Voyages de la commission scientifique du Nord

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Voyages de la commission scientifique du Nord, en Scandinavie, en Laponie, au Spitzberg et aux Feroë
pendant les années 1838, 1839 et 1840 sur la corvette "La Recherche", commandée par M. Fabvre,.... Atlas / publiés par ordre du gouvernement sous la direction de M. Paul Gaimard

TABLE EXPLICATIVE DES PLANCHES

DES VOYAGES
EN SCANDINAVIE, EN LAPONIE,
AU SPITZBERG ET AUX FERÖE.

ATLAS HISTORIQUE
TOME PREMIER.

DANEMARK.
Planches.
1. ― Christian VIII, roi de Danemark. Peint par Ch. Géraud et lithographié par E. Lasalle.
Né le 18 septembre 1786, mort le 20 janvier 1848.
2. ― Château de Kronborg sur le Sund. Dessiné et lithographié par A. Mayer.
Construit par Frédéric II en 1583 ; la jeune et malheureuse reine de Danemark, Caroline Mathilde, entraînée dans la chute du célèbre ministre danois Struensee, y fut emprisonnée le 17 janvier 1772 ; elle fut ensuite exilée et mourut à Celle-Hanovre, le 10 mai 1775, âgée de 24 ans. C’est dans cette forteresse, située près d’Elseneur (Helsingör) et qui défend l’entrée de Sund, que Shakspeare place la scène de sa tragédie d’Hamlet, fils d’Horwendille, tué par son frère Fengon, lequel entretenait un commerce incestueux avec la mère du prince danois.
En 1801, pour obliger les Danois à se retirer de la confédération maritime des Neutres, l’Angleterre envoya devant cette ville une flotte sous les ordres de Parker ; cet amiral allait faire cesser le combat soutenu le 2 avril si vaillamment par toute la marine danoise, notamment par M. de Lassen, lorsque Nelson, feignant de ne pas voir les signaux de son supérieur, fit par une manœuvre audacieuse pencher la fortune du côté des Anglais. Six ans plus tard, le Danemark ayant refusé d’entrer dans la coalition contre la France, une nouvelle flotte anglaise vint en pleine paix, sous le commandement de l’amiral Gambier, bloquer les côtes de la Séclande ; elle y débarqua vingt mille hommes, qui, par les ordres du général Catheart, bombardèrent depuis le 2 septembre 1807, au soir, jusqu’au 5 au matin, la malheureuse ville de Copenhague, défendue courageusement par le général Peymann. Après le sacrifice de deux mille individus environ, de tout âge et des deux sexes, et la destruction d’un grand nombre d’édifices, les Danois durent encore, en capitulant, se résigner à voir leur flotte, et la plupart des munitions de tous genres que renfermaient les arsenaux, passer entre le mains de leurs ennemis.E. R.
Sert à relier l’île d’Amack à l’île Séeland.
A été construite sous le règne de Christian IV.
Brûlé sous le règne de Christian IV, le dernier de ces monuments fut reconstruit de nos jours et achevé par Frédéric VI. On y admire une chapelle ornée de bas-reliefs et d'arabesques sculptés par Thorvaldsen. Le musée royal de Copenhague, tout récemment fondé et déjà si remarquable par ses collections d'antiquités scandinaves divisées en deux époques, païennes et chrétienne, prend tous les jours dans le local qui lui est affecté, un plus grand accroissement.
Commencé sous Frédéric II, il fut terminé par Christian IV. Renferme une magnifique salle dans laquelle le roi ouvre les séances de la haute cour de justice.
Ce jardin sert de promenade publique.
Ce roi y est mort.
Né le 12 avril 1577, mort le 28 février 1648. Lithographié par E. Lasalle d’après un portrait contemporain recueilli à Drontheim par M. de La Roquette, consul de France en Norvège, et qu’il a donné à M. Mayer.
13. ― Saint-Nicolas à Copenhague. Dessiné et lithographié par Mayer.
