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Table générale et analytique, 1re série/N

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N

Nadaste (le prince), commandant des chrétiens dans la basse Hongrie, défait les Turcs dans une embuscade, XLIII, 311.

Nançay (Cl. de La Châtre, sieur de), capit. des gardes, le matin de la S.-Barthelemy fait sauver la reine de Navarre dans la chambre de mad. de Lorraine, XXXVII, 55.

Nantouillet (le seign. de). Voy. l’art. Charles de Melun.

Nantouillet (le seign. de) donne une collation aux rois de France, de Pologne et de Navarre, et est volé de plus de 50,000 livres, XLV, 81.

Narbonne (le vicomte de) engage témérairement l’action à la bataille d’Ivry, VIII, 17. Est trouvé parmi les morts, écartelé et attaché à un gibet par les Anglais, comme un des meurtriers du duc de Bourgogne, 18. (Tabl. du règn. de Ch. VII.) — Met le siége devant Cosne avec le seign. de Torsay ; le lève, et se retire à Basas, où il est assiégé par les Anglais, 90. Est tué au combat de Verneuil, 106. (Mém. conc. la Puc.)

Narjot de Toucy, époux de la fille de Branas et d’Agnès de France, est nommé régent à la place d’Anseau de Cahieu, 1, 486. S’empresse d’aller au devant du jeune Baudouin ; épouse en secondes noces la fille d’un chef de Comans, 499. Sa mort, 500.

Nasir-Daoud, prince de Karack, se joint aux troupes du sultan de Damas réunies à celles des Francs, et assiste à la bataille de Gaza, III, 9. Perd presque tous ses États, 11.

Nassau (le comte de) fait prisonnier le seign. de La Gruthuse, qui tient le parti de la ville de Bruges contre l’archiduc ; court sur mer après le capitaine Piccanet, et l’emmène à Bruges, X, 445.

Nassau (le comte de) assiége le château de Loignes appartenant aux seigneurs de La Marck, XVI, 360. S’en rend maître et le rase, 361. Assiége Messencourt, qui après 7 semaines de défense se rend par composition, 368. Se porte sur Jamets, 369. De là sur Florange, qu’il assiége et prend à la faveur de la mutinerie des lansquenets, 373. Fait prisonnier le seign. de Jamets, frère du seign. de Fleurange, et l’envoie au château de Namur, 375. Prend et pille le château de Bouillon, 377. (Mém. de Fleurange.) — Vient à Paris en qualité d’ambassadeur de Ch. d’Autriche pour faire foi et hommage des comtés de Flandre et d’Artois, XVII, 255. Se marie avec la sœur du prince d’Orange, 256. Assiége la ville de Mouzon, qu’il prend par composition, 309. Va mettre le siége devant Mézières, qu’il somme de se rendre, 311. Lève le siége, et se retire en mettant le feu partout, 318. Passe au fil de l’épée tous les habitans de la petite ville d’Aubenton, 319. Entre en Picardie à la tête d’une armée ; pille le pays ; s’empare de Bray ; essaie en vain de prendre S.-Riquier, XIX, 75. Veut surprendre Guise ; est forcé de repasser la Somme, 76. Se rend maître de Guise par capitulation, 77. Marche sur S.-Quentin ; se porte ensuite sur Peronne, 93. Détails sur le siége de cette ville, 163. Le comte force le château de Cléry à capituler, 165. Suite du siége, 166. Le comte se retire vers Arras, 174. (Du Bellay.)

Nassau (le comte Louis de), frère du prince d’Orange, prend la ville de Mons, XXXV, 76. Vient avec le duc Christophe palatin assurer Cath. de Médicis et le roi de Pologne de son affection, et leur promettre des secours, 97. Tous deux sont tués dans une bataille livrée aux Espagnols, 98.

Nassau (Philippe, comte de), amène plusieurs vaisseaux de guerre hollandais au secours d’Henri IV ; tire le canon sur la ville de Rouen, XLI, 33. Est blessé, fait prisonnier avec son frère Ernest par le comte de Mondragon, et meurt de ses blessures, XLIII, 67. (Mém. de Cayet.) — Conduit une flotte de dix vaisseaux au secours du Roi devant Rouen, et est forcé de se retirer au Croisset, XLVII, 236. (L’Estoile.)

