Tresor de recherches et antiquitez gauloises et françoises/1re éd., 1655/Tome 1

La bibliothèque libre.

TRESOR

DE RECHERCHES

ET ANTIQVITEZ

GAVLOISES ET FRANCOISES,

REDVITES EN ORDRE ALPHABETIQVE.

Et enrichies de beaucoup d’Origines, Epitaphes,
& autres choses rares & curieuses, comme
aussi de beaucoup de mots de la Langue
Thyoise ou Theuthfranque.


Par P. BOREL, Conseiller & Medecin ordinaire du Roy.
A PARIS,
Chez Augustin Covrbe, en la petite Salle
du Palais, à la Palme.
_____________________
M. DC. LV.
AVEC PRIVILEGE DV ROY.

A MONSIEVR

CONRART

CONSEILLER

ET SECRETAIRE DV ROY,

MAISON ET COVRONNE

DE FRANCE.


onsieur,





On me blâmera, peut-estre, d’adresser à vn des plut polis Esprits de France, ce qui nous reste de plus rude & de plus barbare du langage de ses Ancestres. Mais pour vous, MONSIEUR, vous aurez sans doute la bonté de m’excuser, si vous considerez que ie ne pouuoit en user autrement sans injusstice. Car puis-que vous auez, esté vne des principales causes de la naissance de cet Ouvrage, ie ne deuois le dédier à personne qu’à vous. C’est par vostre conseil que ie l’ay entrepris, pour le soulagement & la satisfaction des Curieux, qui seront bien-aises en lisant les Livres ecrits en vieux François, de n’estre pas arrestez, par tant de mots dont on n’vse plus maintenant, & qui ont quelquefois des significations assez belles, & des origines tres-anciennes, mais qu’il est difficile d’entendre sans vne longue meditation. Vous m’avez asseuré que ce travail ne sera pas inutile, & ie me suis laissé flater par cette esperance, d’autant plus aisément, qu’un excellent homme de l’Antiquite nous enseigne, Que ce n’est pas estre peu heureux que de pouuoir donner la nouueauté aux choses vieilles, la lumière aux obscures, l’agrément à celles qui ont déplû, & en un mot, de ressusciter, s’il faut ainsi dire, celles qui estoient comme ensevelies dans les tenebres de l’oubly. Mais quelque utile que puisse estre mon Liure, ie ne m’attens pas qu’il soit aprouué de tout le monde, puis-que c’est vn auantage que les plus accomplis n’ont pû obtenir iusques icy ; de sorte qu’ayant besoin de protection, contre l’injustice ou la malignité des sévères Censeurs, dont nostre Siecle n’est que trop rempli, ie ne pouuois auoir recours à une plus puissante, ni plus sseurée que la vostre, que vous ne refusez iamais à ceux qui aiment les Lettres et la Vertu. Ie me promets donc, MONSIEUR, que plusieurs qui vous verront estimer cet Ouurage, ou l’estimeront à vostre exemple, ou du moins s’empescheront de le blâmer, pour n’estre pas d’vn autre sentiment que vous. Car il y a de la gloire à imiter un homme judicieux & sincere, dont l’inclination est toujours portée à fauoriser ce qui est loüable, & à excuser ce qui a quelque defaut. Ie suis temoin que c’est ainsi que vous agissez, m’ayant donné souuent des avis tres salutaires, & dont i’ay auantageusement profité, & laiscé puiser dans vôtre curieuse Bibliothéque, qui est vne source féconde de Liures rares imprimez & manuscrits, tout ce qui m’a esté necessaire pour la composition, non-seulement de cet Ouurage, mais aussi de plusieurs autres que i’ay destinez au Public, & dont on trouuera les Titres au commencement de ce Volume ; Si bien, MONSIEVR, que ie puis dire que vous estes en quelque sorte l’Auteur, aussi bien que moy, puis-que vaste y avez tant contribué. I’ai trouué, dans cette grande Ville, peu de personnes aussi officieuses, & aussi obligeantes que vous ; & c’est ce qui augmente mon ressentiment & ma reconnoissance. Ie confesse pourtant que i’en dois beaucoup à M. vostre frére, qui ne m’a rien refusé de ce qui estoit en son pouvoir, pour l’auancement de mes trauaux. Et certes, la generosité est vne qualité tellement attachée à vostre famille, qu’on peut dire qu’elle y est hereditaire, puis qu’on la louoit dans les Estats des anciens Ducs de Bourgogne, en ceux de qui vous tiret vostre origine comme on la louë aujourdhuy en vous, à Paris, & dans toute la France. Ie serois ingrat, si ie n’auoüois aussi, que ie suis redeuable de beaucoup de faveurs à M. Borel Ambassadeur de Messieurs les Estats des Prouinces-Vnies en cette Cour & que i’ay appris, en la conuersation de Messieurs Gassend, de la Mothe-le-Vayer, & Chapelain, des choses que ie n’avois point decouuertes dans les Liures. Aussi, par leur profond sçauoïr, par leur jugement exquis, & par leur rare probité, ont-ils obtenu, & dans ce Royaume, & partoute l’Europe, une telle reputation, qu’il y a peu d’hommes à present qui en possedent vne aussi generale & aussi pure. Pour M. de Pelisson-Fontanier, outre que ie puis parler de luy de la mesme forte, ie dois ce témoignage à la verité & à son affection, que dés mon enfance il m’en a donné des preuues si effectives ; que ie ne pourray iamais rencontrer assez d’occasions de luy en rendre de pareilles de la mienne ; Mais ce n’est pas une des moindres obligations que ie luy aye, que celle de m’avoir procuré l’honneur de vostre connoissance, que ie mets au rang de mes biens les plus précieux. Ie n’ai point fait de difficulté de parler en ce lieu de toutes ces Personnes illustres, & de les joindre avec vous, MONSIEVR, parce qu’ils sont vos Amis intimes, & que ie sçay qu’on ne les peut estimer plus que vous faites. D’ailleurs, i’ay esté bien-aise de marquer ma gratitude envers vous & enuers eux, puis-qu’eux & vous faites profession de mesmes vertus, & que vous m’honorez, tous d’une bien-veüillance particuliere, que ie n’ay point éprouuée ailleurs, & que ie ne pouuois prétendre par mon merite ; mais dont i’essyeray de ne me rendre point indigne, afin de vous faire connoistre que personne n’est plus veritablement que moy,



MONSIEUR,


Vostre tres-humble, & tres-
obeïssant Serviteur,
P. Borel.
DE VIRI CLARISS.
PETRI BORELLI
MEDIC. ANTIQVO
LEXICO GALLICO.
IVDICIVM.


