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Vénus physique/page 4

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PREMIERE PARTIE, Chapitres XI - XV

CHAPITRE XI (suite).


Mais voici un hermaphrodite bien plus parfait. C’est un petit insecte trop commun dans nos jardins, que les Naturalistes appellent puceron. Sans aucun accouplement il produit son semblable, accouche d’un autre puceron vivant. Ce fait merveilleux ne devroit pas être cru s’il n’avoit été vu par les Naturalistes les plus fideles, et s’il n’étoit constaté par M. de Reaumur, à qui rien n’échappe de ce qui est dans la Nature, mais qui n’y voit jamais que ce qui y est.

On a pris un puceron sortant du ventre de sa mere ou de son pere ; on l’a soigneusement séparé de tout commerce avec aucun autre, et on l’a nourri dans un vase de verre bien fermé : on l’a vu accoucher d’un grand nombre de pucerons. Un de ceux-ci a été pris sortant du ventre du premier, et renfermé comme sa mere : il a bientôt fait comme elle d’autres pucerons. On a eu de la sorte cinq générations bien constatées sans aucun accouplement. Mais ce qui peut paroître une merveille aussi grande que celle-ci, c’est que les mêmes pucerons qui peuvent engendrer sans accouplement s’accouplent aussi fort bien quand ils veulent.[1]

Ces animaux, qui en produisent d’autres étant séparés de tout animal de leur espece, se seroient-ils accouplés dans le ventre de leur mere ? ou lorsqu’un puceron en s’accouplant en féconde un autre, féconderoit-il à la fois plusieurs générations ? Quelque parti qu’on prenne, quelque chose qu’on imagine, toute analogie est ici violée.

Un ver aquatique, appellé polype, a des moyens encore plus surprenans pour se multiplier. Comme un arbre pousse des branches, un polype pousse de jeunes polypes : ceux-ci, lorsqu’ils sont parvenus à une certaine grandeur, se détachent du tronc qui les a produits : mais souvent, avant que de s’en détacher, ils en ont poussé eux-mêmes de nouveaux ; et tous ces descendans de différens ordres tiennent à la fois au polype aïeul. L’Auteur de ces découvertes a voulu examiner si la génération naturelle des polypes se réduisoit à cela, et s’ils ne s’étoient point accouplés auparavant. Il a employé, pour s’en assurer, les moyens les plus ingénieux et les plus assidus : il s’est précautionné contre toutes les ruses d’amour, que les animaux les plus stupides savent quelquefois mettre en usage aussi bien et mieux que les plus fins. Le résultat de toutes ses observations a été que la génération de ces animaux se fait sans aucune espece d’accouplement.

Mais cela pourroit-il surprendre, lorsqu’on saura quelle est l’autre maniere dont les polypes se multiplient ? Parlerai-je de ce prodige ? et le croira-t-on ? Oui, il est conftant par des expériences & des témoignages qui ne permettent pas d’en douter. Cet animal pour se multiplier n’a besoin que d’être coupé par morceaux : le tronçon auquel tient la tête reproduit une queue, celui auquel la queue est restée reproduit une tête, et les tronçons sans tête et sans queue reproduisent l’un et l’autre. Hydre plus merveilleuse que celle de la fable ; on peut le fendre dans sa longueur, le mutiler de toutes les façons ; tout est bientôt réparé ; et chaque partie est un animal nouveau.[2]

Que peut-on penser de cette étrange espece de génération ; de ce principe de vie répandu dans chaque partie de l’animal ? Ces animaux ne seraient-ils que des amas d’embryons tout prêts à se développer dès qu’on leur feroit jour ? ou des moyens inconnus reproduisent-ils tout ce qui manque aux parties mutilées ? La Nature, qui dans tous les autres animaux a attaché le plaisir à l’acte qui les multiplie, ferait-elle sentir à ceux-ci quelque espece de volupté lorsqu’on les coupe par morceaux ?