Navaille (le capit.) fait une sortie sur les ennemis devant Metz, XXXII, 329.

Navarre (Pierre), inventeur des mines, est fait prisonnier à la bataille de Ravenne, XV, 115. Est obligé d’assister aux funérailles de Gaston, 116. (Tabl. du règn. de Louis XII.) — XVI, 47. Fait jouer les mines devant le château de Milan, 302. (Fleurange.) — Est accablé sous des ruines, d’où il est retiré en danger de mort, XVII, 268. Est envoyé au secours de Gênes, 388. Est fait prisonnier dans la ville, 389. Reprend la ville de Biagras, XVIII, 51. Assiége Melphe, la prend d’assaut, 58. Grand carnage qui s’y fait ; le prince de Melphe et sa famille sont faits prisonniers, 59. Il devient par ses conseils la cause principale de la ruine de l’armée française, 60. Est fait prisonnier, et conduit à Naples où il meurt, 76. (Mém. de Du Bellay.)

Navarre (don Pedro de), fils du maréchal et neveu du connétable de même nom, est cause de la perte de Fontarabie, XX, 352.

Neaufle (Simon de) se rend auprès du roi de Hongrie avec Simon de Montfort, I, 170.

Nedjm-Eddin, émir tué par les Français après leur débarquement en Égypte, III, 15.

Nedjm-Eddin, frère du sultan Melikul-Adil, est appelé au trône par le vœu des peuples, et proclamé sultan de Syrie et d’Égypte, III, 4. Moyen qu’il emploie pour recouvrer les trésors dissipés par son frère, 5 et 50. Instruit des préparatifs du sultan de Damas lié avec les chrétiens, envoie des troupes jusqu’à Acre, et défait ces derniers, 6. Négocie inutilement avec le sultan de Damas, 7. Se ligue avec les Karesmiens, 8. Ordonne des réjouissances publiques à la nouvelle de la victoire de Gaza, 10. Va faire le siége de Damas ; reçoit cette ville par composition, 11. Se brouille avec les Karesmiens ; revient en Syrie ; les défait entièrement ; retourne en Égypte, quoique malade ; repasse en Syrie, 12. Fait le siége de la ville de Hums, conclut la paix avec le sultan d’Alep, et part pour l’Égypte que les Francs menaçoient, 38. Met Damiette en état de défense, 13, 39, 47. Sa réponse au roi de France, 14. Fait pendre toute la garnison de Damiette, 18, 40, 51. Meurt de maladie à Mansourah, après avoir désigné son fils Touran-Chah pour lui succéder, 20, 40, 51, 57.

Neelle (Jean de) prend la croix, I, 102. Part à la tête d’une belle flotte, 130 ; arrive à Marseille, et, au lieu d’aller en Romanie, fait voile pour la Syrie, 166.

Neelle (Gauthier et Pierre de) prennent la croix, I, 104.

Nemond, président de la troisième chambre du parlement de Bordeaux, est nommé premier président de cette compagnie : son origine, XLIX, 128.

Nemours (Jacques d’Armagnac, duc de), vient au secours du duc de Bourbon, XI, 351. Promet au Roi de le servir, mais fait le contraire, 352. Est arrêté, jugé et condamné à avoir la tête tranchée, XII, 249. Lettres de Louis XI relatives à son procès, 250 ; XIV, 34 et 62.

Nemours (Louis d’Armagnac, duc de), est envoyé lieutenant général à Naples en remplacement de d’Aubigny, tombé dans une maladie de langueur ; sa présence fait naître deux partis dans l’armée, XV, 53. Est tué à la bataille de Cerignoles, 57.