Onebat quondam πολυμα θέστατοζ ille popularis noster, viuendum moribus praæteritis, loquendam verbis præsentibus, & quidem prudenter, exauctoratus enim ille sermo, & abhinc multis anni jam desitus decem virales tabulas, saliare carmen, atque aborigines sapiens, ipsisque Romuli Nepotibus cum Egeria. Numæ, cum Euandri Carmenta, Balbutientibus familiaris & Vernaculus quem finem alium habere potest, nisi hunc vnum ; caliginem audientium animis vt offundat & quem mirentur citiùs homines, quam intelligant, longè ab co consilio quo natura ώροφδεικόν λόγον animi interpretem fidelem esse voluit. Sic ut quæ ille meditatur & cogitat planè liquidè enuntict & propalet oratio ipsa, cujus vnica & singularis laus est ipsa perspicuitas vtendum ergo sermone vt nummo cui publica forma est nisi hoc vnum studeamus, vt non intelligamur atque tum præftaret tacere, aut

ab in fœlici Charta prurientem abstinere manum, qui enim voces istas priscas & exoletas in quotidianis communibusque sermonibus expromunt, perinde faciunt, ac si qui Velleri Tyrio Murice Ebrio & εύανθεί ferruginem aut centonem lacerum & detritum assumerent tantum abest vt ex eo rectum conciliasse temperamenta colorum ; quin imo purpuram ipsam exoculasse merito censendi sunt. Ita illi orationis Nitorem hac vetustate fuliginis plane infuscanc & quà natiua pulchritudine exurgere debet, hanc quæsitis, fucis & pigmentis iisque temporis vetustate vanesentibus, interpolare, & adulterare non verentur. Atque vt dignissimi rerum æstimatores numquam ferent, minus probabunt istam in aucupandis obsoletis, ad antiquitatis speciem, vel obscuris ad eruditionis ostentationem nimiam & affectatam diligentiam, sic credo nec illi negabunt, multum illam facere ad bonam mentem, & omne punctum ferre in rectum instituenda studiorum ratione. Cum enim præstantissimos illos seruas a quibus hoc quidquid est invita meliore commodi & bonæ frugis fato, tandem concedere necessum est quos immortales esse oporteret, reliquum est, vt quos affari præsentes, & quibuscum colloqui non iicet, horum monumenta quaæ fugacis temporis obliuio delere non potuit rehgiose colamus, sermo autem ipse animi sensa & cogitationes plané & liquidè cum exprimat sitvvt sedulam nauare nos oporteat operam in eo inquirendo, & inueniendo qui majoribus nostris fuit vsitatus & familiaris. Nolim tamen iniquissimi rerum æstimatores putent me ita sentire vt velim nostros homines in loquendo cum tenere sermonem, qui vsu ipso (penes quem est arbitrum & Norma loquendi) iampridem exoleuit ; inque dissuetudinem abiit ; minimè, longè mihi alia mens est, alia cogitatio, sed hoc vnum affirmo valere quamplurimum eam αρχαιολογιαν ad informandum animum melioribus illis disciplinis quæ ingenuum & literalem hominem decent ; neque vnquam vlli author fuerim ea esse vtendum in colloquio familiari & consuetudine quam homines habent inter se, sed pari cultu & veneratione qua vetera omnia esse excipiendam, haud absimili ferè ingenio & ratione quâ élégantes illi vasa assabrè facta, quibus prætium facit ipsa rei vetustas, iniquirunt omni cura & sollicitudine, inuenta fouent studiosissimè, id vnum vnicè curantes ne ea habendo depereant ; imô ne vsu ipso intertrituram patiantur vel minimam, reponunt asseruantque inter, τά κειμήλια, recondita, in ostentationem artis, & artificis commendationem. Magnam proinde gratiam tibi debituri antiquarij omnes (Vir Clarissime) ob tam egregiè nauatam operam in eruendis illis monumentis, etiam cum ipsa vetustate certantibus, & primorum hominum ingenio & indole describenda. Magnus me Hercle labor, &c negotium operosum’eos reuocare in vitam, quos longa annorum series confecit, tenebris damnatos in lucem eruere, miserè cum blattis & tineis luctantes dare famà, atque ostentare posteris quos tanquam duces & antesignanos sequantur, & ad quorum exemplum omnia sua componant. Nihil dico de delectu, quem pari ingenij felicitate, & iudicij grauitate feceris in legendis iis quæ consilio tuo arque instituto fauerent, omnes me tacente facilè iudicabunt, te in eo argumenti genere aliàs copioso, rerum curà potius quàm copia institisse, ne opus maiorem in molem assurgeret sat fuit præcipua rerum capita delibasse, summas modo lineas duxisse, & digitum ad fontem intendisse. Omnia isthæc quam ornaté, quam nitidè, quam fæliciter atque ex animi sententia eorum quos antiquitatis amor tenet, sollicitatque, malim te ex alieno ore quam meo rescire, ne assentationis à qua suum ipse alienissimus, suspicionem incurrisse videar. Perge itaque, vir Clarissime, quô tuus te genius vocat, fælicioribus istis auspiciis ire in Litterarium plausum, ausim polliceri futurum vt hoc ingenij opus melioribus musis editum, ætatem ferat, laudetur, probetur eruditis omnibus, & quam dedit fugienti atque breui emorituræ vetustati gratiam, eandem illi, imò cumulatiorem posteritas sit repensura. Quod optat ex animo tuus

Ant. Carpentarivs
Doct. Med. Paris.

IN

PETRI BORELLI

MEDICI REGII

LEXICON CELTICVM.


D
Vm pereunt Graijs sublimia pergama flammis,

Et tota in cineres Troïa redacta, iacet :

Sufficit Æneæ, patris venerabile pondus

Tollere, & èmedio membra cremanda, rogo ;

Egregium certè & cunctis memorabile fastis :

Namque patri, vitam qui dédit, ipse dédit.

Tu majora tamen, Castrensis Docte Borelle,

Perficis, immensi prodigus ingenij.

Linquit is æternæ profugus damnata ruinæ

Mœnia & haud certâ Troïca tecta fide.

Non tibi sufficiunt, antiqua resurgere Castra,

Et Volcos & iam nomina, Tectosagos :

At Romana prior Gothicis immixta loquelis

Lingva, per innumeros non benè lecta dies :

Per te recta sonat : clarescit congrua Chartis

Celtica ab antiquis quantula temporibus.

Sicque nouâ Patriam das expergiscere vitâ :

Et mutus, per te lucida dicit auus.

Si plus Æneas toto memoratur in orbe :

Num potiore pius iure Borellus erit ?
L. de H.