CHAPITRE XII

Réflexions sur les systêmes de développemens.


La plupart des Physiciens modernes, conduits par l’analogie de ce qui se passe dans les plantes, où la production apparente des parties n’est que le développement de ces parties, déjà formées dans la graine ou dans l’oignon ; et ne pouvant comprendre comment un corps organisé seroit produit ; ces Physiciens veulent réduire toutes les générations à de simples développemens. Ils croient plus simple de supposer que tous les animaux de chaque espece étoient contenus déjà tous formés dans un seul pere, ou une seule mere, que d’admettre aucune production nouvelle.

Ce n’est point la petitesse extrême dont devroient être les parties de ces animaux, ni la fluidité des liqueurs qui y devroient circuler, que je leur objecterai : mais je leur demande la permission d’approfondir un peu plus leur sentiment, et d’examiner, 1º. si ce qu’on voit dans la production apparente des plantes est applicable à la génération des animaux ; 2º. si le systême du développement rend la Physique plus claire qu’elle ne seroit en admettant des productions nouvelles.

Quant à la premiere question ; il est vrai qu’on apperçoit dans l’oignon de la tulipe les feuilles et la fleur déjà toutes formées, et que sa production apparente n’est qu’un véritable développement de ces parties : mais à quoi cela est-il applicable, si l’on veut comparer les animaux aux plantes ? Ce ne sera qu’à l’animal déjà formé. L’oignon ne sera que la tulipe même ; et comment pourroit-on prouver que toutes les tulipes qui doivent naître de celle-ci y sont contenues ? Cet exemple donc des plantes, sur lequel ces Physiciens comptent tant, ne prouve autre chose si ce n’est qu’il y a un état pour la plante où sa forme n’est pas encore sensible à nos yeux, mais où elle n’a besoin que du développement et de l’accroissement de ses parties pour paroître. Les animaux ont bien un état pareil : mais c’est avant cet état qu’il faudroit savoir ce qu’ils étoient. Enfin quelle certitude a-ton ici de l’analogie entre les plantes et les animaux ?

Quant à la seconde question, si le systême du développement rend la Physique plus lumineuse qu’elle ne seroit en admettant de nouvelles productions ; il est vrai qu’on ne comprend point comment, à chaque génération, un corps organisé, un animal se peut former : mais comprend-on mieux comment cette suite infinie d’animaux contenus les uns dans les autres auroit été formée tout à la fois ? Il me semble qu’on se fait ici une illusion, et qu’on croit résoudre la difficulté en l’éloignant. Mais la difficulté demeure la même, à moins qu’on n’en trouve une plus grande à concevoir comment tous ces corps organisés auroient été formés les uns dans les autres, et tous dans un seul, qu’à croire qu’ils ne sont formés que successivement.

Descartes a cru comme les Anciens que l’homme étoit formé du mélange des liqueurs que répandent les deux sexes. Ce grand Philosophe, dans son traité de l’homme, a cru pouvoir expliquer comment, par les seules loix du mouvement et de la fermentation, il se formoit un cœur, un cerveau, un nez, des yeux, etc.[3]

Le sentiment de Descartes sur la formation du fœtus par le mélange de ces deux semences a quelque chose de remarquable, et qui préviendrait en sa faveur, si les raisons morales pouvoient entrer ici pour quelque chose : car on ne croira pas qu’il l’ait embrassé par complaisance pour les Anciens, ni faute de pouvoir imaginer d’autres systêmes.

Mais si l’on croit que l’Auteur de la Nature n’abandonne pas aux seules loix du mouvement la formation des animaux ; si l’on croit qu’il faille qu’il y mette immédiatement la main, et qu’il ait créé d’abord tous ces animaux contenus les uns dans les autres : que gagnera-t-on à croire qu’il les a tous formés en même temps ? Et que perdra la Physique, si l’on pense que les animaux ne sont formés que successivement ? Y a-t-il même pour Dieu quelque différence entre le temps que nous regardons comme le même, et celui qui se succede ?

