fait rapport aux États des entrevues de Suresne, 413. Retourne dans son diocèse, 519. Sa mort, ses qualités, XLVII, 242. (L’Estoile.)

Espinay (le marquis d’), du parti du Roi, est tué au siége de Rouen, XLI, 50.

Espinette (les jeux de l’), usités à Lille en Flandre, étoient des espèces de tournois ou joûtes, où les grands seigneurs ne faisoient pas difficulté de se trouver, III, 156.

Espinoy (le comte d’), seign. des Pays-Bas, est tué dans une rencontre aux environs de Dourlens, XXXI, 209.

Essahib-Giémal-Edden-ben-Matroub, poëte arabe, fait des vers à l’occasion du départ du roi de France se rendant d’Égypte à Acre, III, 34.

Essarts (Philippe des) passe au service de Louis XI après la mort du duc de Guyenne, devient bailli de Meaux, maître des eaux et forêts, etc., XII, 83 ; XIII, 445.

Essé (d’) est fait gentilhomme de la chambre en récompense de sa génereuse résistance dans la ville de Landrecies, XVII, 167. (Introd.) — Est blessé au siége de cette ville, XIX, 463. (Mém. de Du Bellay.)

Essex (le comte d’), gouverneur d’Irlande, est jugé et condamné à mort ; cause de sa condamnation, XXXVI, 489. (Pontlevoy.) — Amène à Henri IV un secours de 4,000 anglais ; magnificence de ce seigneur, XL, 284. Sa lettre de défi au gouverneur de Rouen Villars-Brancas, 356. Fait une déclaration des causes qui ont porté la reine d’Angleterre à lever une armée contre le roi d’Espagne, XLIII, 284. Fait voile vers l’Espagne avec l’amiral Haward ; assiége Cadix, 386. S’en rend maître par force ; reçoit le château à composition, 287. Retourne, contre son avis, en Angleterre, 288. Essaie inutilement de brûler la flotte espagnole stationnée au Férol, 440. (Mém. de Cayet.) — Amène à Henri IV un secours de 3,000 hommes, XLVI, 179. Son jugement et son exécution, XLVII, 308. (L’Estoile.)

Est (Franç. d’), frère du duc de Ferrare, est fait prisonnier près de Landrecies, XIX, 457.

Est (Hippolyte d’), cardinal de Ferrare, légat du Pape en France, détermine le roi de Navarre à quitter le parti protestant et à se réconcilier avec les Guise, XXXIII, 160.

Estampes (le sieur d’), capit. du parti du Roi, est surpris et tué dans une embuscade par le comte de Carses, XXXIX, 347.

Estanges, jeune gentilh., est tué dans une escarmouche devant Montmédy, XXXI, 104.

Esternay (le seign. d’), du parti du duc de Berri, est arrêté en sortant de Rouen, déguisé en cordelier, XIII, 334. Est noyé dans la rivière d’Eure, 336.

Estissac (Amauri d’) est nommé gouverneur du dauphin Louis, fils de Charles VII, XI, 151. Puis devient un de ses conseillers, 160.

Estoges (le vicomte d’) se distingue au siége de Ravennes, XVI, 28.

