Utilisateur:Zil/Test/2

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puisque j’étais orphelin. Lui répondit qu’il le ferait et qu’il me recevait, non pas comme son garçon, mais comme son enfant.

Adonc je commençai à servir mon vieux et nouveau maître.

Après que nous fûmes demeurés quelques jours à Salamanque, mon maître, trouvant le gain trop mince, détermina de s’en aller. Et quand nous dûmes partir, j’allai voir ma mère. Nous pleurâmes tous deux et elle me donna sa bénédiction, en disant : « Mon fils, je sais que je ne te verrai plus ; tâche d’être homme de bien et que Dieu te conduise. Je t’ai élevé et t’ai confié à un bon maître : aide-toi. » Et je m’en fus auprès de mon maître qui m’attendait.

Nous sortîmes de Salamanque, et en arrivant au pont, à l’entrée duquel est un animal de pierre qui a quasi la forme d’un taureau, l’aveugle me commanda de m’approcher de l’animal, et quand je fus tout auprès, il me dit : « Lazare, colle ton oreille contre ce taureau et tu entendras le grand