D. PETRO BORELLO
Doctori Medic. in Onomasticon
ejus Gallo-Francicum.


I
Ngenijs natura studet dare singula parcè :
At pro te, cumulos prodiga semper habet.
Nouit Aristoteles ejus transcendere metas,
Inuidus heu metas fixit & ïngeniis.
Sed mox vincendas proprio Borelle labore
Præmonstrant animi pignora clara tui,
Nasonis tibi crescit honos, fastuque Maronis,
Ac medicas artes laudat Apollo tuas.
Castrensis Solus Patriæ Polyhistor haberis :
Scriptis ipsa tuis Gallia facta loquax.
Sic fatum supra Æsonium sine Colchidis arte,
Lethæas Gallus non bibet ullus aquas.


Clemens Dvrandvs Reginæ
Gall. Elemesionarius.

IN D. PETRI BORELLI

MEDICI REGII THESAVRVM

linguæ antiquæ Gallorum restitutæ.

DISTICHON.


N
Onne satis præclara suit tibi fama, Borelle,
Cur igitur corpus dissipat ingenium.

Iacobvs Conrart
.

AD EVNDEM.

TETRASTICHON.


M
Æonio quamquam cantu sunt digna, Borelle,
Scripta tui promis prodigus ingenij,
Attamen audebo, paruo tibi plaudere versu
Qui ingentis nostri pignus amoris erit.

I. L. M.

IN D. PETRI BORELLI

MEDICI REGII ARCHAIOLOGIAM.

EPIGRAMMA.


Q
Vod redeant antiqua tuo nunc verba labore,
Gratia debetur summa Borelle tibi ;

Sed si quid per te mores vt verba redirent

Antiqui, major gratia nonne foret ?
I. Alegrivs in Curia Edictali
Castrensi Aduocatus.

ALIVD EIVSDEM.


R
Eddita sunt luci verba à te prisca, Borelle,
Redde fidem verbis, omnia puncta feres.

ALIVD EIVSDEM.


V
Erba antiqua refers, verùm, si antiqua (Borelle.)

Dicere quæ nobis sunt potiora licet,

Vel noua quæ scribis dicam antiquissima, quidni ?

Cum scriptis potius nil queat esse tuis.

LECTORI.


T
Riginta & quïnque hic nondum compleuerat
annos

Petrus Borellus hosce cum lïhros daret :

Luminis ingenij & præclaræ munera mentis ;

Et quicquid olim Historia, iam & recens, habent,

Viuit in æternis Vrhs illi Patria Chartis


Claretque multus ciuis oblitus suis.

Quæ Natura latens obscuris occulit umbris

Hic Author Almæ luce Naturæ, vagis

Eduxit tenebris ; & mira protulit arte

Facilem medelam : homines ab interitu auocans,

Democriti est ausus doctas tentare latebras

Et eruditum quod reconditum iacet.

Plurima ad ingratas licet, & noua destinat aures

Politioris literaturæ decus :

Si modo non desit Mecœnas ; qualibus æuum hoc

(Doctis repletum hominibus, heu & opulentis licet:)

Priuatur nimium : & cum dia alimenta recuset,

Carere dicas Orbis hanc Metropolin,
A. de la V.

CATALOGVE DES OEVVRES

de Maistre Pierre Borel Médecin.

LIVRES IMPRIMEZ.


L
Es antiquitez & raretez de la ville de Castres d’Albigeois & des lieux circonuoisins, auec vn Traité d’inscriptions antiques & autres singularitez du bas Languedoc, & le Roole des rares Cabinets de l’Europe, & le Catalogue des curiositez qui sont dans celui de l’Autheur, imprimé à Castres l’an 1649, chez Arnaud Colomies. 8'.

Vn Poëme à la louange de l’Imprimerie.

Obseruationum Medicophisicarum Centuriæ 2. In quibus multa rara, stupenda, ac inaudita continentur.
Cum inscriptionibus quibusdam antiquîs 1653, apud Arn, Colomerium Castris. in-12o.

Le roole des raretez de son Cabinet. in 4°.

Bibliotheca Chimica, cum referatione ænigmatis Maieri ac Epistola Chimica. Parisiis, apud Thomam Ioly, & D. Carolum du Menil 1654. in 12°.

Auctarium ad vicam Peirescij 1655. Apud Hadr. Vlak, à la Haye.

Carmina in laudem Regis, Reginæ & Cardinalis Mazarini. 4°.

Commentum in antiquum Philosophum Syrum. Henault 1655.

Et ce Tresor de recherches & antiquitez Gauloises, réduites en forme de Dictionnaire des mots anciens, auec des premières & secondes Additions : Et les vies de Nicolas Flamel, Iacques Cœur, & du Cosmopolite, ont esté incorporées dans le susdit Tresor.

________________________________________________________________

LIVRES A IMPRIMER,

Les vns acheuez de composer, & les autres fort auancez. Ceux qui sont acheuez, ou presque acheuez, ont trois estoiles : Ceux qui ne sont qu’à demy faits, en ont deux : & ceux qui ne sont que commencez, une.

* *
D
E
Natura ac proprietatibus Mineralium, Plantarum & Animalium seu Amphitheatrum naturæ,vol. 7. folio. In quibus innumera noua rara quæ in Aldrouando & jonstono desiderantur continentur.

* * De vita ac Philosophia Democriti. vol. 3. fol.

* * De Magia naturali, in qua docetur quomodo res omnino inauditæ & captum superantes imà & magiam nesariam attingentes perfici possint.

*** De Mundorum pluritate.

** De Thesauris.

** De vita Mæcenatis.

*** Tertia & quarta obseruationum Medicophisicarum Centuria.

*** Obseruationum Microcospicarum Centuria.

** Cribrum Philosophorum Chimicorum.

** Topographia Chimica.

*** Vitæ Chimicorum quorundam. Quæ ad Flamellum, Iac. Cœur & Cosmopolitam, attinent sunt in Thesauro vel Dictionario antiquo Gallico in lucem Edito.

** Bibliotheca Chimica Cronologicè concinnata cum secunda parte, & vitis Authorum compendiosis.

** De Cathena rerum aurea.

** De Monstris in fol.

*** Antiquitez de Castres augmentées de deux tiers.

** De Zoophytis & Zoolithis.

** De vita Heracliti, Didonis, & 7. Sapientum.

*** De somniis.

** De projectionum Chimicarum Historiis.

*** Theatri Chimici volumen sextum & septimum.

*** Vn Théâtre Chimique François.

*** De lingua vniuersali Tractatus.

*** Cypheri Veneti seu quadrati referatio edocta.

*** De nullitate Magiæ.

*** Bibliotheca librorum singularium.

* Bibliotheca libr. Anonimorum.