Estoile (Pierre de L’) reste fidèle aux deux rois dont il écrit l’histoire ; rend justice aux grands hommes des deux partis, XX, 31. Deux parties distinctes de son Journal ou de ses Mémoires ; en quoi elles diffèrent et intéressent, 32. (Introd. aux Mém. de la sec. moitié du seiz. siècle.) — Sa famille, XLV, 3. Sa naissance ; les dernières paroles de son père mourant frappent vivement son imagination ; il étudie à l’université de Bourges sous le savant Arbuthnot, 4. Ses préventions contre l’Église romaine fortifiées par une foule de circonstances, 5. Son mariage ; il devient audiencier de la chancellerie de Paris ; il reste étranger à tous les partis, et se contente de consigner dans ses Registres son indignation, ses craintes ou ses espérances ; portrait qu’il fait de lui-même, 6. Il se voit comme forcé de faire partir son fils aîné pour l’armée de la Ligue, 7. Sa liberté est plusieurs fois menacée, 8. Pourquoi il dénigre dans son Journal le parlement de Tours et relève celui de Paris, 9. Sous quel rapport son Journal est plus instructif que beaucoup de Mémoires, 10. Ami de la littérature, il est lié avec beaucoup d’hommes qui la cultivent ; son goût pour les curiosités et les médailles ; ce goût dérange ses affaires ; un long procès qu’il soutient les ruine et trouble sa tranquillité, 11. De graves infirmités aigrissent son humeur ; il flotte sans cesse entre le catholicisme et les sectes nouvelles, 12. Son second mariage, 13. Ses enfans ; son peu de sensibilité pour sa femme et ses enfans, 14. Caractère particulier de ses Mémoires ; rapport qu’ils ont avec les Chroniques de Jean de Troyes, 15. Style de L’Estoile ; défaut qu’on lui reproche, 16. Ses idées indépendantes en politique et en matière de religion, 17. Ses exagérations tiennent à son caractère frondeur ; néanmoins il peint fidèlement les opinions d’une classe d’hommes considérables de son temps ; il est diversement jugé par les critiques, 18. Éditions de la première partie de ses Mémoires, 19. Différences entre la première édition et les autres, 20. Préférence donnée à la dernière, 22. Différentes pièces relatives aux affaires du temps placées à la suite du Journal de Henri III ; choix qu’on a dû faire parmi ces pièces, 23. Journal de Henri IV ; éditions de ce Journal ; lacunes qu’elles présentent, 24. Opinions des journaux littéraires sur ces éditions, 25. Examen des manuscrits acquis par la bibliothèque du Roi, lesquels ont servi à compléter le Journal de Henri IV, 30 et suiv. Comment on est parvenu à former une bonne édition des Mémoires de L’Estoile sur Henri IV, 40. (Notice.) — Pendant la disette de Paris, il donne un pain à un pauvre homme mourant de faim, qui tient un enfant de cinq ans entre ses bras, lequel expire de besoin, XLVI, 78. Donne du pain à un homme savant et aisé qui mouroit de faim, et reçoit de lui des sonnets qu’il a composés sur la famine, 79. Perd plusieurs personnes de sa famille et un de ses amis, 102, 104 et suiv. Autres pertes semblables, 114. Accidens qui lui arrivent dans sa maison, 304. Autre accident, 330. Quelle part il prend à la réduction de Paris ; détails sur cette réduction, 602. Son jugement sur l’histoire latine du président de Thou, XLVII, 424. Liste des livres qu’il emporte avec lui dans son voyage à Gland, XLVIII, 10. Revient à Paris ; tempête qu’il essuie en route, 16. Son opinion sur l’ouvrage des jésuites intitulé Amphiteatrum Honoris, et sur un autre d’une demoiselle, intitulé le Petit Nain combattant le monde, 21. Consigne aux mains de M. Despinelle son gros Registre-journal in-folio, 22. Reçoit de sa tante Du Thil une obligation de feu son fils qu’elle lui abandonne, 37. Sa visite chez messieurs Dupui ; ce qu’il y remarque de curieux, 61. Visite la bibliothèque du Roi ; manuscrits curieux ; reçoit le modèle en papier d’une pièce d’or battue en Angleterre lors de la réunion des deux royaumes d’Écosse et d’Angleterre, 80. Prête à M. Dupui son Registre-journal de ce qui s’est passé de plus mémorable depuis la mort du feu Roi jusqu’à la réduction de Paris, 83. On lui donne avis d’un emblême sur le traité de paix des Pays-Bas, 85. Reçoit une visite du neveu du docteur Arbuthnot, 87. Donne à un marchand orfèvre la tête antique d’une Faustine de marbre, 97. Fait faire l’inventaire de tous ses papiers-nouvelles, qui montent à deux mille deux cent dix, 100. Quatre seigneurs allemands vont par curiosité voir son étude et son cabinet, 101. Reçoit de M. Peiresc la médaille en cuivre de madame la duchesse de Valentinois, 111. Sa dépense pour la transcription de ses papiers journaux et mémoires, 126. Remet à M. Courtin tous ses jetons d’argent pour en trier les devises et les années, 139. Prête au même quelques pièces rares et curieuses, 148. Est volé par un de ses amis, 149. Va saluer l’ambassadeur d’Angleterre ; assiste à un prêche ; ce qu’il y remarque, 153. Achète diverses nouveautés, 156 ; entre autres une drôlerie contre le Pape, 159. Il raconte plusieurs actes exécrables commis à Paris au mois d’août 1608, 160. Achète un portrait en taille-douce d’Ignace Loyola, et autres fadaises semblables, 164. Reçoit la visite de l’ambassadeur d’Angleterre et celle de M. Turquet, auteur de l’Histoire d’Espagne, 167. Il fait l’épitaphe de son tombeau, 173. Veut vendre son cabinet et sa bibliothèque, 174. Écrit en latin sa dernière volonté et sa confession de foi, 175. Achète quelques ouvrages de dévotion dont il se moque, 178. Prend connoissance d’un manuscrit intitulé de la Tradition et croyance des Chrétiens d’Asie, d’Europe et d’Afrique, etc. ; son opinion, 179. Achète quelques livres de disputes théologiques, 183. Un livre nouveau intitulé l’Injustice terrassée aux pieds du Roi, 193. Vend un grand nombre de ses jetons d’argent, 196. Achète deux figures de monstres nés l’un en Bohême, l’autre en Piémont, 210. Sort d’une affaire épineuse qu’il avoit avec un des plus grands trompeurs de Paris, 233. Est accusé de perfidie par un nommé Lécuyer ; pourquoi, 236. Va voir un prétendu antiquaire, 237. Fait marché avec Lécuyer de son registre manuscrit, 245. Possède un pistolet du pape Jules II, pièce rare et curieuse, 246. Prête à un marchand épicier trente livres tournois sur une gondole de nacre de perle, 254. Reçoit la visite de sa tante Du Thil ; espérances qu’elle lui fait concevoir pour son fils, 261. Sa maladie ; prière particulière qu’il adresse à Dieu, 263. Visite son cousin La Guierche ; à quelle occasion, 268. Ses plaintes et ses consolations à la fin de l’année 1609, 350. Reçoit la visite de M. de Bérule, avec lequel il dispute sur la religion, 362. Embarras pécuniaire, 373. Somme reçue après dix ans de poursuite, 383. Sa maladie, sa piété et résignation, 410. Il se confesse à un jacobin, XLIX, 139. Conseille à un de ses amis de la religion reformée de ne point publier un livre sur lequel il l’a consulté, 147. Son petit Claude se brûle le visage, 165. Il vend la plupart de ses petites médailles d’or, 201. (Mém. de L’Estoile.)