Nemours (Jacques de Savoie, duc de), se met à la tête des catholiques, et triomphe des protestans dans la plaine de S.-Denis, XX, 127. (Introd.) — Remplace Gaspard de Tavannes au commandement du siége de Lyon, XXIV, 345. Perd 400 de ses meilleurs soldats, et ne peut se rendre maître de cette ville, 346. (Mém. de Tavannes.) — Est envoyé par le Roi aux conjurés d’Amboise réunis à Noyzé pour leur promettre le pardon, et les amener dans la ville faire leurs remontrances au Roi, XXVII, 424. Son dépit en voyant que sa signature et sa parole n’ont servi qu’à tromper les conjurés, 435. (Vieilleville.) — Il rompt une lance avec le marquis de Pescaire ; détails sur ce combat, XXIX, 551. (Du Villars.) — Sa belle retraite sur Abbeville, XXXI, 302. Fait une sortie heureuse sur le camp ennemi au-dessous d’Amiens, XXXII, 213. (Comm. de Rabutin.) — S’empare de la ville de Vienne en Dauphiné ; est forcé d’abandonner le siége de Lyon ; défait le baron des Adrets, XXXIII, 286. Le gagne par promesses et douces paroles, 287. (Castelnau.) — Se dispute devant le Roi avec Beauvais La Nocle, député des protestans, XLV, 131. Meurt en Savoie ; prédit que sa femme gâtera tout, 294. (L’Estoile.)

Nemours (le duc de), marquis de Saint-Sorlin, frère du précédent, prend le château de Gilly ; fait pendre le capit. Joannes de son parti, pour avoir conféré avec Guill. de Tavannes, XXXV, 379. (Mém. de Tavannes.) — Est arrêté par les habitans de Lyon, et renfermé au château de Pierre-Encise, XXXVI, 249. (Cheverny.) — Arrêté à Blois lors de la mort du duc de Guise, il échappe à ses gardes, XXXIX, 32. Se rend à Lyon, 61. Se sauve de la bataille d’Ivry ; est nommé gouverneur de Paris, XL, 54. Comment il fortifie cette place, 74. Trois actes qu’il fait pour intimider ceux qui voudroient entreprendre quelque chose pour le service du Roi, 95. Essaie de donner quelques secours de vivres à S.-Denis, qui se rend au Roi, 101. Retourné dans son gouvernement du Lyonnais, il prend Espoisse par composition, le château de Bressy par force ; soumet plusieurs places, 348. Se met en marche pour aller au secours de Selles en Berri ; arrive à Vierzon, d’où il retourne dans son gouvernement, 349. S’empare des forts de Vienne, que lui livre le gouverneur Maugeron, XLI, 97. Assiége le fort des Échelles et s’en rend maître, 98. Il est fait prisonnier avec plusieurs seigneurs de sa suite par les Lyonnais, et envoyé au château de Pierre-Encise, XLII, 16. Les Lyonnais publient un mémoire pour justifier leur conduite envers le duc, 17. Ambition du duc de Nemours prouvée par les Mémoires trouvés dans le bagage du baron de Tenissé, 29. Il se sauve de sa prison, XLIII31. Rassemble des troupes, 32. Sa mort, 80. Récit d’Honoré d’Urfé, comte de Châteauneuf, sur cette mort, 81. (Mém. de Cayet.) — Il se sauve de Blois, où il est prisonnier, XLV, 390. Fait appeler le seigneur de Vitry avec sa compagnie, et lui promet mille écus qui lui sont payés par l’ambassadeur d’Espagne, XLVI, 42. Par ses ordres, les Parisiens commencent à fortifier leur ville ; les seigneurs délibèrent chez lui de donner volontairement de l’argent pour payer les soldats et autres, 47. Il fait une sortie avec le sieur de Vitry, et oblige les royalistes à fuir vers Juvisy, 51. Fait une revue des ecclésiastiques, religieux et écoliers, 52. Fait terrasser la porte S.-Honoré, 63. Dissipe un attroupement armé des meilleurs bourgeois de Paris ; sa modération, 75. Répond aux propositions que lui fait Dandelot, que si le Roi veut se faire catholique il sera le premier à mettre bas les armes, 93. Défend aux lansquenets d’emporter les démolitions des maisons qu’ils ont abattues, 95. Reprend le pont de S.-Cloud, 110. Quitte Paris pour aller dans son gouvernement ; est emprisonné par les habitans de Lyon, 518. Se sauve de prison, XLVII, 73. Meurt à Annecy, empoisonné, selon le bruit commun, 141. (L’Estoile.)