Bâtie sous le règne de Christian IV, par Longomontan, cette tout sert d’observatoire. On arrive sur sa plate-forme au moyen d'une rampe intérieure tellement douce que Pierre le Grand a pu y monter en voiture.
Ce monument antérieur à l'époque de l’invasion des Goths, remonte peut-être à deux mille ans avant J. C. ; avec des ossements humains, on y a trouvé des outils en pierre, le fer étant alors inconnu dans le nord de l’Europe.
Les pierres énormes qui formaient des caveaux dans l'intérieur de ce tumulus, rappelaient par leur masse et leur disposition certains monuments celtiques.
Aprè avoir été la résidence des rois de Danemark, Roëkilde est devenu aujourd’hui leur Saint-Denis. La cathédrale dont l’évêque Guillaume jeta les fondements entre le xie et le xiie siècle, appartient à l’architecture byzantine.
19. ― Château de Frédériksborg. Dessiné par Lauvergne, lithographié par Tirpenne.
Commencé par Frédéric II, il fut achevé par Chrétien IV, qui en fit sa demeure favorite. Dans les magnifiques salles de ce château, notamment celle des Chevaliers, on voit des portraits de tous les personnages qui ont illustré le royaume. C’est dans la chapelle de ce château, situé à Hillerǒd, que les rois de Danemark se font couronner.
20. ― Château de Frédériksborg (la Grosse Tour). Dessiné et lithographié par Mayer.
21. ― Le même, vue prise à l’ouest. Dessiné par Mayer et lithographié par A. Dauzats.
24. ― Adler (Jean Gunder). Peint par Giraud et lithographié par Llanta.
Conseiller intime de conférence de S. M. le roi de Danemark. C’est lui qui a élaboré la constitution de Norvège.
25. ― Schumacher. Par les mêmes.
Directeur de l’Observatoire d’Altona. Né à Bromsted (Holstein), le 3 septembre 1780, mort à Altona le 28 décembre 1850. Célèbre par ses observations astronomiques qui lui valurent le titre de membre correspondant de l'Académie des sciences.
26. ― Œrstedt. Peint par Giraud et lithographié par Llanta.
Physicien danois, associé étragner de l'Institut de France, né à Rudkjöbing le 14 août 1777, mort le 9 mars 1851. Célèbre physicien qui a découvert le premier l’affinité intime de l’électricité avec le magnétisme terrestre, découverte importante qui lui valut les suffrages de l’Académie des sciences
27. ― A. G. Œhlenschläger. Peint par E. Kietz, lithographié par Maurin.
Né à Copenhague, le 14 novembre 1779, mort le 20 janvier 1850. Poëte et auteur dramatique, célèbre dans tout le Nord.
ÎLES FERÖE.
D'origine païenne, ainsi que son nom l'indique (Port de Thor, dieu de la guerre). Le commerce de cette ville, située sur la côte orientale de l'île de Strömöe, et qui est le siége des autorités féröiennes, ne de date guère que de 200 ans.
La pettie forteresse située à l'entrée du port, et construite par Magnus Heinesen pour défendre jadis la ville contre les pirates, fut saccagée en 1803 par une frégate anglaise qui pénétra dans l'île de Nordö sou pavillon français.E. R.
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NORVÉGE.
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Voyages de la commission scientifique du Nord, en Scandinavie, en Laponie, au Spitzberg et aux Feroë, tome 2
pendant les années 1838, 1839 et 1840 sur la corvette La Recherche, commandée par M. Fabvre,.... Atlas / publiés par ordre du gouvernement sous la direction de M. Paul Gaimard
Illustrations par Auguste Mayer, Barthélemy Lauvergne, Sébastien Charles Giraud..
2
Texte établi par Paul Gaimard, A. Bertrand.
TABLE EXPLICATIVE DES PLANCHES

DES VOYAGES

EN SCANDINAVIE, EN LAPONIE.

AU SPITZBERG ET AUX FEROE.

——

ATLAS HISTORIQUE.

TOME DEUXIÈME.