Estoile (Claude de L’), un des fils de Pierre de L’Estoile, est membre de l’Académie française à sa première formation ; est employé par le cardinal de Richelieu à composer des pièces de théâtre, XLV, 14.

Estoile (Louis de L’), fils de P. de L’Estoile, part de Paris pour aller à l’armée de la Ligue, XLVI, 17. Est tué devant la ville de Dourlens, XLVII, 139.

Estoile (Pierre de L’), fils aîné de l’auteur des Mémoires ou Journal, plaide sa première cause à la Tournelle à l’âge de 24 ans, et la gagne, XLVIII, 210. Devient agent du cardinal de La Rochefoucauld, 281.

Estournel (le seign. Jean d’) vient dans Peronne avec sa femme et ses enfans, apportant tous les blés du voisinage et de l’argent pour payer la garnison, et empêche ainsi la ville de se rendre au comte de Nassau, XIX, 163. Comment le Roi récompense son dévouement, 164.

Estouteville (le card. d’) rédige par ordre du Roi les réglemens auxquels l’université de Paris est soumise, VIII, 85.

Estouteville (Jean d’), seign. de Torcy, reçoit pour le Roi la ville d’Abbeville après la mort du duc de Bourgogne, XII, 246.

Estouteville (Robert d’), prevôt de Paris, est mis à la Bastille, puis au Louvre, pour injustices et abus dans l’exercice de son autorité, XIII, 253. Est remis dans son office de prevôt de Paris, 328. Défend vaillamment la ville de Beauvais contre le duc de Bourgogne, 420. Sort de cette ville ; va reprendre les villes d’Eu, de S.-Valery, et le château de Rambures, 427.

Estouteville (Jacq. d’), fils de Robert d’Estouteville, succède à son père dans l’office de prevôt de Paris, XIV, 86.