*** Tres orationes funèbres, cum quarta de resurrectione.

** Dissertationes Variæ Curiosæ, vt pote de facie orbis mutata, de ambaro, de caule aloës, & de Serico in supercilio mulieris vegetante, de arte volandi, &c.

* De vero tubi optici inuentore.

* Rerum omnium Thesaurus copiosissimus. Opus ingens.

*** Astyage, Tragédie.

* Etymologicum.

* De Zona antiqua capillitia.

** Sylua Syluarum.

* Monologus, quod nil scitur.

* De obelescis, ac de Hieroglyficis, opus curiosissimū.

* Dissertatio sub titulo, hoc.

*** Lapidem Philosophorum propalari debere, ac de materiæ ejus reuelatione.

** La vie de M. des Cartes, de du Bartas, & autres.

** De viris illustribus qui Borelli nomine Claruerunt.

* De ratione Brutorum.

* De Collegio sapientiæ desiderando, ac de Vtopia.

** De mira plantarum, ac animalium omnium resurrectione per phantasmata opus curiositatis inauditæ. Ac de rerum ideis & feminibus ex formis.

* De Cornibus, in fol.

Plusieurs qui auront veu de semblables rooles de Liures qui après n’ont iamais esté imprimez, douteront que i’aye trauaillë à tant d’ouurages, mais ie seray bien aise de les detromper : A cause de quoy ceux qui en douteront m’obligeront de s’adresser à moy, auant que d’en rien dire contre ma réputation ; & ie leur feray voir que ces trauaux sont non seulement fort auancez, mais qu’il y en a encore autant que ie n’ay pas voulu dénombrer.

Plus ego sustinui quam corpus debuit unum

Ni mihi Mecænas, hæc peritura cito.

BIBLIOTHEQVE, OV CATALOGVE

des anciens Poëtes François, & autres Liures

tant MS. que autres, dont ie me suis seruy

en cet Ouurage.

Outre diuers Arrests, Titres & Chartres, &c.

A.

M. d’
A
Blancourt.

Abon, ancien Poète Latin, de l’an 887.

Abraam le Iuif.

Bigarrures du ſieur des Accords.

diuers Actes anciens.

Le Roy Adenés Poëte, ou Adams.

Dauid l’Agneau en son harmonie chimique.

Guillem d’Agoult Poëte ancien, uiuant l’an 1181.

De la maniera d’amar dal temps passat.

R. d’Aice ou Daie d’Avignon.

Aimon le Moine.

Alin Chartier au Quadrilogue, &c. des 4. Dames,

Albert de Sisteron ou de Tarascon, Poète ancien.

Hist. des Albigeois, de Perrin.

Aldobrandin.


Aletin le martyr, és Antiquitez de Bretagne,

Alexandre de Paris.

R. d’Alexandre fait en Vers l’an 1140.

Bertran d’Allamanon,

Almazatus, au Boy de Carmassant.

Altaserra de Comitib. A quit.

Fr. Alunno.

Amadis de Gaule.

S. Amant, Poëte,

jugement d’Amour en Vers, fait du temps de S. Louïs.

Amoureux Transi, sans espoir.

le loyer des fausses Amours,

Ammian Marcellin.

Blason des fausses Amours,

Histoire aggregatiue & annales d’Anjou.

R. du Tournoyement de l’Antechrist.

Antitheses de Iesus-Christ & de l’Antechrist.

Itineraire d’Antonin.

Apulée de l’asne d’or.

Odo Aribertus MS. d’Histoire.

Aristophane.

Aristote.

Artemidore.

R. d’Artus de Bretagne.

gestes d’Artus écrites l’an 720. par vn Hermite Breton.

Atheneus.

grand Atlas de Mercator.

Autre augmenté.

R. d’Aubry le Bourguignon, en Vers.

Auger Gaillard de Rabastens.

S. Augustin.

Berault de Stuart sieur d’Aulbigny, de l’Art militaire MS. en velin in 4.o auec de fort belles miniatures, appartenant à M. Claude Martin Médecin à Paris.

Aulugelle.

Ausonius.

B.


B
Achelier d’armes, Poète.

Baïf.

Balade ancienne, chimique.

le Bany de Liesse, Poëte.

R.du Cheualier au Barisel.

G. Saluste du Bartas.

Balzac.

Becan.

Martin li Béguins.

du Bellay, Poëte.


Beloy.

Bembo.

Règle de S. Benoist.

R. de Benois, du sac de Troye.

Rigaud de Berbezil, Poëte Prouençal.

R. de Hugues de Bercy, en la bible Guyot, en l’an 1260.

Berger d’honneur de S. Gelais.

R. de Bertain.

Bertrand de Marseille, Poëte Prouençal.

Comédies dites las caritats de Beziers.

Bethancourt, de la conqueste des Canaries l’an 1402.

Théodore de Beze.

le Bestiaire.

Blason des fausses Amours.

la Bible.

la Bible Historiaux M S, Voy Testament & Moulins.

abrégé de la Bible M S.

Bible Guyot. Voy Bercy.

Bignon, sur Marculphe.

li liures de la Royne Blanche.

R. de Pierre de Blois, Poët. anciē.

Bodin, en sa République.

Blondiaux de Nesle, Poëte.

leges Boariorum.

Bochart, au Phaleg.

Boëce MS. en velin, commenté par Mehun.

Iean Boisseau, Poëte Prouençal, de Nice.

Bonsons, és Antiq. de Paris.

Peire de Ponifaciis, Poëte Prouençal.

Borel mon père. 57

Borel. Antiq. de Castres. & obseruations, &c. 575

Bouchet, au Cheualier sans reproche : Car. Bouillus de vulg. linguæ vitiis.

antiquitez. de Bourges.

Boutiller, en la Somme Rurale.

Guill. Boyer, Prouençal.

R. de la conqueste de Bretagne.

Guill. le Breton, Poëte.

Iean Bretel, ou Bretiaux.

Phil. Brito. Philippidos lib.

du Brueil.

Hugues Brunet.

Bruniaux de Tours.

R. de Brut.

Las Drudarias d’amour.

Budeus de Asse.

Bulle de Grégoire IX.

Busbeque en ses Ambassades.

c.

Guill. de
CAbestan, Poëte.

Cælius Rhodiginus antiq. lectionum.

le Calepin.

Callisthenes ad Stobæum.

Cambden, en sa Bretagne.

Peire Cardenal Poëte natif de Beaucaire, au liure dit, las lauzours de la Dama de Argensa.

Caseneuue.


Casteluetro.

uie de Catherine de Medicis.