LAPONIE.

Planches.

155. — Jon Larsen Keino, Lapon norvégien, guide de la commission du Nord en Laponie. Par CA. Giraud.

Le Lapon qui, en 1838, dirigea notre voyage à travers la Laponie, en se tenant constamment à la tête de la caravane, était un homme aussi remarquable par sa taille (deux mètres environ), que par son agilité et son âge (soixante et dix ans). Doué d’une grande perspicacité, il avait été maître d’école à Kautokeino et lansmand dans un district.

156. — Vue de Talvig (Finmark). Par Lauvergne.

157. — Vue prise à Bossekop en Finmark. Par le même.

Au retour du premier voyage de la Recherche au Spitzberg, MM. Lottin, Bravais, Bevalet, Lillichôôk et Siljestrôm, munis de tous les instruments nécessaires , s’installèrent chez Me Klerck, à Bossekop (baie du Souffleur), au bord de l’Altenfiord, pour s’y livrer durant tout l’hiver de 1838 à 1839, à des observations sur la météorologie, le magnétisme terrestre et les aurores boréales.

158. — Karajocki, première halte en Laponie le 7 septembre 1839. Par le même.

159. — Ferme d’Eybu, le 7 septembre 1839. Par le même.

160. — Halte de la commission du Nord à Lupsäkoppi, en Finmark, le8 septembre 1839, au milieu d’une famille de Lapons errants. Par Giraud.

161. — Passage de l’Alten le 40 septembre 1839. Par Lauvergne.

162. — Intérieur d’une cabane de Lapons norvégiens à Kautokeino (Finmark). Par le même.

La population de Kautokeino se compose de Lapons et de Finlandais. Dans son voyage au cap Nord , le duc d’Orléans, toujours sous le nom d’un voyageur anglais, séjourna dans la maison actuelle du pasteur qui vient tous les ans de Kielvig passer l’hiver à Kautokeino.

163. — Anders Person, Lapon norvégien de Kautokeino. Par Géraud.

164. — Arrivée de la commission du Nord à Kalanito (prairie de pêche). Le 14 septembre 1839. Par Lauvergne.

165. — L. L. Læstadius. Par Giraud.

Membre étranger de la commission scientifique du Nord, pasteur à Karesuando en Laponie, né le 10 janvier 1800, à Arjeploug dans la Laponie de Piteä (Suède).

166. — Crâne de Lapon , dessiné et lithographié. Par Werner.

167. — Cataracte d’Eyanpaïkka (demeure du vieux Neck). Par Lauvergne.

Long d’un quart de lieue environ, c’est le plus fort des rapides qu’offre le cours du Muonio ; le musée du Luxembourg possède une magnifique toile où M. Biard a représenté le roi Louis-Philippe, franchissant sur un léger esquif, cette redoutable chute d’eau.

168. — Deuxième vue de la cataracte d’Eyanpaïkka. Par le même.

169. — Vue prise de Kengisbruk , le 21 septembre 1839. Par le même. On voit en cet endroit, situé au confluent du Muonio et du Torneä, des forges qui ont eu autrefois une grande importance.

170. — Vue prise à Mattarengi (Laponie suédoise). Par le même. Vis-à-vis de ce village et de l’autre côté du Torneä, s’élève la petite montagne d’Avasaxa, illustrée par les observations de Maupertuis envoyé par Louis XV, en 1736, pour mesurer un degré du méridien terrestre sous le cercle polaire, et du sommet de laquelle on va tous les ans voir, le 25 juin à minuit, le soleil un peu au-dessus de l’horizon. E.R.

171. — Intérieur d’une cour d’auberge à Carl-Gustafs. Par le même.

SUÈDE.

172. — La ville de Gothembourg (Gæteborg). Par Mayer.

Cette ville, qui fit un commerce très-actif pendant le blocus continental, date du xvne siècle ; c’est encore aujourd’hui le principal entrepôt des denrées coloniales destinées à la péninsule scandinave. E.R.

