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Utilisateur:Etienne M/Méthode pratique de lecture

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Source : Google Books

p.i :

étais à Epinal commissaire du Directoire.

p.non foliotée(p.xi) :

Tableau général des Voix et des Articulations de la Langue française.

p.20 :

Cherrier a écrit un chapitre : Méthode très commode de faire dire en même temps la leçon à tous les enfants d’une même capacité, moyennant quelque instrument ou signal propre à faire faire à la muette cet exercice à la plupart des autres de l’école. p.21 :

Rollin, Dixit Dominus

p.22 :

Cette méthode est celle que Cherrier, auteur de ce recueil, paraît avoir préférée. Elle m’a donné des idées pour celle que je proposerai ci-après.

p.22-26 :

Citation de la lettre du général CHASSELOUP-LAUBAT au ministre de l’Intérieur, Paris, le 7 brumaire, an VII. Il indique une méthode pratiquée en Allemagne mais qui, selon NEUFCHATEAU, « n’est que l’application de ce qu’avait dit Rollin dans son Traité des études, et de ce que pratiquaient les ci-devant frères des écoles chrétiennes. »

p.26 :

n’est que l’application de ce qu’avait dit Rollin dans son Traité des études, et de ce que pratiquaient les ci-devant frères des écoles chrétiennes. Ceux-ci avaient réduit en signes ou en exercices muets tous les commandements qu’un maître pouvait faire à ses écoliers pour la lecture, l’écriture, et la police de la classe. Cherrier donne

p.27 :

un très long détail de cette espèce d’exercice. Il n’est pas nécessaire de le transcrire ici ; mais il est bon d’observer, au sujet de la lettre du général Chasseloup-Laubat, que ce n’est pas la première fois que des Français ont admiré chez l’étranger et regardé comme nouveaux des usages empruntés de nous, et de bonnes pratiques inventées par nos écrivains, adoptées un moment en France, et puis abandonnées.

fin p.33 :

Quintilien demande que la méthode de montrer à lire soit un jeu.

p.38 :

école de charité à Paris : en 1747, classe de l’Enfant-Jésus, hospice de la Pitié, faubourg Saint-Victor : 300 élèves distribués en 7 classes.

p.39 : cartes à jouer

p.71 :

a beaucoup lu sur méthodes de lecture

p.82 :

11°. Vrais principes de la lecture, de l’orthographe et de la prononciation, de Viard et Luneau de Bois-Jermain, 1759 et an VI.

p.105 : servir aussi pour la musique.

p.106 :

difficultés :

Avant tout une lecture où les enfants ne trouveraient que des applications régulières de tout ce qu’ils savent.

Une où les caractères en se prononcent tantôt t se prononcent différemment.

Une où les caractères oi se prononcent tantôt oa, et tantôt è.

p.107 :

Sur le c dur et le c doux.

Sur le s prononcé comme z.

Sur le g prononcé comme j.

Sur t prononcé ferme, et prononcé doux.

Sur le n final se liant ou ne se liant pas avec la voyelle initiale.

Sur les sons mouillés.

Sur ch et gn prononcés fermes.

Sur x tantôt doux, tantôt ferme.

Ces seize développements vont faire le sujet d’autant de tableaux successifs, où l’on n’a pu comprendre que des mots ou des demi-phrases, sans suite et sans objet. Ce sont des indications dont l’instituteur partira pour proposer à ses élèves les difficultés analogues à celles de chaque tableau.

Je passe donc au §.IV : c’est par erreur qu’on a numéroté ainsi le paragraphe commencé page 93, et qui n’est que le troisième au lieu du quatrième.

p.109 :

« TABLEAUX » = suite de mots ou de groupes de mots. C’est l’oreille qui indique la juste prononciation : c’est l’idée qu’il suffit qu’on demande à l’élève si tel que prononcé, le mot existe en français.

prononciation régulière=conformément à l’appellation du tableau général.

p.118 :

Lorsque les élèves lisent facilement, et à mesure qu’on les leur montre, tous les mots que renferment nos tableaux, l’instituteur leur fera lire un livre de morale et un traité d’orthographe […]. [Ces livres] traitent avec détail de la prononciation en général, de la prosodie en particulier : là ils puiseront tout ce qu’il est nécessaire qu’ils sachent pour suppléer à ce qui manque dans un livre abécédaire et se rendre parfaitement dignes de la confiance dont la nation les honore.

p.119 :

J’ai bien feuilleté cent volumes sur l’art d’apprendre à lire. […] Aucun de ces volumes ne remplissait mon but. Je voulais procurer à un instituteur le moyen d’enseigner à lire à cent élèves des deux sexes, réunis dans la même école, en un court espace de temps, et sans mettre d’abord de livres

p.120 :

dans la main des enfants, pour sauver aux l’élèves l’ennui que ces livres leur causent, et aux parents l’argent que coûtent ces livres sitôt déchirés et si souvent renouvelés.

[…] Je recevrai avec plaisir vos observations sur les effets qu’aura produits l’essai de ma méthode. En ce genre d’écrits l’expérience seule peut couronner la théorie.