Nemours (mad. de) se promène dans les rues de Paris avec mad. de Montpensier après la mort de Henri III, en criant Le tyran est mort ! harangue le peuple sur les degrés du grand autel des Cordeliers, et l’exhorte à se réjouir, XLVI, 4. Dépêche vers le duc de Mayenne un gentilhomme pour lui donner avis des entreprises des Seize, et le presser de venir les arrêter, 204. Sa conversation avec un secrétaire du Roi, dans laquelle elle témoigne son désir pour la paix, 289. Son discours à une dame sur la conversion du Roi ; douleur qu’elle en témoigne, 474. Avertit son fils que les Seize, unis aux jésuites, s’assemblent aux Cordeliers et y font d’étranges monopoles, 515. Se plaint amèrement de l’emprisonnement de son fils le duc de Nemours ; menace le duc de Mayenne, 520. Lit le récit de ce qui s’est passé à Lyon à l’occasion de cet emprisonnement, 525. Le Roi, entré dans Paris, lui envoie dire qu’il ne sera fait aucun tort à sa personne ni à ses biens, XLVII, 5. Prête serment de fidélité au Roi, 66.

Nérestan (messire Philibert de), capit. des gardes du corps, est nommé premier grand-maître de l’ordre du Mont-Carmel et de S.-Lazarre, XLVIII, 129. Prête le serment de fidélité pour cette charge, 182. Donne l’ordre à 35 gentilshommes, 193.

Nérestan (M. de) emporte les retranchemens d’un faubourg du Pont-de-Cé ; est blessé d’un coup de mousquet, L, 485. Meurt quelques jours après, 486.

Neret (Denis), marchand de Paris et échevin, se rend maître de la porte S.-Honoré, par laquelle le Roi entre dans Paris, XLVII, 39.

Nesle (Raoul de), comte de Soissons, se croise en faveur du jeune Baudouin, I, 493.

Nesle (le marq. de), gendre de Cheverny, est blessé en 15 endroits à la bataille d’Ivry ; meurt de ses blessures, XXXVI, 150.

Nesles (Simon de) est nommé un des régens du royaume pendant la deuxième croisade de saint Louis, II, 148.

Nesles (J. de) est envoyé par la reine Blanche pour demander Marguerite de Provence en mariage pour Louis IX, II, 53. Est nommé l’un des suppléans des régens de France pendant la deuxième croisade du Roi, 149.

Nesmes, notaire, accusé d’avoir violé une fille de six ans, est condamné à l’amende et au bannissement, faute de preuves suffisantes, XLVIII, 54.

Neuf Preux (les) : plan de cet ouvrage, IV, 13. Il n’est que l’abrégé du roman de Trueller, ou de la traduction faite par ordre de d’Estouteville, 14.

Neuville (Baudouin de) est tué à la bataille d’Andrinople, I, 356. La fille de ce seigneur devient la maîtresse de l’empereur Robert ; histoire de cette fille ; fin malheureuse de sa mère, 481 et 482.

Neuville (Robert de), général anglais, se rend prisonnier dans les mains de Clisson, V, 109.

Nevélon, évêque de Soissons, se distingue à la prise de Constantinople, et proclame sur le péristyle du palais impérial le choix des 12 électeurs chargés de nommer un empereur, I, 60. (Notice.) — Est envoyé à Rome après la prise de Zara, 166. Est chargé par le Pape de lier et de délier les pélerins, 168. Proclame le comte de Flandre empereur, 184. Est envoyé à Rome pour demander du secours, 374. (Ville-Hardouin.)

Nevers (le duc de), frère de Jean-sans-Peur, est tué à la bataille d’Azincourt, VII, 277.

Nevers (la comtesse de), fille du sieur d’Albret en Auvergne, vient à Lille trouver le duc de Bourgogne ; accueil qu’elle y reçoit, XI, 57. Fêtes, danses, jeux et tournois à cette occasion, 58.

Nevers (le comte de) et Joachim Rouault, maréchal de France, quittent Peronne, et se retirent à Noyon et Compiègne, XIII, 271.