173. — Les vieilles écluses de Trollhättan. Par le même.

Le canal de Trollhätta, commencé en 1793, a été terminé en 1800 sous la direction de Polhein, ingénieur suédois. On s’était proposé en le creusant au milieu de la roche vive, d’éviter à la navigation du grand canal de Gôtha, les chutes du Gétha-Elfa. Élargi sous le règne de Charles XIV Jean, il complète à l’aide de celui de Gétha la jonction de la Baltique avec la mer du Nord. E.R.

174. — Les mêmes, vue prise du bas. Par Mayer.

175. — Cascade de Trollhättan. Par le même.

176. — Chapelle sépulcrale dans l’église de Wreta-Kloster. Par Mayer.

Elle dépendait d’un célèbre couvent du moyen âge ; on y voit les sépultures de plusieurs anciens rois de Suède.

177. — Stockholm, première vue en panorama prise sur le Mälar. Par le même.

178. — Stockholm, deuxième vue en panorama prise sur le Mälar. Par le même.

Son histoire ne remonte guère au delà du xrr° siècle. Après avoir porté pendant longtemps le nom d’Agnefit (promontoire d’Agne), en commémoration du roi Agne descendant de la race des Ynglingües, qui s’était établi sur les bords du Mälar au retour d’une expédition en Finlande, Birger Jarl, en 1255, l’agrandit, la fortifia et lui donna des priviléges. E.R.

179. — Hôpital des Séraphins, vue prise de Riddarholm à Stockholm. Par le méme.

180. — Statue de Gustave Vasa à Stockholm. Par le même.

Modelée par Pierre l’Archevesque, sculpteur français et moulée par Ger Meiïjer, elle fut découverte le 23 juin 1774, jour anniversaire de l’entrée triomphante de Gustave I* dans la capitale de la Suède, en 1521.

1821.— Pont de Riddarholm à Stockholm. Par le méme.

Construit en 1784 aux frais de la bourgeoisie de Stockholm.

182. — Église de Saint-François (Riddarholm) à Stockholm. Par le même.

Cette église ne sert aujourd’hui qu’aux obsèques des rois, des membres de la famille royale et des chevaliers de l’ordre des Séraphins.

183 — Intérieur de l’Église de Riddarholm à Stockholm. Par 4 même.

Indépendamment des chapelles funéraires consacrées à Gustave-Adolphe et à Charles XII, avec des trophées recueillis par ces conquérants, on voit dans la même église, les tombeaux de plusieurs personnages célèbres, ainsi que les armes des anciens rois représentés à cheval.

184. — Tombeau du comte Charles de Mornay, dans l’église de Riddarholm à Stockhlom. Par le même.

Général français au service d’Éric XIV, il paya de sa tête, le 4 septembre 1574, sa fidélité à ce prince détrôné par Jean son frère.

185. — Tombeau de Charles XII, dans la même église. Par le méme.

Tué le 11 décembre 1718, par un arquebusier norvégien au siége de Fréderickshald, il fut inhumé le 19 janvier 1719.

186. — Le château royal à Stockholm, vue prise dela statue de Gustave III. Par le méme.

Ce palais qui a, moins les colonnades et les cariatides, quelque ressemblance avec le Louvre, fut construit sur les plans des comtes de Tessin, vers le commencement du xvmm* siècle et sous le règne de Charles XII. Indépendamment des appartements royaux, il renferme le musée, la grande bibliothèque , les archives du royaume, etc., etc. E.R.

187. — Le château du roi à Stockholm. Par /e méme.

188. — Château de Rosendal à Stockholm. Par /e méme.

Situé au milieu du Diurgârden ; c’est dans cette résidence appelée aussi la Villa-Botanique, que le roi Charles-Jean ; Qui l’affectionnait particulièrement, se rendait presque chaque jour en été et où il aimait à recevoir les étrangers. On remarque au-devant du palais, un magnifique vase en porphyre des carrières d’Elfdalen en Dalécardie, lequel ne pèse pas moins de 10 000 kilogrammes. E.R.