L’art d’enseigner à lire est le préliminaire des arts et des sciences. Cette partie de la grammaire a pour objet la connaissance de tous les signes du langage. Elle doit se proposer de développer les organes de la parole, de la voix et de la main, pour former les signes que la prononciation, la lecture et l’écriture ont joints aux pensées.

Pour arriver à ce but d’une manière plus facile plusieurs méthodes différentes ont été proposées. J’en ai exposé un grand nombre. Vous avez intérêt de les connaître, afin de voir par vous-mêmes si ce que j’ai préféré mériterait en effet de l’être, et sur-tout pour ne pas risquer (ce qui est arrivé plusieurs fois) de croire avoir imaginé des méthodes connues anciennement.

fin p.120-123 :

[Commentaire de :] citoyen H.G., Méthode pour apprendre en même temps à écrire, à lire, et à écrire sous la dictée, an III.

A le texte du code anarchique de 1793.

p.123 :

membre de la société des Allobroges.

p.121 :

le peu d’intérêt que les enfants prennent à l’étude de figures qui leur sont étrangères, les difficultés qui se présentent tout-à-coup à leur esprit, les moyens violents auxquels il faut avoir recours pour fixer leur attention, la perte d’un temps précieux

Les élèves retiennent plus facilement les lettres qui entrent dans leur [=des mots] composition ; ce qui les familiarise de bonne heure avec cette partie de l’orthographe, qui ne dépend que de l’usage.

Avec un très petit nombre d’instituteurs on peut former un grand nombre d’élèves. Il conçoit qu’il ne faut pour cela que placer dans les écoles un tableau sur lequel on trace les lettres, les syllabes, etc. Si l’école est nombreuse, l’instituteur peut se faire aider par un adjoint qui parcourt les rangs pour redresser les fautes des élèves et s’assurer de leur bonne prononciation.

p.123 : avant d’avoir parcouru les nombreux ouvrages sur ce sujet qui m’ont été fournis à la bibliothèque nationale et des autres dépôts littéraires de Paris

p.124 :

Quant à la prononciation, il dépend de votre attention et de votre industrie de vaincre la mauvaise habitude qui a établi et qui éternise ces accents provinciaux, tous désagréables. Vous êtes les modèles de vos écoliers, vous devez leur apprendre à bien parler. Il est essentiel d’étudier

p.125 :

les mouvements des organes, principes des voix et des articulations.

réf au Bourgeois gentilhomme : pédantisme ridicule avec lequel le maître de philosophie veut apprendre au Bourgeois gentilhomme que la voix a se forme en ouvrant fort la bouche, a ; et ainsi des autres. […] Mais au fond il

p.126 :

ne serait point du tout déplacé de vouloir enseigner aux enfants la prononciation de chaque lettre à-peu-près avec les mêmes développements qui étonnent si fort M. Jourdain […].

Quant à l’orthographe, vous avez dans cette méthode une manière bien simple de l’inculquer d’avance et graduellement à vos jeunes élèves. J’ai dit qu’il faut accoutumer les élèves à former des mots par cœur.

p.127 :

[compter syllabes sur les doigts, pour qu’il sente] que la syllabe est ordinairement composée d’articulations et de sons, et que les mots sont composés de syllabes […]. Cet exercice, venant à l’appui des premiers, disposera les enfants à la lecture, et même à composer des mots avec la craie. Cette manière de lire sans livres et d’épeler sous la dictée

orthographe naturelle [de chapeau est chapo.] Les élèves sentiront

p.128 :

bientôt qu’il y a deux orthographes ; l’une naturelle, qui est celle des enfants ; et l’autre artificielle ou d’usage, qui est celle des hommes instruits.

[Exercices de temps et modes des verbes.]

p.129 :

vous ne vous présenterez jamais qu’avec un visage qui annonce l’enjouement, avant-coureur de quelque nouveau plaisir.

Cite : Wolke, Livre pour apprendre à lire et à penser, Pétersbourg, 1785. (traduction française).

p.130 :

[Ce serait un livre comme méthode préceptorale : apprendre toutes syllabes possibles.]

p.130 et p.131 :

nourriture, habits meubles, productions de la campagne, jardins, animaux, propriétés des objets…

p.131 :

J’ai fort à cœur de procurer ce secours puissant aux écoles primaires.

gravure en taille-douce : dispendieuses. Stéréotypage=moins coûteux.

p.134 :

la plus naturelle et la meilleure pour cet âge est de procéder par demandes et par réponses, mais elle exige un instituteur formé.