Nevers (le duc de), échappé au carnage de S.-Quentin, se retire sur Laon, et pourvoit à la défense des places voisines, XX, 71. (Introd.) — Ravage les Ardennes ; prend Haussimont et autres places, XXIV, 123. Ravitaille Mariembourg en présence des ennemis, 156. Se sauve de la bataille de S.-Quentin, 202. Prend Compiègne, 213. Y fortifie un camp, 214. Reprend Mâcon, XXV, 23. (Mém. de Tavannes.) — Se rend dans son gouvernement de Champagne, où il départit dans les villes fortes les compagnies de gendarmerie, XXXI, 30. Passe en revue dans la plaine d’Attigny huit compagnies de vieilles enseignes que le Roi lui envoie, 31. Les départit dans les garnisons ; visite les villes de la frontière, 32. Force trois à quatre mille Allemands à se retirer au-dessous d’Ivoy, 34. Se rend à Mézières, 37. Essaie inutilement d’attirer au combat les soldats du château de Humes ; fait enlever tous les blés, foins et fourrages des terres du seign. de Humes, 38. Est nommé gouverneur du duché de Luxembourg, 116. Visite les places fortes ; ravitaille Rodembaut, 119. Ravage les environs de Thionville, 120. Fortifie Stenay, 144. Assiége Vireton ; force cette place à se rendre à discrétion ; la brûle et la rase, 145. Fait plusieurs courses heureuses aux environs de S.-Michel, 160. Son humanité et sa libéralité envers les transfuges de l’Empereur, 161. Fait exécuter une entreprise sur plusieurs villages voisins de Toul, 166. Averti du danger dont Toul est menacé, se rend dans cette place et pourvoit à sa défense, 172. Se rend à Metz pour se mettre à la poursuite du marq. Albert de Brandebourg, 179. Se rend maître du château d’Orcimont, 244. Soumet les villages et prend plusieurs forts des Ardennes, 246. Son humanité envers un grand nombre de femmes et de jeunes filles, 247. Se rend maître du château de Valsimont, 248. Entre dans le pays de Liége et Brabant, 249. Fait sommer la ville et château de Dinant de se rendre, 252. S’empare du château d’Agimont, 254. Assiége Dinant et reçoit la ville à composition, 259. Capitule avec la garnison du château, 260. Description de ce château, 262. Se distingue à la bataille de Renti, 290. Charge à Pequigny l’armée commandée par le duc de Savoie, 302. Est envoyé pour fortifier et défendre Mariembourg, 325. Comment il parvient à faire entrer des secours d’hommes et des provisions dans cette place, qu’il visite lui-même, 326. État des forces qui se réunissent sous son commandement ; noms des seigneurs qui l’accompagnent, 339. Détails sur l’escarmouche qui a lieu près du village de Gomigny, 343. Le duc reste victorieux, 346. Description du fort de Charlemont, où se livre une autre escarmouche, 348. Pour obéir aux ordres du Roi, le duc se voit forcé de laisser sa victoire incomplète, 354. Il envoie sommer la place de Sautour de se rendre, 356. Comment les habitans trompent celui qui est chargé de leur faire cette sommation, 357. Il marche sur Chimay, 358. Revient à Aubenton, 360. Rassemble ses forces à Rozoy pour s’opposer aux entreprises du prince d’Orange, 361. Peines et difficultés qu’il éprouve pour le ravitaillement de Mariembourg, 395. Pourvoit à la défense et aux fortifications de Rocroy, XXXII, 4. Description de cette place, 5. D’après les ordres de la cour d’abandonner Rocroy, le duc va rejoindre le camp à Attigny, 12. Dangers qu’il court à la bataille de S.-Quentin, 54. Se retire à La Fère, où il rallie les troupes ; pourvoit à la sûreté des places voisines de S.