189. — Château de Skokloster sur le Mälar. Par /e méme.

Appartient au xvn siècle ; il renferme entre autres collections, un musée rempli de souvenirs de la guerre de Trente ans, recueillis par Charles Wrangell. Les comtes de Brahé, qui ont hérité de cette magnifique résidence, y conservent un manuscrit attribué à sainte Brigitte, membre canonisé de cette illustre famille, l’une des plus anciennes du Nord, E.R.

190. — Château de Drottningholm (ile de la reine) sur le Mälar. Par /e méme.

Ce château qui est dans la belle saison l’une des résidences habituelles de lacour, offre en petit quelque ressemblance avec celui de Versailles.

191. — Château de Gripsholm, vue prise du lac Mälar. Par /e méme.

Il est de la fin du xvr° siècle. Érick XIV et Gustaye IV y furent enfermés après avoir été détrônés. On y voit une galerie de tableaux et de portraits.

192. — Le même sur le Mälar. Par /e méme.

193. — Prison de Jean III au château de Gripsholm. Par {e méme.

194. — Château d’Upsala. Par /e méme.

C’est dans une des salles de ce château qu’abdiqua Christine, qui ainsi que Ulrique et Éléonore avait été couronnée comme roi à Upsala même, ville non moins célèbre par son université fondée en 1476. ER.

195.— Cathédrale d’Upsala, vue prise au nord. Par Mayer.

Commencée vers la fin du xmr siècle, par Étienne de Bonneuil, architecte français, elle fut terminée en 1435. Les rois de Suède ÿ recoivent la couronne ; on y voit les chapelles funéraires de Gustave Vasa, de sainte Brigitte, le tombeau de Linneus , les reliques de saint Éric patron de la Suède., etc. E.R.

196. — Façade de la cathédrale d’Upsala.

197. — Tombeau de Gustave Vasa (église d’Upsala). Par /e méme.

198. — Tumulus de Gamla-Upsala. Par /e méme.

Ces éminences artificielles de terre et de cailloux paraissent avoir servi de sépulture à des rois ou jarls à l’époque du culte des dieux Thor, Freyr et Odin (Trinité scandinave), au dernier desquels on fait remonter la fondation de la vieille Upsala (Gamla-Upsala). E.R.

199. — Mines de Danemora. Par le méme.

Situées près d’Osterby, elles furent découvertes et exploitées au xv° siècle ; le minerai de fer oxydulé qu’on en retire jusqu’à 400 pieds de profondeur, donne 60 et quelquefois 80 pour 100 de fer brut ; ces mines sont considérées comme une des plus riches de la Suède. E.R.

200. — Intérieur des mines de fer de Danemora. Par /e méme.

201. — Ruines de l’église de Saint-Pierre, à Sigtuna sur le Mälar. Par le méme.

Ancienne demeure des rois de Suède, comme Leire l’avait été avant Copenbague pour les rois de Danemark.

202. — Vue générale des murailles de Wisby (île de Gothland). Par /e méme.

On croit qu’elles furent élevées vers l’année 1260. La ville qui possède encore une forte marine marchande, a été dans le moyen âge une des plus florissantes de la Ligue hanséatique. Le grand nombre de pièces de monnaie arabe, découvertes dans ses environs, témoignent de l’étendue de son commerce ancien ou plutôt des expéditions de piraterie qui partaient de son port.

203. — Les murs de Wisby, vue prise au nord de la ville. Par /e méme.

204. — Vue prise à Wisby. Par le méme.

205. — Église Sainte-Marie à Wisby. Par /e méme.

206. — Église du Saint-Esprit à Wisby. Par /e méme.

207. — Église Sainte-Catherine à Wisby. Par le méme.

208. — Intérieur de l’Église de Saint-Clément à Wisby. Par /e méme.

209. — Église Saint-Nicolas à Wisby. Par /e méme.

210. — Église Saint-Laurent à Wisby. Par le méme.