CHAPITRE XIII

Raisons qui prouvent que le fœtus participe également du pere et de la mere.


Si l’on ne voit aucun avantage, aucune simplicité plus grande à croire que les animaux, avant la génération, étoient déjà tous formés les uns dans les autres, qu’à penser qu’ils se forment à chaque génération ; si le fond de la chose, la formation de l’animal demeure pour nous également inexplicable : des raisons très-fortes sont voir que chaque sexe y contribue également. L’enfant naît tantôt avec les traits du pere, tantôt avec ceux de la mere ; il naît avec leurs défauts et leurs habitudes, et paroît tenir d’eux jusqu’aux inclinations et aux qualités de l’esprit. Quoique ces ressemblances ne s’observent pas toujours, elles s’observent trop souvent pour qu’on puisse les attribuer à un effet du hasard : et sans doute elles ont lieu plus souvent qu’on ne peut le remarquer.

Dans des especes différentes ces ressemblances sont plus sensibles. Qu’un homme noir épouse une femme blanche, il semble que les deux couleurs soient mêlées ; l’enfant naît olivâtre, et est mi-parti avec les traits de la mere et ceux du pere.

Mais dans des especes plus différentes l’altération de l’animal qui en naît est encore plus grande. L’âne et la jument forment un animal qui n’est ni cheval ni âne, mais qui est visiblement un composé des deux : et l’altération est si grande, que les organes du mulet sont inutiles pour la génération.

Des expériences plus poussées, et sur des especes plus différentes, feroient voir encore vraisemblablement de nouveaux monstres. Tout concourt à faire croire que l’animal qui naît est un composé des deux semences.

Si tous les animaux d’une espece étoient déjà formés et contenus dans un seul pere ou une seule mere, soit sous la forme de vers, soit sous la forme d’œufs, observeroit-on ces alternatives de réssemblances ? Si le fœtus étoit le ver qui nage dans la liqueur séminale du pere, pourquoi ressembleroit-il quelquefois à la mere ? S’il n’étoit que l’œuf de la mere, que sa figure auroit-elle de commun avec celle du pere ? Le petit cheval déjà tout formé dans l’œuf de la jument prendroit-il des oreilles d’âne, parce qu’un âne auroit mis les parties de l’œuf en mouvement ?

Croira-t-on, pourra-t-on imaginer que le ver spermatique, parce qu’il aura été nourri chez la mere, prendra sa ressemblance et ses traits ? Cela seroit-il beaucoup plus ridicule qu’il ne le seroit de croire que les animaux dussent ressembler aux alimens dont ils se sont nourris, ou aux lieux qu’ils ont habités ?

CHAPITRE XIV

Systême sur les monstres.


On trouve dans les Mémoires de l’Académie des Sciences de Paris une longue dispute entre deux hommes célebres, qui, à la maniere dont ils combattoient, n’auroit jamais été terminée sans la mort d’un des combattans. La question étoit sur les monstres. Dans toutes les especes on voit souvent naître des animaux contrefaits ; des animaux à qui il manque quelques parties, ou qui ont quelques parties de trop. Les deux Anatomistes convenoient du systême des œufs : mais l’un vouloit que les monstres ne fussent jamais que l’effet de quelqu’accident arrivé aux œufs : l’autre prétendoit qu’il y avoit des œufs originairement monstrueux, qui contenoient des monstres aussi-bien formés que les autres œufs contenoient des animaux parfaits.

