Traité de la peinture (Cennini)/XIX

Traduction par Victor Mottez.
Jules Renouard et L. Lefort, 1858 (p. 40).

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XIX. Comment il faut donner au papier la teinte indigo.

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xix.00Comment il faut donner au papier la teinte indigo.

Pour la teinte indigo, prends la quantité de feuilles comme dessus, une demi-once de blanc et la valeur de deux fèves d’indigo de Venise^[1] ; broie-les bien ensemble, sans crainte de gâter en broyant trop. Finis avec le même encollage que nous avons désigné plus haut.

↑ Au lieu d’indigo de Venise, il y a dans l’italien : Indaco Maccabeo. L’éditeur observe que ce doit être baccadeo, parce que l’on se servait de l’indigo en perles (ou bacche, graines), usage alors et aujourd’hui encore conservé à Venise, ou bien parce que l’indigo extrait de la plante sort, de l’écorce comme une graine. On pourrait encore dire que maccadeo ou baccadeo étaient des expressions usitées par les marchands, on pour désigner les marchands qui apportaient l’indigo du Levant.

[1] Au lieu d’indigo de Venise, il y a dans l’italien : Indaco Maccabeo. L’éditeur observe que ce doit être baccadeo, parce que l’on se servait de l’indigo en perles (ou bacche, graines), usage alors et aujourd’hui encore conservé à Venise, ou bien parce que l’indigo extrait de la plante sort, de l’écorce comme une graine. On pourrait encore dire que maccadeo ou baccadeo étaient des expressions usitées par les marchands, on pour désigner les marchands qui apportaient l’indigo du Levant.

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