-Quentin, 61. Se retire à Laon, où il passe en revue toutes les troupes qui s’y sont rendues, 70. Son humanité et sa libéralité envers les gentilshommes et soldats, 71. Il fait faire des levées de toutes parts, 75. Peines et embarras où il se trouve après la prise de S-Quentin pour les demandes de secours qu’on lui fait de tous côtés, 98. Se rend à Compiègne par ordre du Roi, et fortifie cette ville, 128. Dresse une embuscade aux ennemis près de Coussy, 129, et les défait, 131. Il est envoyé vers le Luxembourg avec une petite armée, 139. Entreprend le siége du château d’Herbemont, 160. En fait le siége, 161. Le reçoit à composition, 162. Il prend plusieurs autres forts, 163. Commande une partie de l’armée au siége de Thionville, 178. Va reconnoître Luxembourg, 195. (Comm. de Rabutin.) — Est blessé à la bataille de Dreux, XXXIII, 249. (Castelnau.) — Envoyé à Rome par Henri IV pour faire connoître au Pape la vérité sur les affaires de France, il s’en revient, après avoir à peu près réussi dans sa mission, XXXVI, 260. (Cheverny.) — Assiége Mauléon, XXXVIII, 450. S’en rend maître par capitulation ; assiége Montaigu, 451. S’en empare de la même manière, 452. S’approche de La Ganache, 453. Bat cette place, XXXIX, 41. La reçoit à composition, 42. Vient trouver le Roi avec de belles troupes au siége de Paris, XL, 116. Le traite magnifiquement dans sa maison de la Cassine, 311. Est envoyé à Rome pour informer le Pape de la conversion du Roi, XLI, 480. Reçoit en chemin un bref qui lui annonce que le Pape ne peut le recevoir comme ambassadeur du Roi, XLII, 33. Arrive à Rome ; comment il est reçu d’abord par Sa Sainteté, 35. Discours qu’il lui adresse dans une seconde audience sur l’état des affaires en France, 36. Dans une troisième audience remet au Pape une lettre du Roi écrite de sa main ; texte de cette lettre, 50. Son entrevue avec le cardinal Tolledo touchant les prélats qui l’accompagnent, 54. Sa fermeté, 56. Nouvelle audience ; difficultés qu’il y éprouve de la part du Pape, 60. Détails sur les dernières audiences qu’il obtient de Sa Sainteté ; refus du Pape de s’expliquer, 145 et suiv. Le duc prend congé, et revient en France très-mécontent de sa mission, 156. Envoie son fils, le duc de Rethelois, au secours de Cambray, XLIII, 68. Sa mort, 101. (Mém. de Cayet.) — Cause de sa querelle avec le duc de Montpensier ; il se retire à Plombières pour éviter sa présence, XLV, 200. Parvient, à l’aide de la Reine mère, à apaiser une contention élevée au couvent des Cordeliers de Paris, à l’occasion de l’élection d’un gardien que le nonce du Pape et le général de l’ordre ne veulent approuver, 226. Quitte le parti de la Ligue pour suivre celui du Roi, XLVI, 65. Vient à S.-Denis ; dément les nouvelles que le légat écrit contre lui au Pape, 498. Est envoyé ambassadeur auprès du Pape pour moyenner son absolution ; noms de ceux qui lui sont adjoints, 511. Reçoit à Poschiavo un bref du Pape qui lui annonce que S. S. ne peut le recevoir comme ambassadeur, mais comme duc de Nevers, 524. Son arrivée à Rome ; ses conférences avec le Pape, 568 et suiv. Sa fermeté, 571. Présente un mémorial au Pape en le pressant d’y répondre, 595. Prend congé de Sa Sainteté sans avoir rien obtenu, 612. Apprend avec plaisir la mort du capitaine S.-Pol ; fait prendre l’écharpe blanche à 120 gentilshommes, XLVII, 49. Écrit au parlement en faveur des jésuites, 64. Sa mort, 148. (L’Estoile.)