211. — Château de Borgholm dans l’île d’OEland sur la Baltique. Par /e méme.

Date du xvr° siècle ; ce fut le séjour de prédilection de Charles XII. Borgholm n’a le titre de ville que depuis 1816.

212. — Château de Calmar sur la Baltique. Par /e méme.

C'est dans une de ses salles servant aujourd’hui de magasin, que se tint l’assemblée du 20 juillet 1397, dans laquelle fut conclu l’acte de l’Union scandinave ; qui rendit la couronne de Danemark maîtresse de la Suède et de la Norvége. Le cap de Stensôe qui abrite le petit port de Calmar des vents du sud, est célèbre par le débarquement de Gustave Vasa en 1320, lorsqu’il venait délivrer sa patrie du joug tyrannique de Christian IT. Louis XVIII, qui pendant son exil, séjourna quelque temps à Calmar, fit élever dans le même endroit et à la mémoire de ce prince, une pierre portant une inscription qu’il avait composée. E.R.

213. — Cour du château de Calmar. Par /e méme.

214. — Chambre de Gustave-Adolphe au château de Calmar. Par /e méme.

215. — Karlskrona, vue prise de Sôderstjerna. Par /e méme.

Le port de cette ville qui doit son nom à Charles IX ; et qui est le seul port militaire de la Suède, peut recevoir plus d’une centaine de vaisseaux au mouillage.

216. — La machine à mâter du port de Karlskrona. Par /e méme.

217. — Bassins de construction à Karlskrona. Par /e méme.

Le plus ancien et le plus remarquable de ces docks, qui sert à la construction et au radoub des vaisseaux, creusé dans le roc sous Charles XIL par Polhem, a 80 pieds de profondeur et 200 de largeur.

218. — Église de Lund. Par /e méme.

Cette cathédrale , qui est la plus grande église de la Suède (Lund, ville universitaire, est le siége d’un évèché), offre la trace de plusieurs périodes d’architecture dont la plus ancienne (byzantine) est du xnr siècle ; le reste de l’édifice dans sa partie supérieure appartient au style gothique. E R.

219. — Église souterraine de Lund. Par /e méme.

On y célébrait autrefois le service divin le jour de la Toussaint , et c’est là que longtemps encore après la réformation adoptée en Suède, les partisans du dogme romain venaient se réfugier. ER.

220. — Détails (église de Lund). Par le méme.

Ts représentent le géant Finn et sa famille cherchant à renverser les piliers de cette église, l’architecte ayant voulu symboliser de cette manière la religion du Christ écrasant le paganisme. E.R,

FINLANDE.

221. — Vue du village de Tulijocki (18 octobre 1839). Par Lauvergne.

222. — Ville de Ny-Carleby (Golfe de Bothnie). Par /e méme. Elle fut bâtie par Gustave-Adolphe , et reçut des priviléges en 1620. Son port renferme un chantier de construction navale.

223. — Vue du village de Kyrô en Finlande, 22 octobre 4839. Par le méme.

224. — Vue de la cascade de Kuru. Par /e méme. Formée par le Kuro-Jocki.

225. — Ville de Tamerfors. Par /e méme.

Située au point de réunion des eaux qui proviennent des lacs occidentaux de la Tavastie, et qui se rendent par le Koumo dans le golfe de Bothnie. Cette ville est aussi remarquable par sa situation pittoresque , que comme centre industriel du grand duché de Finlande. E.R.

226. — Les Thermopyles, environs de Tamerfors. Par /e méme.

227. — Vue de Tavastehus. Par le méme.

Cette petite ville, chef-lieu du gouvernement de ce nom, s’appelait autrefois Kroneberg ; elle est située près de Tavasteborg qui servit dans la dernière guerre des Suédois contre les Russes, de place d’armes et de magasins pour l’aile gauche de l’armée suédoise. Le vieux château fort est converti aujourd’hui en maison de détention. La Tavastie est la province la plus fertile de toute la Finlande. E.R.

228. — Vue de Helsingfors. Par /e méme.