Estouteville (Jean d’), seign. de Vernon-sur-Seine. (Voyez l’art. Ménard.)

Estradiots (les) défont 40 cavaliers de l’armée du maréchal de Gié ; caractère et manière de vivre de ce peuple ; leur origine, XIII, 121.

Estrées (le seign. d’), commandant de Dourlens, attaque les lansquenets et les défait, XVII, 362. Repousse les ennemis qui viennent assiéger cette ville, 363.

Estrées (Gabrielle d’), duchesse de Beaufort, maîtresse de Henri IV, meurt subitement au moment où le Roi pense à l’épouser ; détails sur cette mort, XXXVI, 382 et suiv. ; XLVII, 248 ; XLIX, 380.

Estrées (Antoine d’) est envoyé par le duc d’Alençon auprès du roi de Pologne pour le féliciter, et le prier de revenir promptement en France, XLV, 93.

Étampes (Richard, comte d’), de concert avec le bâtard de Bourgogne, décide de faire une attaque sur Luxembourg, IX, 388. Entre dans cette ville avec plusieurs seigneurs, 391. Se porte à Waterloo avec ses troupes contre les Gantois rebelles, X, 76. Les tue et les disperse, 77. Est fait chevalier par le seigneur de Haubourdin, et fait à son tour plusieurs chevaliers ; leurs noms, 78. Achève la défaite des Gantois, leur fait lever le siége d’Oudenarde, 81. Entre dans cette ville, 82. Emporte le village de Nevèle, 94. Y met le feu ; retourne à Oudenarde, 96. Empêche les Gantois de rompre une digue, en tue et fait plusieurs prisonniers, 101. Détails sur un banquet donné à Lille par le comte, 162. Vers adressés au duc de Bourgogne en cette occasion, 163. Le comte est envoyé à Louvain au devant du dauphin de France, 219.

État de la France en 1591 (discours sur l’) : passages remarquables sur cet ouvrage, XL, 268.

États et Offices. L’ambition de les posséder cause de grands maux ; l’Angleterre en offre beaucoup d’exemples, XI, 386.

États généraux. Ancienneté de ces assemblées en France, XXIV, 296. Charlemagne les consulta toujours, 297. Danger qu’il y auroit à les rendre permanens ou périodiques, 298.

États généraux tenus sous Jean II : en quoi ils diffèrent de ceux assemblés par Philippe-le-Bel, IV, 125. Position respective des trois ordres entre eux, 126. Décisions des États relatives à l’administration publique, 127. Réformes utiles qu’ils auroient pu faire ; maux qu’ils causèrent, 128.

États généraux assemblés par le duc de Mayenne : ouverture de cette assemblée, XLVI, 333. Leur résolution au sujet des conférences proposées par les catholiques royaux, 349 et 360. Écrivent au duc de Mayenne pour le prier d’envoyer de prompts secours à la ville d’Orléans, 350. Se plaignent à lui des impositions qu’on lève aux passages des villes, ponts, rivières, etc., et le prient de les faire cesser ; écrivent à tous les députés nommés et non présens, entre autres au duc de Guise, de se rendre à l’assemblée, 361. Exhortent les Orléanais à la constance, leur promettant des secours, et pressent leurs députés de venir aux États, 362. Les États reçoivent la réponse des catholiques royalistes relative aux conférences, 363. Décident que le duc de Mayenne sera invité à revenir, 364. Requièrent qu’on fasse justice des placards affichés contre la tenue des conférences pour la paix, menaçant de se retirer si elle n’est faite, 370. Félicitent le duc de Mayenne sur la prise de Noyon ; le supplient de revenir au plus tôt pour l’élection d’un roi, 375. Nomment des députés pour la conférence de Suresne, 382. Décident qu’on fera défense aux politiques de s’assembler, 428. Sur la proposition du duc de Féria pour l’Infante, les États déclarent qu’ils ne peuvent renverser la loi fondamentale du royaume ; quant au prince Ernest, ils ne peuvent élire un étranger, 432. Débats au sujet de la déclaration faite par les députés nommés pour assister aux conférences de Suresne, 450, et sur la trève qui a été proposée, 451. Reçoivent purement et simplement le concile de Trente, 509.