Nevers (le duc de) fait de grands préparatifs pour son voyage de Rome, où il va complimenter le Pape sur son avénement, XLVIII, 169. Son entrée pompeuse à Rome, 198. (L’Estoile.) — Détails à ce sujet, 204. Va à Rome pour faire agréer au Pape un ordre de chevalerie ; puis à Ratisbonne pour le même sujet, L, 220. Se fait remettre de force la citadelle de Mézières, et écrit à la Reine qu’il la garde pour le service du Roi, 233. Refuse de la remettre à M. de Praslin, envoyé par la cour pour la reprendre, 234. Va trouver la Reine à Bordeaux pour proposer un accommodement avec M. le prince de Condé, 324. Est envoyé vers lui à cet effet, 325. (Fontenay-Mareuil.)

Nevers (François, duc de), est tué à la bataille de Dreux, XLV, 57.

Nevers (mad. de), Henriette de Clèves ; trait plaisant de cette dame à la mort de la reine de Navarre, XXXVII, 47. (Marg. de Valois.) — Envoie au Roi des lettres du légat prises à un courrier qui les portoit à Rome, et dans lesquelles le Roi et le duc de Mayenne sont fort maltraités, XLVI, 516. (L’Estoile.)

Nicelly (P.-Franc.) tombe dans une embuscade près de Nimègue, où il est battu avec toute sa troupe et blessé, XL, 240.

Nicétas, revêtu des premières charges de l’Empire grec, essaie de calmer les séditieux, I, 43. Ses réflexions sur le pillage de Constantinople, 57. Offre la conduite de l’empereur Henri comme un modèle à suivre par ses compatriotes, 86.

Nicolaï, conseiller de la chambre des comptes, est tué au milieu de Paris en plein midi par un inconnu, XLV, 250.

Nicolas (Simon), secrétaire du Roi et poëte, écrit une lettre plaisante à M. d’O, XLVI, 373. Le Roi, après son entrée à Paris, le fait venir ; singulier dialogue entre eux ; XLVII, 7.

Nicolas, secrétaire du Roi, meurt à l’âge de 70 ans, fort peu religieux, comme il a vécu ; son épitaphe faite par lui-même, XLVII, 428.

Nicolas, fils du duc de Calabre, vient trouver le duc de Bourgogne pour lui demander sa fille Marie en mariage, X, 284.

Nicolas de Bragme (le capit.), sergent major-général de la garnison de Metz, est puni du dernier supplice pour sa mauvaise conduite, XXVII, 185 et suiv.

Nicolle (maître), d’Acre, est envoyé par les émirs auprès du Roi pour le décider à prêter le serment qu’ils exigent, II, 229.

Nil ou fleuve Paradis : description de ce fleuve, II, 229.

Nismes et Montpellier : excès commis par les protestans dans ces deux villes dès l’an 1560, XX, 100.

Nivelle, libraire de Paris, empêche par sa bravoure que cette ville ne soit surprise par des troupes du Roi, XXXVI, 180.

Noailles (le seign. de), frère du comte de Foix, est tué avec le duc de Bourgogne en voulant le sauver, VII, 312.

Noailles (Ant. de) fait partie de la camisade de Boulogne ; danger qu’il y court, XXI, 54.

Noailles (le capit.), lieutenant de Montmorency-d’Amville, contribue à la déroute des Impériaux près de Sartirane, XXX, 91.

Noblesse (la) a toujours été en estime dans tous les États, excepté en Turquie, III, 175. A eu les plus grands avantages en France ; il y a toujours eu divers degrés entre les nobles, 176. La noblesse de Béarn et celle d’Arragon étoient pareillement distinguées en trois ordres, 179.

Nocolo, de Bordeaux, du parti anglais, assiste à la bataille de Pontvallain, V, 74.

Noé (le capit.) se présente devant Castel-Jaloux, où il est reçu par les catholiques, XXII, 349.

Nogaret (Guillaume), garde des sceaux sous Philippe-le-Bel, expose aux États généraux de 1302 les prétentions du pape Boniface VIII, en démontre les conséquences, et demande le maintien des anciennes coutumes et libertés, IV, 63. Envoyé en Italie, fait le Pape prisonnier dans son propre palais, 65.

Nogent (le seign. de) est blessé dans une escarmouche devant Bapaulme, et meurt de ses blessures, XXXI, 215.

Noiret, trompette et crieur juré, est pendu pour avoir porté des lettres au camp du Roi, XLVI, 50.

Norbery (Henri de), capit. anglais, est fait prisonnier à la bataille de S.-Lo, VIII, 548.

Norfolck (le duc de), général anglais, réuni au comte de Bure, lieuten. de l’Empereur, entre en Picardie, XVII, 433. S’avance à Corbie, 434. Brûle la ville de Roye, et prend Montdidier par composition, 436. Prend le château de Bohain, 438. Se retire en Artois et licencie son armée, 439.