Fondée par Gustave I‘, c’est la ville la plus considérable de la Finlande ; rebâtie régulièrement depuis 1815, elle est devenue par l’importance de son commerce, la capitale de toute la principauté de Finlande. L’université d’Âbo, fondée par la reine Christine, ÿ a été transférée depuis l’incendie de cette ville en 1827. E.R.

229. — Ville de Helsingfors. Par le méme.

230. — Vue du port de Helsingfors. Par le méme.

Pour mettre ce port au rang des meilleurs de la Baltique, on y a creusé à même le roc, un bassin de 130 mètres de long, de 45 de large et de 12 de profondeur.

231. — Vue de Sveñborg. Par le méme.

Les défenses de cette forteresse située à une petite lieue au sud de Helsingfors, taillées dans le roc vif sur sept îlots inabordables du côté de la mer et qui, communiquant entre eux , en font le Gibraltar de la Baltique, sont dues au génie d’Ehrenswœrd ; commencées en 1747, sous Frédéric Adolphe, elles furent achevées en 1762.

232. — Vue de la ville de Borgä. Par /e méme.

C'est là qu’eut lieu , le 17 mars 1809, la prestation de serment des députés de la Finlande, entre les mains de l’empereur Alexandre, E.R.

233. — Deuxième vue de la ville de Borgä. Par /e méme.

234. — Vue de la ville de Lovisa (Louisa). Par le méme.

Fut bâtie en 1745 sur la frontière qui séparait alors les possessions russes et suédoises suivant le traité de 4743 ; la population de cette petite ville, est presque toute suédoise.

235. — Cascade de Hôgsfors. Par /e méme.

Formée par le Kymmene, elle a 8 sagènes (17",0436) de hauteur. Planches.

236. — Vue prise à Frugärd, le 8 novembre 1839. Par Lauvergne.

237. — Le pont du Diable, près de Frugârd. Par /e méme.

238. — Anciens costumes finlandais vus à Frugärd chez M. Nordenskiôld. Par Mayer.

259. — Vue de Frédérikshamn, le 17 novembre 1839. Par Lauvergne.

C’est dans cette ville construite sur l’emplacement de la ville suédoise de Vérëlaksk, brülée en 1712 pendant la guerre entre les Suédois et les Russes, que se fit la signature du traité de paix de 1809, en vertu duquel toute la Finlande fut à jamais réunie à la Russie. E.R.

240. — Vue de Pytarlaks, le 18 novembre 1839. Par /e méme.

241. — Vue de Pytarlaks prise des carrières le 18 novembre 1839. Par le méme.

C'est de la syénite dans laquelle elles sont creusées, qu’est sortie la colonne Alexandrine, élevée par l’architecte français Montferrand, vis-à-vis du palais d’Hiver à Saint-Pétersbourg ; ce monolithe n’a pas moins de 23 mètres de hauteur. Les 48 füts qui décorent les portiques de l’église d’Isaac dans la même ville, hauts de 32 pieds et de 5 pieds de diamètre, n’ont pas d’autre origine. E.R.

242. — Vue de Viborg. Par le méme.

Fondée en 1293 sous la régence de Torquel-Cnutson, sur l’emplacement de Some linde, ancienne capitale des Karéliens, elle fut avec sa forteresse abandonnée à la Russie, par le traité de paix de 1721.

243. — Vue du Château de Viborg. Par e méme.

244. — Vue prise aux environs de Viborg. Par {e méme.

245. — Vue de la cataracte d’Imatra. Par /e méme.

Formée par le Vuoksa, qui transporte les eaux du lac Saïma dans le lac Ladoga, c’est la plus pittoresque des six cataractes qui accidentent cette rivière, et la plus renommée dans toute la Finlande.

246. — Le docteur Ch. de Haartman, médecin général de la Finlande. Par Giraud.

247. — La comtesse d’Armfelt, jeune finlandaise en costume russe. Par le méme.

248. — G. G. Hällstrom, professeur de physique à l’Université de Helsingfors, Par /e méme.