Catholicum paruum.

Caton.

Catulle, Poëte Latin.

Cesar en ses Commentaires.

Chæremon des Hieroglyfique.

Comte de Champagne, Poëte.

Champier de l’Ordre de Cheualerie, & ses Croniques d’Austrasie.

Chansons Spirituelles.

R. des champs Faez.

Sire Iean Chapelain, au Fabliau du chastelain de Clugny.

Constitutions de Charlemagne.

Capitulaire de Charlemagne.

Cartulaire de S. Lazare prés Par. R. de la Charrette. Voy Godefroy de Leigny.

Charron, Hist. Vniuerselle.

George Chastelain, és Croniques abrégées.

R. de la Cherité.

André du Chesne, sur Alain Chartier, Antiq. de France, l’Hist. des Ducs de Bourgogne, l’Incarnation de I. C.

Jacques de Chison, Poëte.

du Choul, de la Religion des Romains.

Claudian.

R. de de Cleomedes, par le Roy Adenez, Poëte.

Clerac, des monoyes de Guienne.

Clopinel, Voy Mehun.

Iacques Cœur, du reuenu de la France.

la Colombiere en sa science heroïque.

Phil.de Comines.

Comédies des Chambrières de Beziers.

Coquillard, 1531.

R. de la Conqueste d’outre-mer.

les Contredits du songe-creux.

Corippus.

Corroset.

R. du Chastelain de Coucy Poëte. MS.

Cosmopolitæ nouum lumen.

Coustumes d’Anjou,

De Bologne,

Du Maine,

de la marche de Montpelier.

De Poitou.

De Blois.

De Bazadois.

grand Coutumier de Normādie.

De Beauuaisis.

Montpelier,

Aigues-Mortes.

Cremerus Abbé.

Chrestien fit le R. du Cheualier à l’espée.

Guill. Cretin Poëte.

P. Crinitus.

la Croix du Maine, en sa Bibl.

Crollius.

Cronique de Hainaut.

Croniques abrégées de George Chastelain, de Louis XI, de


S. Denis MS. de M. Iustel Secrétaire.

grande Cronique de France, & de Flandres.

Cronique M S. de Michel des Audars de l'Ordre des Freres Prescheurs, de Schedel, d’Austrasie, de Champier, ancienne de France.

Hugues de san Cyre Poëte ancien.

D.

præceptum


DAgoberti de Mercato S. Dionisij.

l’an des fèpt Dames.

le liure des quatre Dames.

Dauity.

Cronique S.Denis M S.

M. de Dieu.

Liure de la Diablerie par Eloy d’Amernal.

Diodorus siculus.

R. de Dion. Dioscoride.

Ditelet de l'outillement au vilain, en Vers.

Autheur des Doctrinaux.

Docte de Troyes, trouuerre ancienne.

R. de Guill. de Dole, Poëte.

Dominici, au Franc-Alleu.

R. de Doon.

M. Charles Drelincourt P. de P. au Dialogue de la descente de

Iesus-Christ aux Enfers.

Dupleix en l’Hist. de France, & en ses Antiquitez Gauloises.

Durans le Poëte, au Fabliau des trois bossus.

Durand. lib. de officijs.

E.

Alphonse d’
ELbene, de Marchionibus Gothiæ.

Paul Emile.

diuers Epitaphes. 23. 52. 136. 263. 407. 421. 453. 469. 501. 602.

Gautier d’Espinois, Poëte.

d’Espleigney. Voy Thibaut.

Estats & Empires du Monde.

Charles Estienne.

Henry Estienne. De la conformité de la langue Grecque auec la Françoise.

Erpenius.

R. d’Euryalus.

Eusebe.

Eustathius, sur Homère.

F.


FAber, Iurifconsulte.

Fables d’Esope anciennes.

R.des champs Faez.

Farce des fils sans pere, & de Colin chāgé au moulin, en Vers.


Cl. Fauchet President, de la Poésie ancienne. De l’origine des Cheualiers. Des offices & noblesse de France. De la milice & des armes.

R. de Fauuel en Vers, fait en 1310.

Raoul de Ferrieres.

Festus.

vie de S. Fides d’Agen.

Verrius Flaccus.

le R. chimique de Nicolas Flamel.

Cronique de Flandres, ancienne.

liure des Flateurs & des habits.

Flodoart.

Florent chrestien, Poëte.

Floretum Philosophicum.

R. de Florimond ou Fleurimont MS. en la Bibliothèque du Roy, de l’an 1128.

la Nef des Folies.

la Fontaine des amoureux de science, de Iean de la Fontaine de Valenciennes.

Fontaine perilleuse.

la Forcfi des sâges philofophes,

Fortunatus, Poëte.

Fouilloux, en sa Vénerie.

grande Cronique de France.

R. de Gerar de Frate , Poète. Frédéric I, Empereur, Poëte.

Frodoart.