Normandie, hérault d’armes, envoyé au duc de Savoie chargé de lettres pour empêcher le mariage du Dauphin avec la fille de ce duc, fait le récit de son voyage, XI, 291. Lettre du duc de Savoie rapportée par lui, 296.

Normandin l’Aveugle prêche contre la trève ; réponse du duc de Mayenne à son sujet, XLVI, 431.

Notables (assemblée des), tenue à Rouen en 1596 ; détails sur cette assemblée, XLIX, 327 et suiv. (Mém. de Groulard.) — Autre assemblée dans la même ville en 1617 ; difficultés sur la préséance, L, 406. Tempérament pris pour les lever, 408. Les notables présentent leur avis sur toutes les matières qu’on leur a proposées, 413. (Fonten.-Mareuil.)

Nouillac (Philibert de), grand-maître de Rhodes, attaque avec vigueur les Sarrasins de Tripoli, VII, 54.

Nouille (P. de) défend avec Joinville un petit pont pour empêcher que le Roi ne soit attaqué de tous côtés par les Turcs, II, 249.

Noureddin, fils d’Azzeddin-Aibegh, venge la mort de son père en faisant assommer la sultane Chegeret-Eddur, et devient le second sultan de la dynastie des Baharites, III, 56.

Nouvelet, prédicateur, exhorte le peuple à la réconciliation et à la concorde ; dit qu’il faut attendre la décision du Saint-Siége, et reconnoître le Roi s’il approuve sa conversion, XLVI, 618.

Novelonpont (Jean de), surnommé de Metz, rencontre Jeanne d’Arc à Vaucouleurs ; son entretien avec elle, VIII, 249. Promet de la mener près du Roi ; lui fait apporter des habits d’homme, 250. Ne néglige rien pour presser son départ, 251. Pourvoit à la dépense pour la route, 253.

Noviant (le seign. de) est nommé du conseil du Roi, VI, 216. Est arrêté, accusé ; obtient sa grâce, 231.

Noyelle (le seign. de), nommé le blanc chevalier, défend Arras contre les troupes du Roi, VII, 264.

Noyers (le seign. Lamotte des), envoyé par le connétable de Bourbon en Allemagne pour faire une levée de lansquenets, descend en Champagne avec les comtes de Fustemberg et Félix ; assiége et prend Coiffy et le château de Monteclaire, XVII, 431. Pressé par la famine, est forcé de se retirer en Lorraine avec perte, 432.

Noyon (traité de), conclu entre Arthus Gouffier, seigneur de Boisy, grand-maître de France, et Antoine de Croy, seigneur de Chièvres, au sujet des différends entre François I et Charles d’Autriche, XVII, 277.

Noyon (Jean de), chancelier de Baudouin, est envoyé à Rome après la prise de Zara, I, 166. Est chargé par le Pape de lier et de délier les pélerins, 168. Meurt dans la ville de Sarres ; son caractère, 306.

Nuilly (Gauthier de) fait prisonnier Constantin Lascaris, I, 210. Est tué à la bataille d’Andrinople, 356.

Nuilly (Guill. de) prend la croix, 1, 102. Se rend dans la Pouille, 134. Est fait prisonnier près d’Antioche par les Turcs, 260.

Nuilly (Villain de) est tué par les Turcs près d’Antioche, I, 260.

Nully (Jean de), premier présid. des généraux, est fait prevôt des marchands de Paris, XLV, 238. Va au logis du jeune Vigny, secrétaire du Roi, dans l’intention de l’arrêter ; pourquoi il manque son coup, XLVI, 119. Sa colère contre M. Damours ; à quelle occasion, 611. Il se présente pour saluer le Roi, après son entrée dans Paris ; réponse que le Roi lui fait faire, XLVII, 6. Reçoit un billet pour sortir de Paris ; mots écrits sur sa porte, 13.

Nycot de Villette dispute un pas d’armes près de Dijon, IX, 344.

Nypho, de Padoue, explique Aristote ; cause de sa haine contre Jules-César Scaliger et son fils Joseph, XXXVII, 244. Il tâche de les noircir auprès de Jacques-Auguste de Thou, 245.