L’un expliquent assez clairement comment les désordres arrivés dans les œufs faisoient naître des monstres : il suffisoit que quelques parties, dans le temps de leur mollesse, eussent été détruites dans l’œuf par quelque accident, pour qu’il naquît un monstre par défaut, un enfant mutilé. L’union ou la confusion de deux œufs, ou de deux germes d’un même œuf, produisoit les monstres par excès, les enfans qui naissent avec des parties superflues. Le premier degré de monstres seroit deux gemeaux simplement adhérens l’un à l’autre, comme on en a vu quelquefois. Dans ceux-là aucune partie principale des œufs n’auroit été détruite : quelques parties superficielles des fœtus déchirées dans quelque endroit, et reprises l’une avec l’autre, auroient causé l’adhérence des deux corps. Les monstres à deux têtes sur un seul corps, ou à deux corps sous une seule tête, ne différeroient des premiers que parce que plus de parties dans l’un des œufs auroient été détruites : dans l’un, toutes celles qui formoient un des corps ; dans l’autre, celles qui formoient une des têtes. Enfin un enfant qui a un doigt de trop est un monstre composé de deux œufs, dans l’un desquels toutes les parties, excepté ce doigt, ont été détruites.

L’adversaire, plus Anatomiste que raisonneur, sans se laisser éblouir d’une espece de lumiere que ce systême répand, n’objectoit à cela que des monstres dont il avoit lui-même disséqué la plupart, et dans lesquels il avoit trouvé des monstruosités, qui lui paroissoient inexplicables par aucun désordre accidentel.

Les raisonnemens de l’un tenterent d’expliquer ces désordres : les monstres de l’autre se multiplierent ; à chaque raison que M. de Lemery alléguoit, c’étoit toujours quelque nouveau monstre à combattre que lui produisoit M. Winsslow.

Enfin on en vint aux raisons métaphysiques. L’un trouvoit du scandale à penser que Dieu eût créé des germes originairement monstrueux : l’autre croyoît que c’étoit limiter la puissance de Dieu, que de la restreindre à une régularité et une uniformité trop grande.

Ceux qui voudroient voir ce qui a été dit sur cette dispute le trouveroient dans les Mémoires de l’Académie.[4]

Un fameux Auteur Danois a eu une autre opinion sur les monstres : il en attribuoit la production aux Cometes. C’est une chose curieuse, mais bien honteuse pour l’esprit humain, que de voir ce grand Médecin traiter les Cometes comme des abcès du Ciel, et prescrire un régime pour se préserver de leur contagion.[5]


CHAPITRE XV

Des accidens causés par l’imagination des meres.


Un phénomene plus difficile encore, ce me semble, à expliquer que les monstres dont nous venons de parler, ce serait cette espece de monstres causés par l’imagination des meres, ces enfans auxquels les meres auroient imprimé la figure de l’objet de leur frayeur, de leur admiration, ou de leur desir. On craint d’ordinaire qu’un negre, qu’un singe, ou tout autre animal dont la vue peut surprendre ou effrayer, ne se présente aux yeux d’une femme enceinte. On craint qu’une femme en cet état délire de manger quelque fruit, ou qu’elle ait quelqu’appétit qu’elle ne puisse pas satisfaire. On raconte mille histoires d’enfans qui portent les marques de tels accidens.

Il me semble que ceux qui ont raisonné sur ces phénomenes en ont confondu deux sortes absolument différentes.

Qu’une femme troublée par quelque passion violente, qui se trouve dans un grand péril, qui a été épouvantée par un animal affreux, accouche d’un enfant contrefait ; il n’y a rien que de très-facile à comprendre. Il y a certainement entre le fœtus et sa mere une communication assez intime pour qu’une violente agitation dans les esprits ou dans le sang de la mere se transmette dans le fœtus, et y cause des désordres auxquels les parties de la mere pouvoient résister, mais auxquels les parties trop délicates du fœtus succombent. Tous les jours nous voyons ou éprouvons de ces mouvemens involontaires qui se communiquent de bien plus loin que de la mere à l’enfant qu’elle porte. Qu’un homme qui marche devant moi fasse un faux pas ; mon corps prend naturellement l’attitude que devroit prendre cet homme pour s’empêcher de tomber. Nous ne saurions guere voir souffrir les autres sans ressentir une partie de leurs douleurs, sans éprouver des révolutions quelquefois plus violentes que n’éprouve celui sur lequel le fer et le feu agissent. C’est un lien par lequel la Nature a attaché les hommes les uns aux autres. Elle ne les rend d’ordinaire compatissans, qu’en leur faisant sentir les mêmes maux. Le plaisîr et la douleur sont les deux maîtres du Monde. Sans l’un, peu de gens s’embarrasseroient de perpétuer l’espece des hommes : si l’on ne craignoit l’autre, plusieurs ne voudroient pas vivre.