Froissard. e A T A L O G G. GAjfarel, des Talifmans. le Moine de S. Gai De rel. Caroli maç-ni, o M. Galant. T>h Franc-Alleu. De l’ Oriflamme , Calatmm de arcanls Scripturd fiera. J?. de Galïen reflaure. R.de Gandor de Douay de la con- tjuefie de Godejroy deBouïh Ion, envers, R.de GarWy Poète, R . deGarnier dcN antueil) Poète. Garnier, autre Poète. R, de Garry. le chanoine Gajje Poète , en la ’vie de Richard J. Duc de Normandie. V E. Glareanu^. Gocleniiis. Goropius Becanus. GoudouU PcètCf enfin ramelèi^ Moundi, R. du S, Graal. Gracez Brûlez. Cheualicr.Po’éte. Gratian du Pont Poète , es con- trouerfies du fiexe mafiulin d^ féminin o Greban<i Poète. Pierre Gringoire , aux Memu propos de mère fotte, Crofim , furLucam. Guaguin , Hift, de France. R. de Çuerin de Monthrun Psete. Guill. Guiart d’Orléans en l’arL D amours l’an rjoô. & au R, des Royaux lignages. Guichart, R. de Gautier d’Auignon en Adam de Guiency traducteur de Vers ^ fait en 1200. GauuainyMS. Gelioty en V Indice Armoriai. Gemma animji , MS. Pierre Gentien. Geofroy , en fi Satyre des Pâte- nofhres. R. de Gérard de Roufi/lon, Poète. Gefner, en fia Bibliothèque, laquemars Giclée , poète. Giles de Viez.-Maifins,Po’éte. Nie. Gilles , Hiftorien, Glaher. Caton, R. de Guillaume au courbnez,, R. de G utile -ville y vieux Poète, Peire Gutllem , Poète, R.de Gui Hébert de Guerneville^ la S. Bible. Bible Guiotde Prouins.^ de Hu- gues de Bercy, R.de GuiotdeNantueiL R, de Cuite clin. x4. Annales de Ainaut de la» quesdcGuife. C ATALOGVE. Haifiaux , àu Fabelde l’AncL H, de U conquejle de lerujalem] {Jabertj ou Hébert. fn Vers. Hebersy nu R, desfepSdges. l’Incarnation en Vers, Helinand Poete,enfon Fabluu. dmerfesm/crtptions, 405.41(5’. Hefychitts , enjm Dictionnaire 2 p i . 46c. i<3 5 . 4 82 . Grec. loinvtlk^Hifi. Francoife, Van Meule , en fi Grammaire Hollandoi/è, H ter on, ad Euftoch, Homère , Toete Grec. Horace y Poète Latin. H orttis finitatis , traduit y qui ejl -vn ancien Herbier figuré. Hue U Maroniers , ou le Mari- nier d’amours. Hues de Brajes. Selue Mené- ftrel. Hues Piancelles , au Fabelde Sire Hains & de Dams Auieu- fi- Hugues de Bercy en fi Bible G mot MSo en l’an 1260, Irïuon de Bordeaux, loly. Des Offices de France. Ifidore, Etymol. luflinian j es Inftitutes, luuenal, Poète Latrn^ Eron, Kircker en fin obelifiuz & prodrome Copttque^ K L. L Amberî U Cors , Foete„ Lancelot du Lac , en L% conquejle demS. Greal. mémoires de Languedoc, Iluon de Mery au R. dit, le Bertran Larade , Poète Cafion, Tournoyement de l’Ante - Lafiaris^ Poète, chrifi. chartulaire de S. Laza/e. Buon le Roy^ au Vair Palefiroy, Godefroy de Leigny poète , au R.dela charrette qu’ Hache - ua. Or il auoit e fié commence far chrcfiien de Troyes. Thibaut Lefpleigny, Promptuai- re de Médecine. Lthaiiius, Lit Uuon deViileneuue, Poète, L IArdin de finté, lardin de plaifincCy en Vers, l’ie de S. lean Baptifie. le Poète lean , au Roy de Na- Loifiau. narre. LoificL e. C i C A T A L O G V E. ’Guillaume de Lonis , au R.de Jean Marot. la Rofè. Geofiûy du Luc, Poète Vrouen çal. Lucam , Vocte Latin.. Lucien^ Lucilius,. Lucrèce j Poète Latin.. clément Marot. Hue li MaronierSy ou le Man- nii’T d’amours, UHartiald’ Autiergnejs Vigiles de Charles V 1 1. Martial de Varisi. Martial, Poète Latin, R. d’Euryalusdr Lucrèce, Voy Martianus Capella, Sorm. Luit pr and. Lu lie. les L unettes des Princes, . M. ^ . de Judas 1^ /ï Acahee en LSÏj’ers , fait l’an 12.S0. la dance Macabre, CMagius. R, de CMaguelot^. . Mich, Materus, lemle Maire. Illujlrations des Gaules, V Amant <vert. Et fmguUritez. de Troye, U Manière d’aorcr, de M arc a, H ift:. d’Aquitaine. Marcel Empiric, , Marchanttus,HîfiJe Flandres, k,§uens de la Marche Foete, félon du Verdier, Marculphe Poète Latin. Marie de France , Tradu^rice d’Efope en Vers François, tiré de lAnglois, Mathieu,. Hifloire de France, Rebours de Mathtolus, R. de Maugis d’Egremon. Megiferi Thefturus Volyglottus ex 400, linguis. lean de Mehun. Voy R, de U Rofe. lia atheuélefufditR^^ commencé par Guill.de Loris. Le Teftament & le Codicille du mefhie.Son Commentaire fur Eocce , in fol. MS. en njtlin. La remonflrance de Nature, Tomponius mêla dé fit u or bis, R, de Melingeris MS, en fon. doctrinal Royal y en Vers, R.de M élu fine, M, Ménage en fcs Origine s Françoifs. R, de Mer an gis par Raotd de Houdanc Poète ^en 1200. Mercator, Mercure trifmegifte, . R, de la conquefte d’outre-mer,. R. de Merlm. Prophéties, Etdté... S, GraalMS. différent beau- coup des imprimez, , appartcC AT A L nant 4 Uonfieur Conrard, (JMarm Merfene. JJuon de Mery. Jpocfies de Mcfchimt. CAieurftns. CMeyer.enl’Hifl, de VUndres. Germain Utlet en fin HtJI.de iAhayede S.Vents. CMinutms, le Roy Modus , au Iwre de U Chdjje. le reclus de Molam on^Molens, Monet. petit lem Monjot de Taris, Poète, Jean Mon’yot d’Arrêts, Voeîe,. (JHonmos , Poète. tJMonfirelet, CHichel des Montagnes en fis Ejjhù, JFr. de Montfaucon Tolofiin Voete, en fis dits moraux, Jean Moulinet, V^oete. Pierre du Moulin» M. Guiart de Moulms en U Bible Hiftoriau.K MS. en velin, in fol. auec des miniatures, appartenant a Ad. Conrart. Efi de tan 1 2p i. VhiL Mousk enfin Hiftoirede France M S, de U Bibliothe- (jue Royale, Colin Mufet.. CMunficr, Cojmografk.^ O G V E. N. ^Angy. Cuill, de _ _ ^ R. de G u toi de Nantueilj Vo’éte. R , de Doon de Nantueil , Voete, de jure Regni Neapoltt^ la Nef des Dames vertueufcs. la Nef de Santé, la Nef des Folles, Neffon , Voete. Ni ce tas. Nicody en fin Dictionnaire & en fes Cantiques. le an U Niueloisy Voete, •vieux Noels* Nonnus. Nofiradamus.. O. R.d’ OGerle Danois , par le Roy Adams y. .'i>> ».’♦.:> •vr♦^vh ^JA^!ïi Voete. Hure ancien , intitulé : Pour Orgueilleux humilier 5 en Vers , fut l’an 12 s 0. Orus Apolla. de HierogL ottonfm^^y Ouide ^ ^.Î**V’* vn fort grand Ouide MS. /^**»^ < ’ueltn , commenté & ennc^Y^S^*^ de miniatures , appartenantj^^ ^ M . Conrart Confit lier & ^. ’^^; ,,^^ cr(taire du Roy, ^ c. iii, ’^çi ■ »• " r ’tHv^^rt^ v.*^v ma; C A "f A L O G V E. Oultcman, Wïfioire de Vden- félon Geojroy de Tore’, ciennes, Terceualle Calots MS.mîoX^ de U Bibliothèque de M. de P . ^rîafnati Confiiller à Toloft, fiitpdr Manecïer. Ou il y a le R,de TJ AlUdien , fils de plus de foixante mille Vers^ _ Miimor Roy de R, de Perce-foreft, la grand Bretagne ^par Cha- loach. Pertonius de ling^ Gallu puys Tourangeau , en cinq origine, é’ eognationeQrjtçjt Hures en profè, cum ea, fra Paolo. Sa vie. Perrm , Hijloire des Albigeois^ Paracelfe, chtrnifte. Perrin d’ Angecort ^ Poète ^ ^JMemoires des chofis pajsces k Perfe^ Poète Latin, Paris depuis l an j 200. MS. oJ/. Petit M. de Nijmes. de la Bible de M, Claude Pétrarque y Poète Italien m CMartin Médecin à Paris, la Peyre , Cronol. ’Gmll.&chnJlophle^lesPanfies. fore fi des Philofophes, Vafquier, Recherches de U Philoflrate, France. Philoxeni Glûfiîe, Vierre Vathelin , Aduocat. La Phocylides , Voete Grec. farce du Drapier. Pierius Valerius de HierogL Vaufaniits ^Hifiorien Grec. Pignort^ tabula ifaca. Pèlerinage de l’ame en Vers y Ptthagore. fait par vn Moine ^ Je Ion ce s Pithou. Vers: Chriftme de Pifin Poetrice ^ , Cy fine li Romans du Moine, MS, Des pèlerins de vie humaine. V latine d’honncfie volupté. ^ Jean Vdifion de Condrieu, Vlaton, Vhilofophe, R.deVepm. Q^^^,’/ VlauteVoète Latin, • Verceuald’OrieCy^euofs, Poète Vlme, Hifi. nat. ^2^T^^^ en langue Vrouençale^ Cou- VlutarchuSyde fluminibus. Ses _ ^ ff^ ^icrneur d’ Auignon & d Ar- œuures méfiées , & fis vies, ^’^^’J^ ^ ^^our Charles Comte de art Poétique, ancien. m^ jt’hétxProuer;ce , filon Verdter en le Comte de Voitou, Vo’etean- J^^^lâif^if^^à Bibliothèque , dedié au ctcr^ 9^* (^â* Çomte^hilippe deplandreSi