249.— J. L. Runeberg, poëte finlandais. Par /e méme.

Lecteur au Gymnase de Borgä, né à Jacobstad , le 3 février 1804.

250. — C. G. Mannerheim, zoologiste finlandais. Par /e méme.

Président de la haute cour de justice de Viborg, né au château de Wilna, province d’Abo, le 10 août 1797.

251. — Gustava, jeune finlandaise d’Uleñborg. Par le méme.

RUSSIE.

252. — Traïneau russe sur le golfe de Finlande. Par Géraud.

253. — Maison de poste près de Saint-Pétersbourg. Par Lauvergne.

254. — Maison de secours sur la Néva. Par /e méme.

255. — Pétersbourg, vue prise de la place Sennaïa. Par /e méme.

Cette ville ne devait être dans l’origine qu’un port militaire et une place d’armes, mais Pierre le Grand y transféra le siége du gouvernement en 1721. Le monument le plus remarquable de cette capitale, au point de vue des difficultés qu’il a fallu surmonter pour l’ériger, est la statue équestre du législateur russe, exécutée sous Catherine II, par le sculpteur français Falconet. Le rocher qui porte le cheval a été extrait des marais de la Finlande, à cinq lieues de Pétersbourg, et pesait 1 500 000 kilogrammes, avant d’être taillé. Le cabinet d’histoire naturelle renferme la plus belle pièce paléontologique qui existe dans toutes les collections ; c’est le squelette entier d’un mammouth ou éléphant des russes (elephas primigenius ), recueilli avec une grande partie de sa peau couverte de longs crins, par Michel Adam, à l’embouchure de la Léna dans le pays des Jakoutes, et dont les défenses pesaient 12 pouds (127 kilogr, environ). J’ai mesuré ; moi-même, à la foire de Nijni-Noygorod , des défenses provenant de pachydermes semblables recueillies en Sibérie, et qui avaient 3 mètres 41 de longueur ; on m’a assuré que cette dimension atteignait quelquefois 4 mètres.

256. — Charles de Baer , académicien. Par le méme.

Né en Esthonie, le 17 février 1792.

257. — Ostrogradsky, mathématicien, membre de l’Académie Impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg. Par /e mérne.

Né à Pachenna (Petite-Russie).

258.— L’amiral Krusenstern. Par /e méme.

A la suite d’un séjour à Canton pendant les années 1798 et 1799, le chevalier Krusenstern, qui n’était alors que capitaine de vaisseau, fit goûter au czar Alexandre un projet tendant à accorder des secours à la compagnie russe d’Amérique, afin de procurer aux négociants de pelleterie établis sur les côtes de nordouest et aux îles Aleutiennes , les moyens de faire un commerce direct avec la Chine et le Japon. Parti en 1803 pour un voyage de circumnavigation sur la Nad-Eshda (VEspérance), cet habile navigateur remplit le but de son importante mission tout en confirmant pleinement les découvertes dans la mer du Japon, celles qu’avait faites avant lui le célèbre et infortuné Lapeyrouse, Il détermina de la manière la plus précise, la position de Nangasaki et celle du détroit de Sangaar. 11 ramena de Noukaïwa le fameux Joseph Cabris, qu’un naufrage y avait jeté et qui était devenu en touchant le cœur de la fille du roi, prince de la famille royale et grand juge du pays. E.R.

259. — Ferdinand Petrovitch, baron de Wrangell, vice-amiral russe. Par Giraud.

Né à Pleskow, le 29 décembre 1796, En 1820 > n’étant encore que lieutenant de marine dans la flotte impériale russe, il fit par ordre de l’empereur Alexandre, un voyage d’exploration au nord de la Sibérie qui ne dura pas moins de quatre ans, Il parcourut en narta (traîneau traîné par des chiens), de grandes distances sur Page:Voyages de la commission scientifique du Nord, en Scandinavie, en Laponie, au Spitzberg et aux Feroë, tome 2, 1852.djvu/12

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