Autre livre de Wolke, Premières connaissances pour la jeunesse, ou Descriptions de cent soixante figures gravées en taille-douce, à l’usage des jeunes gens qui veulent apprendre l’allemand, le russe et le français, Pétersbourg, 1787. Je dois la connaissance de cet ouvrage a citoyen Schœf, régent du gymnase ou école des pauvres de Strasbourg.

p.135 :

Diderot, Coménius…

p.144 :

d’où peut venir la répugnance de la majeure partie des parents à envoyer leurs enfants aux écoles primaires.

p.145 :

dégager de toute superstition l’oraison dominicale, les commandements et quelques actes, y substituer préceptes bornés aux grands traits de la morale universelle.

fin p.145-146 :

cite Exode, XI, 18 : instruisez les enfants des commandements.

fin p.146-147 :

cite Sénèque, Epître XXXIII.

p.147 :

cite l’Encyclopédie, tome XV, page 56.

réf à Pibrac et Amyoy.

fin p.147-148 :

Cite Maintenon, Mémoires de Maintenon, liv. II, ch. 2 : Education de Mlle d’Aubigné.

Mais ces psaumes hébreux, ces cantiques d’église ne sont pas des écrits de pure morale ; ils tiennent au culte : c’est une suite de l’adresse des prêtres, habiles à s’approprier tous les éléments du système social pour incorporer le sacerdoce à l’état et le spirituel au civil. La législation a repris son domaine ; la constitution tolère tous les cultes, et n’en adopte aucun.


rendre la vertu populaire ; et l’éducation donnée dans cette vue ne peut être que la morale pré-

p.149 :

sentée aux enfants pour leur enseigner leurs devoirs dans les rapports divers qu’ils auront entre eux étant hommes.

Buisson, manuels de morale : j’ai imité depuis, du latin de Muret, les Conseils d’un père à son fils. Succès. [Donne le Plan des pages suivantes].

Cite Fénelon pour le duc de Bourgogne.

Dans ce siècle, on ne travaillait que pour l’instruction des princes : les

p.150 :

meilleurs esprits de la France consumaient leur temps et leurs veilles à des éditions des classiques latins pour l’usage du fils du roi, ad usum delphini. régime républicain : pour l’usage du peuple.

p.151 :

Je n’ai jamais si bien senti mon impuissance et ma faiblesse que lorsque j’ai voulu composer ces strophes morales : j’aurais voulu y réunir à la simplicité nécessaire pour les enfants le talent dont le feu éclaire et réchauffe à-la-fois.

fin p.152 :

La méthode d’apprendre à lire n’est pas encore la méthode de bien parler et de bien lire ; mais elle y mène, elle y prépare ; mais l’enfant qui arrive dans l’école primaire doit apprendre d’abord

p.153 :

une invocation à la Liberté….

Cite Port-Royal, les règlements de l’ancien collège de Lyon.

fin p.154-155 :

Adresse aux « Instituteurs républicains ».

p.155 :

écoles normales comme pépinières.

p.156 :

Les enfants pauvres ne sont plus à dédaigner dans la République.

fin p.156-157 :

Au temps du despotisme : philosophes contre l’éducation des pauvres. Cite l’Emile de Rousseau. C’est « un blasphème social ».

Cite loi fondamentale.

p.158 :

En attendant, j’ai cru extrêmement essentiel de simplifier, d’abréger autant qu’il est possible le temps et les pratiques de la première instruction dont vous êtes chargés. J’ai voulu venir au secours de cette classe pauvre trop commune dans les campagnes.

J’ai vu dans les villages et même dans beaucoup de villes le grand nombre des citoyens forcés de faire travailler leurs enfants à la terre ou aux arts mécaniques aussitôt qu’ils peuvent marcher. Je sais que ces enfants ne peuvent guère prendre de leçons suivies que durant la mauvaise saison, et qu’il faut leur montrer tout ce qu’ils doivent savoir, pendant un court espace de trois ou quatre mois, répété seulement pendant trois ou quatre ans ; c’est en tout seize ou dix-huit mois dont peuvent disposer une multitude d’enfants pour apprendre ce que la constitution veut qu’ils sachent tous, la lecture, l’écriture, le calcul et la morale.

Voilà pourquoi j’ai attaché tant d’importance à découvrir la méthode la plus sommaire, le moyen le plus court d’enseigner dans un même temps à lire et à écrire. Tel est l’objet de cet ouvrage ; telles sont les vues qui m’ont animé en le composant.

p.159 :

Il est telle de ces méthodes que je n’ai pas cru applicable aux écoles primaires, quoique excellente en elle-même, parcequ’elle suppose un maître entièrement dévoué à très peu d’élèves. Je n’en citerai qu’un exemple.

Les alphabets mouvants et lés sons détachés que le bureau typographique renferme dans ses cases, les exercices variés qu’ils donnent aux organes et ce mouverrfent qu’ils ‘entraînent, toutes ces circonstances plaisent fort aux enfants et peuvent les conduire jusqu’à sept à huit ans sans leur donner pâpïer> plumes ,’emlre , -objets dont ils font ordinairement mauvais usage avant ce temps, parce qu’ils sont assujettis à’ une posture forcée et à une application pénible et soutenue. Je n’ai

p.160 :

pu conseiller l’usage de cette méthode dans l’éducation publique , parcequ’elle est longue et coûteuse : en la simplifiant elle peut convenir aux éducations privées.