le Moine de Voligny, Poëte.

Poldo d’Albenas, des Antiq. de Nismes.

Pollio.

Pontanus de originibus.

la Popeliniere.

Posselius de Laud, Raimundi Pellissony.

R. des trois Preux, qui est le plus ancien R. Breton que nous ayons.

Procope.

Properce, Poëte Latin.

le grand Propriétaire de toutes choses.

Psautier ancien de 700. ans.

Ptolomée.

Pybrac.

Q.

le chanoine de S.
QVentin, Poëte.

Quintilianus Orator. instit.

R.

Fr.
RAbelais.

Ragueau. Indice des droicts Royaux & Seigneuriaux.

Raimbaut, Poëte Prouençal, uiuant l’an 120 S. a la Cour de Boniface Marquis de Montserrat.

Peire Ramon lou Proux, Poëte Tolosain.


Raoul de Houdanc, Poëte. Ou de Houdon, qui fit le R. des Isles en 1200. Il a außi fait le R. de Meraugis.

Raoul de Cambray, Poëte.

Rasis Cestrensis.

Rebours de Picardie, & de Mathiolus.

Reginon, en son Hist.

R. du nouueau Renaud, Poëte.

R. de Regnaud de Montauban, en vers.

Beatus Rhenanus.

Art de Rhétorique ancien.

Richard, Cœur de lion, Empereur.

Pieros du Riez, Poëte.

Robert le Rocquez, Poëte, au miroir d’Eternité.

Roc le Baillif, sieur de la Riuiere.

Robin, au Menelogue.

le President la Roche, és Arrests Notables.

Rois de Cambray, Poëte.

Rodolphe.

quelques Romans anciens, anonimes.

Ronsard.

Fabliau de la Rose uermeille.

R. de la Rose de diuerses impreßions, & plusieurs M S. commencé par Guil. de Lorris, & acheué par Iea de Mehun.

Rosier Amoureaux, vieux Poëte de France.

R. de Ron, & des Ducs de Normandie.

Rulman de Nismes, au plan de ses Antiquitez, de Nismes.

Rutebœuf. Poëte.


Verfion des Jèptame tnterpretes.

de Serres, Histoire de France.

Seruius,

Iacques Signet, De la diuifim du Monde.

Sillon. Poëte ancien.

Gabriel Simeon, en sa Limagne d’Auuergne.

R. de Siperis de Vineaux, Poëte.

Sirmond.

les noms d’aquelses que feron Tanfens & Struentes, MS, cité par Nostradamus.

Somme Rural.

contredits de Songe creux.

Songe uert.

Songe du Verger.


S.

le
SAge, a fait les folies du

R. des sept Sages par Dolopathos Poëte, sous Louis Hutin.

Sainte Marte. Eloges des hommes Illustres.

jardin de Santé.

Salmasius.

Scaligcr.


R. de la conqueste du Sain-greal.

Saint- Amant.

escole de Salerne.

Scapula.

Glossar. in legem Salicam.

Glossaire de Bretagne, de Guil


Sorel , Poëte. Sa dispute auec Guillem. Sordel, Poëte.

Martian ou Marian Sorin, dit des petits hommes. Le iL d’Euryalus d^ Lucrèce, ou Traité des deux Amans.

Liume Sarisherienfis ou Sa-

Speltmani Glossar.

lisburis, MS

Satyres chrestiennes, ou cuisine du ** Schcdclsy en fi Cronique, Scchier^ le cœur des Secrets de Philofe- phie. l’EpiJlre du petit Seintré , en Profe. Michaèl Sendiuogius, Statuts d’Algues ^. Strabo, Stûbxiis. Suétone, Hijl» Suidas. T. mortes , de T Aboètij Ephcmerides Ht- Jlortcx, GuilL

Guill. de la Taissonniere, en sa Sourdine Royale.

Tatianus.

TerentUntis Mau-rus , Vocte Latin.

Terence.

Tertullian.

vieux ’Tefiament en Vers if42. Incarnation de leJus-Chrifi en Ver s y reprejentée à Paris en 78. per/ônnages.

N. Testament Grec très-ancien, de M, Iean Borel cheualier. Voyez la Préface.

Thalmud Hierofol.

Thcodtdphus Poëte.

Thibaut Roy de Nauarre^ Poëte.