Si donc ce fait tant rapporté est vrai, qu’une femme soit accouchée d’un enfant dont les membres étoient rompus aux mêmes endroits où elle les avoit vu rompre à un criminel ; il n’y a rien, ce me semble, qui doive beaucoup surprendre, non plus que dans tous les autres faits de cette espece. Mais il ne faut pas confondre ces faits avec ceux où l’on prétend que l’imagination de la mere imprime au fœtus la figure de l’objet qui l’a épouvantée, ou du fruit qu’elle a desiré de manger. La frayeur peut causer de grands désordres dans les parties molles du fœtus : mais elle ne ressemble point à l’objet qui l’a cauiée. Je croirois plutôt que la peur qu’une femme a d’un tigre fera périr entierement son enfant, ou le fera naître avec les plus grandes disformités, qu’on ne me fera croire que l’enfant puisse naître moucheté, ou avec des griffes, à moins que ce ne soit un effet du hasard qui n’ait rien de commun avec la frayeur du tigre. De même l’enfant qui naquit roué est bien moins prodige que ne le seroit celui qui naîtroit avec l’empreinte de la cerise qu’auroit voulu manger sa mere ; parce que le sentiment qu’une femme éprouve par le desir ou par la vue d’un fruit ne ressemble en rien à l’objet qui excite ce sentiment.

Cependant rien n’est si fréquent que de rencontrer de ces signes qu’on prétend formés par les envies des meres : tantôt c’est une cerise, tantôt c’est un raisin, tantôt c’est un poisson. J’en ai observé un grand nombre : mais j’avoue que je n’en ai jamais vu qui ne pût être facilement réduit à quelqu’excroissance ou quelque tache accidentelle. J’ai vu jusqu’à une souris sur le cou d’une Demoiselle dont la mere avoit été épouvantée par cet animal ; une autre portoit au bras un poisson que sa mere avoit eu envie de manger. Ces animaux paroissoient à quelques-uns parfaitement dessinés : mais pour moi l’un se réduisit à une tache noire et velue, de l’espece de plusieurs autres qu’on voit quelquefois placées sur la joue, et auxquelles on ne donne aucun nom, faute de trouver à quoi elles ressemblent : le poisson ne fut qu’une tache grise. Le rapport des meres, le souvenir qu’elles ont d’avoir eu telle crainte ou tel desir, ne doit pas beaucoup embarrasser : elles ne se souviennent d’avoir eu ces desirs ou ces craintes qu’après qu’elles sont accouchées d’un enfant marqué ; leur mémoire alors leur fournit tout ce qu’elles veulent : et en effet il est difficile que dans un espace de neuf mois une femme n’ait jamais eu peur d’aucun animal, ni envie de manger d’aucun fruit.


  1. Hist. des insect. de M. de Reaumur, tom. VI.
  2. Philosoph. transact. Nº. 567. L’ouvrage va paroître, dans lequel M. TREMBLEY donne au Public toutes ses découvertes sur ces animaux.
  3. L’homme de DESCARTES, et la formation du fœtus.
  4. Mém. de l’Acad. Royale des Sciences, années 1724, 1733, 1734, 1738 et 1740.
  5. Th. Bartholini de Cometa consilium medicum, cum monstrorum in Dania natorum historia.