États généraux de 1614 : principales matières qui y sont traitées, L, 258.

Étienne Du Perche, frère du comte Geoffroy, se croise, I, 104. Arrive à Constantinople venant de la Terre Sainte, et reçoit de l’empereur Baudouin le duché de Philadelphie, 324. Est repoussé par les Grecs devant le château Pentace, 350. Est tué à la bataille d’Andrinople, 356.

Étienne, roi d’Angleterre, petit-fils de Guillaume-le-Conquérant, se rend maître de la couronne au détriment de sa cousine Mathilde, fille de Henri I, et femme du comte d’Anjou ; est fait prisonnier, puis replacé sur le trône, IV, 34.

Étienne (frère), minime, confesseur de la demoiselle Aurillot, appelée la dévote, fait une oraison funèbre de cette demoiselle, avec plusieurs épîtres, révélations, illuminations, extases, etc., pour l’édification de ceux de la Ligue, XLVI, 95.

Étienne (Henri), venu de Genève à Paris, reçoit du Roi un brevet de mille écus pour son livre de la Préexcellence du langage français ; refuse 600 écus comptant qu’un trésorier lui offre sur son brevet, et finit par perdre tout, étant forcé de retourner à Genève, XLV, 296.

Étrennes, présens annuels que les rois de France recevoient dans leurs assemblées générales ; d’où vient ce nom, III, 79.

Eu (le comte d’) vient trouver le Roi à Jaffa, et est fait chevalier, II, 347. Amusemens de ce seigneur, 421.

Eu (le comte d’), connétable de France, est envoyé à Caen, où il se laisse forcer et se rend prisonnier, IV, 108. Vient à Paris traiter de sa rançon, y est arrêté et décapité pour cause de trahison, 119.

Eu (Philippe d’Artois, comte d’), est nommé connétable à la place de Clisson, VI, 230. Est chargé de diriger le comte de Nevers dans l’expédition de Hongrie, 246. Est fait prisonnier à la bataille de Nicopolis ; meurt en prison, 247, 445, 450, 452 et 474.

Eu (Charles d’Artois, comte d’), prince du sang, est fort aimé de Louis XI ; lui reste fidèle ; ménage un traité entre ce roi et le duc de Bretagne ; meurt sans enfans, XI, 336. (Mém. de Comines.) — Est nommé lieutenant du Roi pour la ville de Paris, XIII, 294. Envoie aux princes ligués le seigneur de Rambures pour négocier un accord, 296. (J. de Troyes.)

Eudes IV, duc de Bourgogne, épouse l’aînée des filles de Philippe-le-Long et de Jeanne, comtesse de Bourgogne, et réunit ainsi le duché et le comté de ce nom, IX, 23.

Eudocie, fille de Théodore Lascaris, promise à Robert de Courtenay, I, 470, épouse Anseau de Cahieu, régent de l’Empire, 483.

Euphrosine, femme de l’usurpateur Alexis l’Ange, essaie en vain de retenir son époux, qui s’enfuit à Zagora ; ses efforts pour conserver le pouvoir ; offre à ses parens et amis une de ses filles avec le trône ; est arrêtée et jetée en prison, I, 34. Reparoît un moment à la cour de l’usurpateur Murtzuphle, 45. S’enfuit avec lui, 52. Va retrouver son mari à Messinople, 68.

Eustache de Saint-Pierre, maire de Calais, se sacrifie généreusement pour ses concitoyens, IV, 115.

Évreux (Jean d’) un des chefs de bandes qui désoloient la France sous Charles-le-Sage, IV, 323. Seconde le duc de Lancastre, dans le premier corps d’armée, à la bataille de Navarette, 410. S’oppose à ce que les Anglais attaquent Duguesclin de nuit, pour avoir la gloire de le défaire au grand jour, V, 128. Est fait prisonnier à la bataille de Cisay, 134.

Évreux (le bailli d’) traite avec la Pucelle d’Orléans pour la remise du château de Beaugency, VIII, 186.

Exester (le duc d’) est nommé gouverneur de Paris, VI, 358. (Tabl. du règ. de Ch. VI.) — Fait arrêter L’Isle-Adam de la part du roi d’Angleterre ; sa conduite ferme et adroite dans cette occasion. VII, 341 (Mém. de Fenin.)