Thibaut Comte de Champagne.

Poète des Amours.

Thibaut de Mailly.

Thibaut de Marucil.

Thierry de SoiJJons, Poëte.

du Thouy Hijl.de France.

Thylejius de coloribus.

Tibulle.

le liure de la Toison d’Or de Guill. Euefiue de Tournay, & Abbé de S. Berlin.

la Tour d’Albenasy Poète.

R. de Guy de Tournaut.

Bpiftres du Trauerfeur.

le Treuïfan en l’Opu feule tranfimutatoire.

Tripaut de Bardis y enfin Dictionnaire.

R. de Triftan de Lconois.


Pardons de S. Trotet.

les cent Hifi. de Troye.

Chreftien ou chriftian de Troye, au R. du Chtualier Ai’Jïon, en Vers. Voy Leigny.

R.de la dcfiru^ton de Troye par Benois.

R, de Benois du sac de Troye.

Turnebe.

V.

R. de VAcce y ou des Ducs de Normandie, fait l’an îi6o. natif de l’I fie de ,^j^ercy , fitis Henry /. Roy d’Angleterre.

M S, de receptes fort anciennes de Charles Comte de V allais, & Abbé de Punel de l’Ordre de S. Benoifi y appartenant à M. Claude Martin Médecin à Paris y eftantde tan 1 200.

R:. de Valentm & Orfon.

Valeriola.

Rob. Valle’ûfis.

V arènes , enfin Roy d’Armes.

Varro.

Guy de Varuich.

Vatfij Glojjar.

Vegetius de re militari.

du Verdier en fa Bibliothèque Francotfe, Ou il fait vn Catalogue de 68, R. vieux ou nouueaux.

Verger d’honneur.

Songe du Verger M S. fait sous Charles V. Roy de France. C'est le Somnium viridarij.

l'Amant Vert.

Vigenere sur Cesar, sur Philostrate, & sur Villehardouïn.

Vigiles de Charles VII.

R. des oiseaux ou de la chasse, par Garres au Graces de la Vigne.

Andri de la Vigne.

Geofroy de Villehardouïn, qui a fait le voyage de Baudouin Comte de Flandres, outre-mer en 1204.

Huon de Villeneuue, Poëte.

G. de la Villeneuue.

Willeramus.

Gamart de Villiers, Poëte.

Fr. Villon, Le Testament en


Vers. Les Repuës franches. Il viuoit l’an 61. sous le Roy Louïs, après Mehun.

Vincent de Beauuais.

Virgile.

Ieon Virtoy, Poëte.

Vitellius.

Voiture.

Vopiscus.

Voßius de vitiis lingua latinæ & de idololatria.

Iuuenal des Vrsins.

X.


XEnophon.

Z.


ZAcaire.


FIN.

PREFACE :

OV' IL EST TRAITE’

des progrés & des changemens des Langues,

& particulierement de la Françoise,

& de l’vtilité de cet Ouurage.

Vsage de la parole est sans doute vn des plus riches presens que l’homme ait receu de son Créateur, puis que c’est par luy qu’il est distingué des animaux irraisonnables, qu’il exprime ses pensées, qu’il peut les communiquer, & par lequel il peut rendre grâces à Dieu, & le remercier sans cesse de ce don précieux qu’il a daigné luy départir.

Mais puisque mes paroles sont trop foibles, & les mots dont ie me sers ont trop peu d’energie pour exprimer les louanges de la parole, voicy ce qu’en a dit le Prince des Orateurs Latins, au liure 2. de la Diuination, où il les a diuinement bien décrites : Iam uero domina remm eloquendi vis, quam est præclara, quámque diuina ? quæ primum efficit ut ea qua ignoramus discere, & ea quæ scimus alios docere possimus. Deinde, hac confortamur, hac persuademus ac consolamur afflictos, hac deducimus perterritos à timore, hac gestientes comprimimus, hac cupiditates, iracundiasque restinguimus, hæc nos juris, legum, urbium societate deuinxit, hæc à vita immani & fera segregauit.

Or comme ces paroles n’estoient que dites en l’air, & qu’on n’auoit pas l’art de les fixer, ni de les conseruer par l’écriture, on estoit obligé de se seruir de la seule tradition Cabalistique, les peres communiquant à leurs enfans, ou les maistres à leurs disciples, ce qu’ils auoient apris de leurs Ancestres ; semant ainsi dans leurs memoires les connoissances qu’ils auoient aquises par leur expérience & par leur long âge, qui leur tenoit lieu de Bibliotheque, s’instruisans dans ce grand Liure du Monde, qui est le seul & véritable Liure par lequel Dieu se communique aux hommes, & duquel les caracteres sont ses créatures, & par lequel les anciens Philosophes, ces grandes lumieres de l’antiquité, ont aquis leurs plus rares connoissances.

Mais comme bien souuent ils semoient leurs paroles en terre infertile, ie veux dire en de memoires peu heureuses, vne partie de leur science venoit à se perdre, & la vie des hommes estant deuenuë plus courte, ils trouuerent aussi leur science plus limitée, logée & réduite à moins de personnes ; c’est pourquoy ils tascherent à découurir quelque moyen de mettre en écrit & arrester leur science, afin que rien ne fust mis en oubly. Ce qu’ils trouuerent, quoy qu’auec beaucoup de peine (& les Egyptiens se donnent cette gloire ; à cause dequoy l’Egypte est appellée la mère des Dieux & des Arts ; c’est à dire des hommes qui les ont inuentez) non tout à coup par des lettres, mais par des hiéroglyphes ou figures d’animaux, de plantes & autres choses, par la diuerse situation desquelles ils exprimoient ce qu’ils vouloient. C’est pourquoy Lucrece dit,

Nondum flumineas Memphis contexere Biblos
Nouerat, & saxis, tantum uolucresque færeque,
Sculptaque seruabant magicas animalia linguas.

Nous en voyons encore quelques restes sur les pyramides & obelisques des Egyptiens, tant en celles qui restent encore au bout du Golphe Arabique prés du grand Caire, qui sont vne des merueilles du Monde, qu’en celles que les Empereurs Romains firent transporter d’Egypte à Rome, où on les void encore, toutes d’vne pièce de marbre, & enrichies de très-belles figures mystiques, c’est à dire dont les seuls Rois & Prestres se seruoient pour écrire les secrets de la Naturel autres, dont ils ne vouloient pas diuulguer la connoissance. Kircker en a donné l’explication au Liure qu’il en a fait, Ouurage à la verité tres-digne de loüange, puis qu’il a trouué le moyen d’entendre non seulement les obelisques, mais les figures qu’il a